France, de nos jours.
Élodie habite dans les Deux-Sèvres, où elle élève seule son fils Léo, âgé de 3 ans. Un jour, une curieuse bulle blanche, assez imposante, apparaît dans un champ non loin de la maison. Élodie est curieuse mais ne s'en inquiète pas plus que ça, jusqu'à ce que Léo, comme subitement attiré par la chose, coure vers elle pour disparaître à l'intérieur. Bientôt, d'autres bulles, identiques, apparaissent aux quatre coins du globe, et d'autres enfants se font avaler par ces « Dames blanches », aussi mystérieuses que solides.
On ne présente plus Pierre Bordage, prolifique auteur qui figure parmi les plus grands noms des littératures de l'imaginaire en France. Touche-à-tout, il écrit aussi bien de la fantasy que du thriller – on se souvient du très bon Porteurs d'âmes, paru au Diable Vauvert en 2007 – ou, comme ici, des romans d'anticipation.
Dans cet opus, de mystérieuses bulles happent, sans qu'on ne sache ni pourquoi ni comment, des enfants ayant tous pour point commun d'avoir moins de quatre ans au moment de leur disparition. À partir de cette idée de départ, originale mais relativement simple, l'auteur nous propose un grand roman choral, riche en action et faisant parfois froid dans le dos.
Les chapitres font se succéder différents personnages et l'on découvre tour à tour, Élodie et Léo donc, puis Camille, une jeune journaliste chargée d'enquêter sur ces étranges bulles ; Lucio, un ex-légionnaire devenu artificier et chargé par le gouvernement de trouver une solution pour éradiquer ces choses manu militari ; Basile, un ufologue noir convaincu que les Dames blanches ne sont pas venues sur Terre en ennemies et qui essaie de communiquer avec elles, etc.
Tout au long de ce récit intelligent en diable qui se déroule sur plusieurs générations – bien rares sont les romans à se dérouler sur un temps aussi long, c’est dommage – l'auteur prend un malin plaisir à imaginer les réactions des uns et des autres, et notamment de nos chers gouvernants, face à ces phénomènes inexplicables. Ses trouvailles, comme la terrible loi d'Isaac bientôt promulguée par l’ONU au niveau international, sont parfois aussi atroces que malheureusement prévisibles en un sens. Mais ne dévoilons pas plus les éléments de ce superbe roman, qui mérite d'être lu par le plus grand nombre et gagnerait à se voir offrir une seconde jeunesse au format poche.
Avec Les Dames blanches, Pierre Bordage signe une fiction d'anticipation brillante qui ne peut que donner envie de poursuivre la découverte de l’œuvre riche de cet auteur talentueux aux univers parfois très différents.
France, de nos jours.
Élodie habite dans les Deux-Sèvres, où elle élève seule son fils Léo, âgé de 3 ans. Un jour, une curieuse bulle blanche, assez imposante, apparaît dans un champ non loin de la maison. Élodie est curieuse mais ne s'en inquiète pas plus que ça, jusqu'à ce que Léo, comme subitement attiré par la chose, coure vers elle pour disparaître à l'intérieur. Bientôt, d'autres bulles, identiques, apparaissent aux quatre coins du globe, et d'autres enfants se font avaler par ces « Dames blanches », aussi mystérieuses que solides.
On ne présente plus Pierre Bordage, prolifique auteur qui figure parmi les plus grands noms des littératures de l'imaginaire en France. Touche-à-tout, il écrit aussi bien de la fantasy que du thriller – on se souvient du très bon Porteurs d'âmes, paru au Diable Vauvert en 2007 – ou, comme ici, des romans d'anticipation.
Dans cet opus, de mystérieuses bulles happent, sans qu'on ne sache ni pourquoi ni comment, des enfants ayant tous pour point commun d'avoir moins de quatre ans au moment de leur disparition. À partir de cette idée de départ, originale mais relativement simple, l'auteur nous propose un grand roman choral, riche en action et faisant parfois froid dans le dos.
Les chapitres font se succéder différents personnages et l'on découvre tour à tour, Élodie et Léo donc, puis Camille, une jeune journaliste chargée d'enquêter sur ces étranges bulles ; Lucio, un ex-légionnaire devenu artificier et chargé par le gouvernement de trouver une solution pour éradiquer ces choses manu militari ; Basile, un ufologue noir convaincu que les Dames blanches ne sont pas venues sur Terre en ennemies et qui essaie de communiquer avec elles, etc.
Tout au long de ce récit intelligent en diable qui se déroule sur plusieurs générations – bien rares sont les romans à se dérouler sur un temps aussi long, c’est dommage – l'auteur prend un malin plaisir à imaginer les réactions des uns et des autres, et notamment de nos chers gouvernants, face à ces phénomènes inexplicables. Ses trouvailles, comme la terrible loi d'Isaac bientôt promulguée par l’ONU au niveau international, sont parfois aussi atroces que malheureusement prévisibles en un sens. Mais ne dévoilons pas plus les éléments de ce superbe roman, qui mérite d'être lu par le plus grand nombre et gagnerait à se voir offrir une seconde jeunesse au format poche.
Avec Les Dames blanches, Pierre Bordage signe une fiction d'anticipation brillante qui ne peut que donner envie de poursuivre la découverte de l’œuvre riche de cet auteur talentueux aux univers parfois très différents.