Bien sûr, j'avais repéré cette jolie petite brune avant le départ du train, mais je n’aurais jamais imaginé qu’elle voyageât seule. Les cris furent horribles, insoutenables. Ce fut tout d’abord une supplication teintée d’onomatopées larmoyantes. Mais le tueur était insensible : tout le monde savait ça. Et aux petites larmes succédèrent un grand cri, puis des hurlements aigus, assourdissants, hystériques. De petits piaillements crissants. Le cri aigu se confondit bientôt avec les frictions des roues sur les rails. Puis il n’y eut plus rien.
À ma grande surprise, mon cœur ne s’emballa pas, l’adrénaline ne s’épancha pas dans mon sang, et je m’endormis précipitamment.
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Soumis le 14/03/2015 par El Marco