En Angleterre, un tueur s'en prend à des femmes d'une manière bien particulière : à l'aide de manipulations brutales et chirurgicales de la nuque, il leur brise l'artère cérébrale. Les trois premières en sont mortes, mais la dernière, Alison Willetts, a survécu et vit désormais tel un légume, victime d'un locked-in syndrome, paralysée de la tête aux pieds, exception faite des paupières. L'inspecteur Tom Thorne est mis sur l'enquête et acquiert vite la conviction de la culpabilité d'un anesthésiste, Bishop. Malgré son acharnement, le policier doit progresser plus vite car le tueur n'est pas près de s'arrêter…

Premier roman de Mark Billingham, Dernier battement de cil est une réussite indéniable. Les personnages sont tous parfaitement brossés, l'intrigue forte, et le tueur particulièrement machiavélique et atypique. Par ailleurs, l'écriture de l'auteur sait alterner de magnifiques moments d'humanité et d'humour, malgré la tension et le suspense qui animent le récit. Par ailleurs, Mark Billingham a un indéniable talent de narrateur, et les plus de quatre-cent-cinquante pages du livre se lisent à une vitesse surprenante, jusqu'au dénouement, inattendu.

Assurément, Dernier battement de cil est un excellent thriller, séduisant et palpitant, et qui donnera certainement envie au lecteur de poursuivre avec d'autres opus de l'écrivain comme Peur de son ombre, Sans merci, Torche humaine ou Comme des chiens.