L’auteur, professeur agrégée de français, a enseigné en prison durant une dizaine d’années, aux détenus tout d’abord, aux surveillants aussi par la suite.
Pas vraiment de continuité mais plutôt une multitude d’anecdotes, classées par rubriques : les détenus, les surveillants, Carlos (pas celui qui est tout nu et tout bronzé, l’autre, moins rigolo), les terroristes basques…
Il en ressort qu’Aude Siméon est entrée très naïvement dans ce milieu mais sans trop d’a priori négatifs, en faisant preuve d’ouverture d’esprit (on n’entre sans doute pas en prison pour aider par hasard). Elle semble en être ressortie grandie et son livre n’a de cesse de rappeler qu’un prisonnier, quoi qu’il ait pu commettre, n’en demeure pas moins un être humain avant d’être un numéro d’écrou.
La plupart des anecdotes sont intéressantes, même quand elle touchent intimement l’auteur (elle raconte par exemple comment elle s’est sentie mal quand l'un de ses élèves lui a annoncé qu’il attendait sa libération pour pouvoir faire sa vie avec elle). On se rend compte aussi que la population carcérale est très variée et qu’on peut se retrouver en prison sans pour autant être « bête ». D’autres, moins instruits, développent entre les murs un goût pour l’apprentissage et la lecture.
Un ouvrage très instructif pour qui s’intéresse aux questions de l’enseignement et/ou de la prison.
L’auteur, professeur agrégée de français, a enseigné en prison durant une dizaine d’années, aux détenus tout d’abord, aux surveillants aussi par la suite.
Pas vraiment de continuité mais plutôt une multitude d’anecdotes, classées par rubriques : les détenus, les surveillants, Carlos (pas celui qui est tout nu et tout bronzé, l’autre, moins rigolo), les terroristes basques…
Il en ressort qu’Aude Siméon est entrée très naïvement dans ce milieu mais sans trop d’a priori négatifs, en faisant preuve d’ouverture d’esprit (on n’entre sans doute pas en prison pour aider par hasard). Elle semble en être ressortie grandie et son livre n’a de cesse de rappeler qu’un prisonnier, quoi qu’il ait pu commettre, n’en demeure pas moins un être humain avant d’être un numéro d’écrou.
La plupart des anecdotes sont intéressantes, même quand elle touchent intimement l’auteur (elle raconte par exemple comment elle s’est sentie mal quand l'un de ses élèves lui a annoncé qu’il attendait sa libération pour pouvoir faire sa vie avec elle). On se rend compte aussi que la population carcérale est très variée et qu’on peut se retrouver en prison sans pour autant être « bête ». D’autres, moins instruits, développent entre les murs un goût pour l’apprentissage et la lecture.
Un ouvrage très instructif pour qui s’intéresse aux questions de l’enseignement et/ou de la prison.