Les deux voyous de L'INCIDENT font le mal pour le seul plaisir de faire le mal. Quant à leurs ressorts secrets, nous ne les connaîtrons jamais...
Ils sont des êtres de violence, et c'est tout.
Ils surgissent, une nuit, dans un wagon du dernier métro new-yorkais, un de ces métros qui s'en vont loin en
banlieue décharger leur cargaison d'hommes et de femmes
épuisés et somnolents.
Cette humanité aux nerfs brisés par la ville va être, pendant cinquante minutes, torturée par les escarpes.
Cette fois, nous ne sommes plus dissimulés derrière une cloison, nous sommes enfermés dans ce wagon qui roule dans les ténèbres au milieu des victimes, et de leurs bourreaux.
Vingt fois, nous avons envie de tirer le signal d'alarme, nous qui pourrions fermer les yeux, chasser ces scènes insupportables où des êtres humains sont bafoués, et nous ne le faisons pas, fascinés par l'épouvante.
Et ce qui ajoute encore à l'horreur, c'est la lâcheté de ceux que l'on injurie et qu'on bafoue. Les hommes valides acceptent, se taisent, certains même font semblant d'approuver. Seules, les femmes se révoltent. Elles sont molestées comme leurs compagnons, car les voyous ne respectent rien, même pas un enfant.
Jamais encore on ne nous avait montré une telle violence chimiquement pure.
Certains songeront, pour se rassurer : " cela se passe en Amérique'". Ne soyons pas les voyageurs du wagon. L'Amérique ne fait qu'amplifier le phénomène existant partout ailleurs.
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Soumis le 29/03/2015 par El Marco