Louise et son mari Mark n’en peuvent plus. Leur nouveau-né, Michael, passe son temps à pleurer. Ce tintamarre incessant détruit le sommeil des deux époux Henderson, en plus de créer de fortes dissensions. Ils acceptent la présence d’une colocataire chez eux, Vera Brandon, une jeune femme qui présente bien. Mais rapidement, Louise se rend compte que quelque chose cloche chez cette inconnue, et qu’elle pourrait même constituer une menace pour sa famille.
Ce roman de Celia Fremlin date de 1958, et l’on s’en rend vite compte. En effet, le langage y est délicieusement suranné, so british, avec un style que n’aurait nullement renié, entre autres, Agatha Christie. C’est donc avec subtilité, sans éclat de sang ni effet pyrotechnique, que le lecteur apprend à connaître le foyer Henderson, constitué du couple et de leurs trois enfants, dont le dernier se montre particulièrement volubile et sonore. Les affres de la paternité et maternité, le repos en berne, les cauchemars, le voisinage qui proteste, etc. Le décor est planté quand arrive cette mystérieuse miss Brandon, dont l’attitude va progressivement soulever, chez Louise, un vent d’angoisse. N’a-t-elle fait que répondre à la petite annonce ou bien essaie-t-elle de dissimuler un sombre dessein ? Qui est-elle réellement ? Et que cherche-t-elle ? L’angoisse est progressive, les personnages intelligemment croqués, et l’on comprend vite qu’un piège est en train de fondre sur notre petite famille. Une intrigue solide, très crédible, et qui donne lieu à des scènes très prenantes, comme ces moments où Louise pense s’être fait subtiliser Michael, ou ce vingt-deuxième chapitre où elle parcourt le journal intime de miss Brandon.
Un roman brillant et efficace de la part de Celia Fremlin. Un sexagénaire d’une fort belle tenue, distingué et ne tombant jamais dans la surenchère. Une réussite littéraire qui mérite amplement d’être (re)découverte.
Louise et son mari Mark n’en peuvent plus. Leur nouveau-né, Michael, passe son temps à pleurer. Ce tintamarre incessant détruit le sommeil des deux époux Henderson, en plus de créer de fortes dissensions. Ils acceptent la présence d’une colocataire chez eux, Vera Brandon, une jeune femme qui présente bien. Mais rapidement, Louise se rend compte que quelque chose cloche chez cette inconnue, et qu’elle pourrait même constituer une menace pour sa famille.
Ce roman de Celia Fremlin date de 1958, et l’on s’en rend vite compte. En effet, le langage y est délicieusement suranné, so british, avec un style que n’aurait nullement renié, entre autres, Agatha Christie. C’est donc avec subtilité, sans éclat de sang ni effet pyrotechnique, que le lecteur apprend à connaître le foyer Henderson, constitué du couple et de leurs trois enfants, dont le dernier se montre particulièrement volubile et sonore. Les affres de la paternité et maternité, le repos en berne, les cauchemars, le voisinage qui proteste, etc. Le décor est planté quand arrive cette mystérieuse miss Brandon, dont l’attitude va progressivement soulever, chez Louise, un vent d’angoisse. N’a-t-elle fait que répondre à la petite annonce ou bien essaie-t-elle de dissimuler un sombre dessein ? Qui est-elle réellement ? Et que cherche-t-elle ? L’angoisse est progressive, les personnages intelligemment croqués, et l’on comprend vite qu’un piège est en train de fondre sur notre petite famille. Une intrigue solide, très crédible, et qui donne lieu à des scènes très prenantes, comme ces moments où Louise pense s’être fait subtiliser Michael, ou ce vingt-deuxième chapitre où elle parcourt le journal intime de miss Brandon.
Un roman brillant et efficace de la part de Celia Fremlin. Un sexagénaire d’une fort belle tenue, distingué et ne tombant jamais dans la surenchère. Une réussite littéraire qui mérite amplement d’être (re)découverte.