Antoine a à peine le temps de courir après une jeune femme ayant oublié son portable dans l’atelier de tatouage de son père que le cours du temps s’emballe. La dénommée Pauline est enlevée par des inconnus et une bombe souffle la boutique, causant la mort du tatoueur. A peine arrivé à l’hôpital, Antoine découvre que des individus en veulent à sa vie.
De Christophe Miraucourt, on connaît déjà les bons Ce que je n'aurais pas dû voir et Surgi du passé. Avec ce troisième opus paru chez Rageot, il poursuit sa route dans la littérature policière pour les jeunes. « Il poursuit sa route » ? Doux euphémisme, car ce Crime Tattoo est assurément son meilleur ouvrage. L’écriture est devenue encore plus tendue et nerveuse, les scènes d’action et rebondissements palpitent au gré des quelque cent-cinquante pages du livre. Pas un seul temps mort. Un remarquable cocktail de suspense et de fièvre, au dosage millimétré, pour un rendu vraiment enthousiasmant, au point que Christophe Miraucourt pourrait largement en apprendre à certains écrivains pour adultes. Tous les éléments sont là : le complot, la traque, des personnages tantôt attachants (Antoine et Pauline) tantôt inquiétants (les deux sbires lancés sur leur trace, le Balafré et Mister Stéroïde), des moments particulièrement visuels et une intrigue savamment élaborée et novatrice où s’enchevêtrent techniques de tatouage et nanotechnologies. Si l’on voulait vraiment faire la fine bouche, on pourrait éventuellement reprocher à l’auteur le coup du lien psychique entre le père et le fils établi par les tatouages siamois, peu crédible certes mais qui donne surtout lieu à quelques raccourcis scénaristiques un peu inutiles. Mais l’on se montre d’autant plus exigeant que le plat présenté est réussi.
Avec ce roman vif et excitant, Christophe Miraucourt devient indéniablement l’un des jeunes auteurs de romans policiers pour la jeunesse les plus intéressants.
Antoine a à peine le temps de courir après une jeune femme ayant oublié son portable dans l’atelier de tatouage de son père que le cours du temps s’emballe. La dénommée Pauline est enlevée par des inconnus et une bombe souffle la boutique, causant la mort du tatoueur. A peine arrivé à l’hôpital, Antoine découvre que des individus en veulent à sa vie.
De Christophe Miraucourt, on connaît déjà les bons Ce que je n'aurais pas dû voir et Surgi du passé. Avec ce troisième opus paru chez Rageot, il poursuit sa route dans la littérature policière pour les jeunes. « Il poursuit sa route » ? Doux euphémisme, car ce Crime Tattoo est assurément son meilleur ouvrage. L’écriture est devenue encore plus tendue et nerveuse, les scènes d’action et rebondissements palpitent au gré des quelque cent-cinquante pages du livre. Pas un seul temps mort. Un remarquable cocktail de suspense et de fièvre, au dosage millimétré, pour un rendu vraiment enthousiasmant, au point que Christophe Miraucourt pourrait largement en apprendre à certains écrivains pour adultes. Tous les éléments sont là : le complot, la traque, des personnages tantôt attachants (Antoine et Pauline) tantôt inquiétants (les deux sbires lancés sur leur trace, le Balafré et Mister Stéroïde), des moments particulièrement visuels et une intrigue savamment élaborée et novatrice où s’enchevêtrent techniques de tatouage et nanotechnologies. Si l’on voulait vraiment faire la fine bouche, on pourrait éventuellement reprocher à l’auteur le coup du lien psychique entre le père et le fils établi par les tatouages siamois, peu crédible certes mais qui donne surtout lieu à quelques raccourcis scénaristiques un peu inutiles. Mais l’on se montre d’autant plus exigeant que le plat présenté est réussi.
Avec ce roman vif et excitant, Christophe Miraucourt devient indéniablement l’un des jeunes auteurs de romans policiers pour la jeunesse les plus intéressants.