Même s'il a fourni les indications demandées sur la visite de l'ambassadeur des Etats-Unis dans la petite ville d'Argentine où il est établi, le docteur Plarr n'a pas pris au sérieux Léon Rivas quand il lui a expliqué son projet d'enlever le diplomate américain pour l'échanger contre des prisonniers politiques de leur pays.
Est-ce parce que Léon est un camarade d'enfance et qu'il le voit toujours tel qu'autrefois ? Léon et ses guérilleros semblent à ses yeux de sceptique, qui ne croit ni à Dieu ni à diable ni à la politique, des amateurs jouant la comédie. Amateurs peut-être, mais l'affaire menace tout de même de tourner à la tragédie, les guérilleros s'obstinant à garder leur otage.
Par contre, le colonel Perez, chef de la police, tient à régler la question au mieux de sa gloire personnelle et son savoir-faire est, avec l'entêtement ou l'indifférence des autres, un des éléments de cette partie de gendarmes et de voleurs dont une vie d'homme est l'enjeu
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Soumis le 14/05/2015 par El Marco