Kerman, Boukhara, Feraghan. Vous vous y connaissez, vous, en tapis d'Orient?
Pas autant, je suppose, que le jeune Lee Kaprelian issu d'une longue lignée de marchande arméniens installés à Chicago.
Mais quand une jolie blonde aux yeux pervenche, qui regardait la vitrine, se mit à lui parler tapis, il faillit en tomber à la renverse, le brave Lee. Quelle érudition! Elle lui faisait un véritable cours d'histoire de l'Art, cette petite souris yankee!
Pour comble, elle lui proposa de venir chez elle estimer un Boukhara très ancien. Elle lui confia même ce tapis royal à nettoyer. Opération délicate. " Un Boukhara, ça saigne quand on le lave " assure un dicton arménien.
Mais celui-là, c'était vraiment de sang humain qu'il Malt imprégné.
Lee Kaprelian, méfie-toi.
Il ne semble pas encore y avoir de sujet sur cet ouvrage sur le forum... Cliquez ici pour en créer un !
Soumis le 17/05/2015 par El Marco