Stockholm, été 2013. Leo Junker, policier aux affaires internes, est suspendu depuis des mois suite à une affaire qui a mal tourné. Confus, ralenti par les médicaments, il se lève au milieu de la nuit, réveillé par les éclats des gyrophares au bas de son immeuble. Une personne a été retrouvée morte dans le foyer pour femmes de Chapmansgården situé sous l'appartement du flic. La victime, Rebecca Salomonsson, a été abattue d'un coup de feu tiré à bout portant. Dans sa main, un collier portant les empruntes de Junker. Qui l'a tuée, et pourquoi cherche-t-on à faire porter le chapeau à cet homme qui a déjà tout perdu ? C'est ce que Leo Junker va tenter de découvrir en ravivant ses souvenirs passés, quitte à réveiller quelques fantômes.
Avec Le Syndrome du pire, les éditions Ombres Noires nous proposent un polar suédois venant enrichir une collection de titres variés et internationaux. Élu roman policier de l'année en Suède par l'Académie des auteurs de romans policiers, ce texte nous emporte dans les rues de Stockholm aux côtés de Leo Junker, flic à la carrière entachée par "l'affaire Gotland", dont il porte la responsabilité de l'échec. L'écriture de Christoffer Carlsson est simple, sobre, mais aussi déroutante dans un premier temps par son mélange des voix, et son récit alternant présent et passé. L'auteur nous plonge très vite dans une ambiance sombre, marquée par la misère et la violence, où se dresse le portrait d'un homme désabusé, abîmé par la vie dès son enfance, mais qui refuse le statut de victime. Si l'intrigue en elle-même apparaît quelque peu prévisible, le livre se lit avec beaucoup d'intérêt. Pour son atmosphère presque envoûtante, et pour son personnage principal, Leo, héros aux multiples facettes, pas vraiment coupable ni innocent, mais un homme avec une histoire personnelle, des valeurs et des défauts.
Premier tome d'une trilogie, Le Syndrome du pire fait preuve de qualités littéraires indéniables et l'on ne peut que se réjouir de retrouver prochainement la plume de ce jeune auteur.
Le second titre paraîtra en 2016, toujours aux éditions Ombres Noires.
Avec Le Syndrome du pire, les éditions Ombres Noires nous proposent un polar suédois venant enrichir une collection de titres variés et internationaux. Élu roman policier de l'année en Suède par l'Académie des auteurs de romans policiers, ce texte nous emporte dans les rues de Stockholm aux côtés de Leo Junker, flic à la carrière entachée par "l'affaire Gotland", dont il porte la responsabilité de l'échec. L'écriture de Christoffer Carlsson est simple, sobre, mais aussi déroutante dans un premier temps par son mélange des voix, et son récit alternant présent et passé. L'auteur nous plonge très vite dans une ambiance sombre, marquée par la misère et la violence, où se dresse le portrait d'un homme désabusé, abîmé par la vie dès son enfance, mais qui refuse le statut de victime. Si l'intrigue en elle-même apparaît quelque peu prévisible, le livre se lit avec beaucoup d'intérêt. Pour son atmosphère presque envoûtante, et pour son personnage principal, Leo, héros aux multiples facettes, pas vraiment coupable ni innocent, mais un homme avec une histoire personnelle, des valeurs et des défauts.
Premier tome d'une trilogie, Le Syndrome du pire fait preuve de qualités littéraires indéniables et l'on ne peut que se réjouir de retrouver prochainement la plume de ce jeune auteur.
Le second titre paraîtra en 2016, toujours aux éditions Ombres Noires.