Le Huitième Jour

(The Eight Day)

  1. Chassé-croisé à l'échelle mondiale...

    Le récit commence par plusieurs pistes qui semblent indépendantes et sans rapport les unes avec les autres. Un homme est retrouvé emmuré vivant dans sa maison. Un homme d'affaire turc mandate un artiste, détective privé à ses heures, pour découvrir qui a organisé une campagne de calomnie contre lui. Un ordinateur portable est expédié à un Jésuite du Vatican et contient des informations sulfureuses...

    L'ensemble commence assez bien. Le lecteur est happé par l'originalité de l'intrigue et les multiples pistes. Le suspense est bien rendu, les personnages suffisamment équivoques pour attiser l'intérêt. Malheureusement, la suite ne tient pas toutes ses promesses. Les personnages se révèlent peu intéressants voire caricaturaux, les voyages à travers le monde sont assez décevants et beaucoup trop longs. Le héros principal est en outre trop effacé et amateur pour être convaincant dans le rôle que lui a tenu John Case. Il n'en reste pas moins que l'intrigue arrive à peu près à tenir la route et permet à ce roman de s'en sortir avec une note convenable.

    Malgré tout, du même auteur, on pourra privilégier Genesis ou Le Premier Cavalier de l'Apocalypse, bien plus toniques et prenants.

    /5