Rien n'empêche Rosario Fernandez de suivre le novillero Felipe Zubia quand il lui demande de l'épouser - hormis la menace d’être déshéritée par son riche père Don Jésu. A priori sa prudence s'explique car Zubia n'est qu'un débutant sans le sou. Mais est-on si prudent quand on aime vraiment ? Faute de s'être posé la question, Zubia revient, torero riche et celèbre chercher comme promis sa bien-aimée. Il n'a pas changé elle non plus. Le tragique de l'aventure est là, dans fidélité de chacun à sa nature qui voue le torero naïf à tomber dans le piège tendu par l'âpre paysanne, mais justice sera faite, comme le raconte Pépé, le fidèle valet d'épée de Zubia dans le poignant Chant funèbre pour un gitan. Oui, naïfs sont bien souvent les cœurs qui battent sous l'habit de lumière, mais comment le matador Rafaël Yéqueda aurait-il pu se douter que ses trois meilleurs amis et sa fiancée Pilar Catayud se ligueraient pour lui mettre sur le dos deux meurtrieurs- il n'a qu'il n'a pas commis ? Sans le commissaire Zorrono, il y perdrait la tête. A sa sortie de prison, pire l'attend ainsi que le raconte la complainte pour un pigeon.Un matador encore est le héros de la dernière nouvelle de ce volume : Lamento pour Don Fernando. Il est vieux celui--là, mais il l'oublie en rencontrant Concha Puzol. Alors, l'histoire classique du barbon plumé ? Pas tout à fait, pas quand on est le grand Fernando Ortigueïra…
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Soumis le 04/02/2015 par LeJugeW