Le Fil rouge

(Il filo rosso)

7 votes

  • 9/10 Hormis quelques longueurs en son premier tiers (son seul défaut selon moi), ce roman est en tout point réussi. Bien que traité de façon très différente, cette histoire de vengeance n'est pas sans rappeler Les 7 jours du Talion de Sénécal. Le scénario (si on peut le dire ainsi car c'est vrai que cela pourrait donner un très bon film tant il est visuel) est excellent et la psychologie du personnage principal est admirablement détaillée en mettant en lumière toute la complexité humaine (et notamment sa faiblesse). De plus, à l'opposé de son premiers tiers, la lecture des 100 dernières pages ne souffre d'aucun temps mort et, pour ma part, j'ai rarement été autant happé par les dernières pages d'un roman comme je l'ai été par Le fil rouge. Et quelle fin !

    19/02/2017 à 18:55 ericdesh (983 votes, 7.4/10 de moyenne) 5

  • 8/10 C'est fort en émotion pour cette histoire sordide mais il faut s'accrocher et cette fin ...

    06/08/2016 à 12:19 terror77 (46 votes, 7.7/10 de moyenne) 5

  • 7/10 Il est vrai que le roman est de très grande qualité, indéniablement. Les aspects psychologiques du deuil, de la culpabilité sont abordés avec réalisme et peuvent être assez poignants. Malgré tout, j'ai regretté quelques longueurs.

    11/07/2016 à 20:44 Ssarlotte (522 votes, 7.1/10 de moyenne) 3

  • 9/10 Comment survivre au meurtre et au viol de son enfant ?
    La solution adoptée par le héros est de s’enfermer dans une bulle aseptisée faite de travail, de déjeuners conventionnels avec des échanges sans surprise et sans heurt, de comptabilités laborieuses et inutiles, tout ça pour encadrer son esprit, pour l’empêcher de penser, de réfléchir, de se souvenir…
    Le système fonctionne jusqu’à la rupture…
    Paola Barbato aborde avec finesse de nombreux thèmes : la culpabilité, la vengeance, l’impossibilité d’agir sur le cours des choses ou au contraire la possibilité de pouvoir agir et contrôler les choses, la quête de rédemption, le lien entre la victime et le bourreau,…
    Et même, oserais-je le dire ? Mais oui, car ce livre est aussi et indubitablement une démonstration du très littéraire concept de l’Absurde cher à Camus…
    L’écriture est nerveuse, les émotions sont admirablement retranscrites car l’auteure trouve toujours des mots si simples et si justes permettant au lecteur de ressentir lui-même tous les sentiments quelquefois contradictoires, forts et douloureux des protagonistes. Cette lecture est tout sauf une promenade tranquille puisqu’elle vous mettra sous tension, il vous faudra absolument découvrir « le pourquoi » même si le « par qui » n’est pas sans surprise… et même si le fin mot de l’histoire ne permet pas à la tension de retomber.
    C’est certain, l’auteure soigne ses conclusions, comme dans « A mains nues » celle-ci vous fera l’effet d’un coup de poing dans l’estomac !

    10/05/2016 à 13:08 Alice (323 votes, 7.5/10 de moyenne) 10

  • 7/10 J'ai été très emballé par son premier roman, et je suis très déçu par son deuxième. J'ai du mal à dire ce qui m'a gêné dans ce récit : le début était plutôt pas mal, plein de mystères. Mais j'ai décroché petit à petit, à partir du moment où l'on commence à faire la lumière sur ces mystères, c'est à dire relativement tôt.

    20/02/2016 à 15:15 gamille67 (2431 votes, 7.3/10 de moyenne) 1

  • 9/10 Un bon 9.5
    Le grand dilemme ! Ou comment faire une chronique sans trop vous en dévoiler, sans trop vous effrayer. Le talent de cette
    auteur est incontestable, je dirai même plus, une des meilleures plumes du genre.

    18/01/2016 à 16:15 voxac30 (147 votes, 7.8/10 de moyenne) 3

  • 9/10 Le tourment d'un homme qui, pour combler le grand trou au sein de son existence, remplit les petits avec du vide, au lieu d'une vie... Un homme de la renonciation, comme soufflé par la déflagration de la perte, et qui, instrument d'une justice du talion, va s'improviser assassin par procuration, pour se rendre finalement compte qu'on est tous le bourreau de quelqu'un...
    Paola Barbato dévide la bobine de son histoire patiemment, sobrement, déroulant le fil rouge de l'affliction partagée, en nous prenant à témoin, nous défiant de juger ces martyrs collatéraux, pris entre le marteau et l'enclume; c'est là sa très grande force, cette neutralité romanesque qui confine au pudique...
    Elle déploie avec vigueur, dans un même temps, tout un panel d'émotions exacerbées, exaltées, s'incarnant dans chacun des personnages croisés au fil des pages, pour finir par nous délivrer une subtile réflexion sur la culpabilité du survivant et l'appréhension du deuil... Poignant.

    11/01/2016 à 20:21 jackbauer (727 votes, 7.2/10 de moyenne) 9