Les réveils sont difficiles pour Eric Darrieux, un flic grenoblois sérieusement porté sur la bouteille. Ce mois glacial de janvier s'annonce encore plus éprouvant que les autres pour le policier, puisque trois gamins ont disparu d'une manière assez étrange. Le commissaire de la ville a mis plusieurs hommes sur l'affaire, et Darrieux décide d'enquêter en parallèle. Une enquête qui l'entraîne du côté du quartier des Eaux-Claires, où il a grandi...
Dès les premières lignes, Marin Ledun nous met dans l'ambiance. Son histoire sera glauque, noire, froide. Tout comme ce quartier de Grenoble parfaitement dépeint par l'auteur. Dans cette ambiance malsaine et pesante, on comprend tout de suite pourquoi le héros est à ce point paumé. On suit son enquête avec attention, on voudrait qu'il s'en sorte, qu'il parvienne à se dégager des brumes de l'alcool et qu'il retrouve toute sa lucidité.
Car l'enquête de Darrieux est difficile : les témoins lui cachent des choses, certaines pistes ne mènent nulle part, ses collègues lui mettent des batons dans les roues. Mais il continue à avancer, toujours, pour trouver le responsable de ces disparitions d'enfants. Comme lui, le lecteur nage en plein brouillard, cherche à comprendre, et finira par découvrir la vérité.
Le thème du livre, la pédophilie, un sujet sensible, est traité ici d'une manière particulièrement intelligente. Certaines scènes sont dures, mais elles servent toujours le récit.
En fermant le livre, on pense à Hématome, de Maud Mayeras, ou Shutter Island, de Dennis Lehane. Deux autres polars à mi-chemin entre roman noir et thriller. Ces romans qui savent surprendre le lecteur, le faire vibrer et installer une atmosphère pesante et oppressante... Modus Operandi en fait définitivement partie.
Les réveils sont difficiles pour Eric Darrieux, un flic grenoblois sérieusement porté sur la bouteille. Ce mois glacial de janvier s'annonce encore plus éprouvant que les autres pour le policier, puisque trois gamins ont disparu d'une manière assez étrange. Le commissaire de la ville a mis plusieurs hommes sur l'affaire, et Darrieux décide d'enquêter en parallèle. Une enquête qui l'entraîne du côté du quartier des Eaux-Claires, où il a grandi...
Dès les premières lignes, Marin Ledun nous met dans l'ambiance. Son histoire sera glauque, noire, froide. Tout comme ce quartier de Grenoble parfaitement dépeint par l'auteur. Dans cette ambiance malsaine et pesante, on comprend tout de suite pourquoi le héros est à ce point paumé. On suit son enquête avec attention, on voudrait qu'il s'en sorte, qu'il parvienne à se dégager des brumes de l'alcool et qu'il retrouve toute sa lucidité.
Car l'enquête de Darrieux est difficile : les témoins lui cachent des choses, certaines pistes ne mènent nulle part, ses collègues lui mettent des batons dans les roues. Mais il continue à avancer, toujours, pour trouver le responsable de ces disparitions d'enfants. Comme lui, le lecteur nage en plein brouillard, cherche à comprendre, et finira par découvrir la vérité.
Le thème du livre, la pédophilie, un sujet sensible, est traité ici d'une manière particulièrement intelligente. Certaines scènes sont dures, mais elles servent toujours le récit.
En fermant le livre, on pense à Hématome, de Maud Mayeras, ou Shutter Island, de Dennis Lehane. Deux autres polars à mi-chemin entre roman noir et thriller. Ces romans qui savent surprendre le lecteur, le faire vibrer et installer une atmosphère pesante et oppressante... Modus Operandi en fait définitivement partie.