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7/10 Vengeance sur les bords de Seine. Où Simenon décrit parfaitement la vie fluviale de l'entre-deux guerre. Il la connait si bien.
On débute avec le vieux Gassin, quelque peu émêché, qui rentre à son bateau. Et tombe à l'eau en passant sur sa planche passerelle. Il s'y raccroche, rien de grave. Du monde autour de lui si un problème survient. "soudain un hurlement, une plainte inouïe, déchirant l'immensité calme". Et Gassin de remonter, en se débattant, comme accroché par le diable. En fait de diable, on repêche un corps. Poignardé. Mais un corps qui reprend vie, ouvre les yeux. Ce sont les yeux de Ducrau, important armateur, et accessoirement patron de Gassin... On suit Maigret dénouer la vie du repêché, et dès qu'il aborde la vie fluviale, l'auteur est dans son élément. Pas le plus abouti du genre par contre, j'ai plus aimé "le charretier de la providence".25/03/2020 à 05:16 Lucas 2.0 (456 votes, 7.7/10 de moyenne) 1