La Basane, le tablier de cuir du grand-père Derval, reste un symbole de continuité dans les valeurs morales traditionnelles contestées par Marco. Alors, pourquoi celui-ci est-il amoureux de Brigitte, une femme de la génération de son père ?
Peut-être tout simplement parce que lui aussi ne peut s'arracher radicalement au passé ? Si les personnages sont conditionnés par un certain héritage, qu'ils n'ont pas le courage de refuser, ils subissent également l'influence « du soleil que l'on ne peut piquer au sommet du clocher, comme un papillon ».
La tragédie devient inévitable et, l'issue fatale, la mort de cette femme étrange, qui pose une énigme au commissaire Fleury — n'est en fait que la conclusion d'un drame déjà joué à l'intérieur des consciences.
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Soumis le 14/05/2015 par El Marco