Le Très corruptible mandarin

(A Case of Two Cities)

3 votes

  • 8/10 Xavier a dit beaucoup de choses dans son avis ci-dessous. J'ajouterai simplement que c'est pour moi le meilleur opus de la série (que je lis dans l'ordre) et le fait d'aller aux Etats-Unis (la scène du temple bouddhiste où Chen fait de la divination est géniale) où l'on retrouve Catherine Rohn apporte une plus-value indéniable à une intrigue plus fouillée que d'habitude, dont le thème principal est la corruption qui gangrène la Chine de l'époque. Grand plaisir de lecture, j'apprécie de plus en plus cette série.

    27/06/2021 à 08:41 LeJugeW (1769 votes, 7.3/10 de moyenne) 2

  • 9/10 « Le très corruptible mandarin » de Qiu Xiaolong doit être le quatrième roman de l’auteur sino-américain que je lis. Je n’ai jamais vraiment accroché à ses histoires, peut-être que les séquelles de la Révolution culturelle omniprésentes me fatiguaient un peu. J’ai par le passé beaucoup lu sur cette période et je suis devenu allergique à cette partie sinistre et criminelle de l’histoire chinoise. Cet ouvrage m’a en revanche plutôt emballé, le discours politique n’écrase pas le récit, l’intrigue est davantage travaillée – même si un épisode dans le temple bouddhiste est très risqué - et les personnages principaux et secondaires prennent de l’épaisseur. L’inspecteur Chen doit trouver un fil d’Ariane dans une affaire de corruption impliquant un haut fonctionnaire et en filigrane de très grosses légumes. Investi de tous les pouvoirs, il tentera d’éclairer les méandres sinistres des affairistes et des rats rouges (« Red Rats, A case of Two Cities » est le titre anglais) entre Shanghai et Los Angeles en passant par la Louisiane et le Fujian. Vite, on lui rappellera à mots couverts que l’intérêt du Parti prime sur la vérité ; au final, il s’apercevra qu’il a été astucieusement manipulé. Bien entendu, on ne peut que rapprocher cette fiction à de vraies affaires très similaires quand on suit l’actualité.

    Chen bien entendu frappe le système et sa dictature sur la littérature durant l’ère Mao, tout comme le détournement et la prévarication des mandarins rouges actuels « Le socialisme est livré au chien. Ces chiens avides, sans scrupules que sont les cadres du Parti ! Ils mettent tout en pièces et rongent les os jusqu’à la moelle, déclara le courtaud avec indignation. Notre compagnie d’Etat est comme une énorme oie grasse, et chacun veut y planter ses dents, ou lui arracher quelques plumes. Tu sais quoi, le chef du Bureau municipal des exportations prend cinq pour cent en échange de son approbation des quotas d’exportation »

    Un excellent roman au final.

    17/03/2010 à 02:34 xavier (853 votes, 7.8/10 de moyenne) 1

  • 5/10 J'ai trouvé celui ci un peu en dessous, surement parce que l'intrigue ce passe aux etats Unis et non en Chine comme les autres

    30/07/2007 à 17:47 roba (62 votes, 6.8/10 de moyenne)