Vice Repetita

  1. Une structure narrative originale pour un polar bien rythmé

    L'histoire commence en 2004, à travers les yeux de la victime. Trois pages plus loin, on se retrouve en 2050 dans l'unité des soins intensifs de Saint-Cloud, à l'endroit où la part d'ombre de l'enquête sera enfin éclaircie. Mais avant d'obtenir ces réponses, on retourne en 2004, au moment où l'enquête débute.
    Une jeune étudiante a été violée et assassinée. Le commissaire Landier, aidé du lieutenant Brette, va être chargé de l'affaire. Rapidement, presque trop facilement, un homme est arrêté. Aucun doute possible, les preuves ne manquent pas pour prouver sa présence sur les lieux du crime. Et pourtant, il ne cesse de clamer son innocence. Quatre ans plus tard, un second homme est arrêté, et malgré ses aveux, toute la lumière n'a pas encore été faite sur cette histoire...
    Dans ce livre, Hervé Sard nous livre les pensées du commissaire Landier, ses doutes, ses interrogations, ses certitudes.
    Les phrases courtes permettent de donner beaucoup de rythme à l'ensemble du livre. Une fois la lecture commencée, le lecteur peut difficilement reposer le livre tant qu'il n'en a pas lu la fin.

    /5