Les souliers de Randolph Lee étaient vieux, fendillés, rapiécés, mais ils avançaient furtivement, presque sans le moindre bruit, le long de l'étroit sentier couvert de feuilles mortes.
Le crépuscule tombait ; les pâles rayons du soleil couchant frappaient obliquement les branches des saules. On sentait déjà dans l'air le froid vif de l'automne proche. A la gauche de Lee, une petite rivière aux eaux bouillonnantes semblait rire sous cape ; à sa droite, se dressait la haute levée de terre du remblai où les rails luisaient comme des rubans de glace parallèles...
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Soumis le 02/01/2015 par LeJugeW