Une vie réglée comme du papier à musique peut sombrer, sans crier gare, dans la cacophonie sous les yeux effarés de l’entourage.
LORSQU’IL ÉTAIT EN VACANCES, Pierre ne s’ennuyait jamais. Son emploi du temps était encore plus réglementé que celui de son temps de classe. Les promenades du matin, les lectures d’ouvrages le plus souvent didactiques et pédagogiques l’après-midi ; parfois il se permettait un policier ou un livre d’histoire ; et trois soirs de la semaine, la taverne ou l’estaminet avec des camarades. Le temps passait avec douceur, avec lenteur.
Le naufrage de Pierre est si surprenant, mais si bien écrit ici, qu’il en arrive à faire douter de la propre sécurité de notre existence routinière.
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Soumis le 29/06/2015 par El Marco