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7/10 Un criminel en cavale qui demande de l’aide, mais c’est passé à l’époque pour une noyade accidentelle, tandis que plane l’ombre d’un « kappa », un démon japonais censé attirer les humains dans l’eau : trois suspects à la clef. Une affaire rondement résolue, mais dont les mobiles, nécessairement anciens, sont bien trouvés, touchants et crédibles. L’enquête suivante prend place dans un « onsen », des thermes japonais, construit sur un lac, avec un meurtre en chambre close. Assez classique, mais efficace et enjoué. La troisième se déroule dans le monde de la confiserie, plus exactement du chocolat, avec un empoisonnement au cyanure. Une résolution fort sympathique qui m’a permis de découvrir ce qu’est la miraculine. La quatrième, sur « l’air sur la corde de sol » de Jean-Sébastien Bach, commence avec une maison isolée, un beau morceau de piano, et un meurtrier, absent, avouant sur papier le meurtre d’un enfant. Un huis clos anxiogène, non conclu, que je poursuivrai donc avec plaisir dans le tome70. Au final, rien de bien nouveau sous le soleil des Détective Conan que j’ai déjà bouquinés, mais toujours le même enthousiasme à les lire, avec cette imagination débordante de Gosho Aoyama, qui ne semble rien perdre de sa ferveur ou de sa fertilité.
22/06/2019 à 11:43 El Marco (3432 votes, 7.2/10 de moyenne)