De Soie et de sang

(Red Mandarin Dress)

5 votes

  • 6/10 J'ai eu du mal à accrocher. Beaucoup de longueurs sur la dissertation de Chen, des citations de Confucius à foison, une lenteur générale, la gastronomie "cruelle" un peu trop présente, mais une intrigue sympa tout de même...

    04/08/2023 à 16:39 Franck 28 (726 votes, 7.7/10 de moyenne) 1

  • 8/10 Ouvrir un roman de Qiu Xialong c'est, pour le lecteur occidental, l'assurance d'un dépaysement certain. Mais au-delà du voyage culturel (on peut même parler de « choc » lorsqu'il s'agit de cuisine avec les « plats cruels » comme la cervelle de singe mangée alors que l'animal est encore vivant...), c'est une nouvelle fois à un voyage temporel que nous convie Xialong, dans la tristement fameuse « révolution culturelle de Mao » (1966-1976) que Xiaolong continue d'explorer et d'exploiter de roman en roman et qui va être ici à la base de l'intrigue.
    Une intrigue mettant en scène un tueur en série de jeunes femmes qu'il habille d'un qipao rouge, vêtement d'origine mandchoue, étiqueté "bourgeois" et décrié pendant la « révolution culturelle ». Parallèlement à cette affaire, l'inspecteur Chen Cao doit s'intéresser de près à un avocat qui va défendre des habitants expropriés de façon violente par un « monsieur-gros-sous » (comprendre un homme très riche) dans un procès à venir qui risque de lever le voile sur des affaires de corruption impliquant des gros bonnets de la politique... Et si cela ne suffisait pas, Chen a décidé de reprendre ses études de littérature et doit fournir une dissertation dans des délais raccourcis. On pourrait croire que l'auteur se disperse et les réflexions de Chen mêlant littérature chinoise et son enquête sur les femmes tuées perdent certains de ses proches et peut-être même certains lecteurs. Mais il faut persévérer, le jeu en vaut largement la chandelle ! Lorsque l'on découvre que tout est lié, on ne peut qu'applaudir l'ingéniosité de l'auteur !
    Et enfin, quel plaisir de retrouver tous ces personnages de la série : son coéquipier Yu Guangming et sa femme Peiquin, la douce Nuage Blanc, ou encore Le Vieux Chasseur et Lu le chinois d'Outre-mer (ces deux derniers n'apparaissant que brièvement).
    Je me suis régalé à lire ce roman, j'applaudis le talent de l'auteur et j'en apprends de plus en plus sur ce pays qu'est la Chine, son passé (Mao, la « révolution culturelle »), son présent (le passage du communisme au capitalisme et ses conséquences) et il me tarde de poursuivre la lecture de cette série dédiée à l'inspecteur Chen Cao.

    18/01/2022 à 10:58 LeJugeW (1816 votes, 7.3/10 de moyenne) 2

  • 5/10 Décevant, surtout la fin qui parait presque bâclée. A se demander si il s'agit bien de l' auteur de "Mort d'une héroïne rouge"

    20/11/2013 à 19:00 Eleonor (2 votes, 6.5/10 de moyenne) 1

  • 8/10 Qiu Xiaolong a fait mieux.

    11/08/2012 à 03:24 xavier (853 votes, 7.8/10 de moyenne)

  • 7/10

    06/12/2007 à 18:13 roba (62 votes, 6.8/10 de moyenne)