Un doux parfum de mort

(Un dulce olor de muerte)

6 votes

  • 7/10 Un roman original avec un assassin qui reste mystérieux jusqu'au bout et un meurtre qui entraine des conséquences inattendues dans ce petit village mexicain.

    29/05/2022 à 06:56 Grolandrouge (1580 votes, 6.6/10 de moyenne) 3

  • 8/10 Un roman noir envoûtant, sur les codes d'honneur, dans un village perdu aux fin fonds du Mexique. Le jeune Ramon se trouve embarqué, malgré lui, dans une traque, une vengeance, qui n'est pas vraiment la sienne, mais qu'il endosse, sous le poids de la pression du groupe, mais aussi par ses sentiments confus envers la victime poignardée, Adela, une jeune femme secrètement aimée, à qui il se trouve fiancé, en transportant son cadavre dénudé. L'écriture est fluide, le roman est court, un très bonne découverte d'un auteur, plus connu pour ses scénarios de film à grand succès.

    11/11/2019 à 09:11 Polarbear (873 votes, 7.7/10 de moyenne) 8

  • 7/10 Un doux parfum de mort flotte sur les coins les plus reculés du Mexique, pays de couleurs et de fièvre.
    Loma Grande, village oublié, va être sorti de sa torpeur par des cris d'alerte. le corps d'une jeune femme, Adela, est retrouvé nu gisant dans une mare de sang. Ramón, seize ans à peine, en voulant préserver la troublante et dérangeante nudité de la défunte va devenir l'objet d'une folle rumeur. Les villageois constatent son émoi et l'attribue à des sentiments profonds qu'il nourrissait pour cette jeune fille. Les autorités locales, peu enclines à se mouiller dans la résolution d'affaires sordides, vont laisser le jeune homme s'occuper de cette tâche funeste. A Loma Grande, on lave le sang par le sang. D' adolescent tout juste sorti de l'enfance, Ramón devra se convertir en chasseur. Et le voilà partagé entre le désir ressenti pour Adela et son envie de clamer haut et fort la vérité... Mais il existe des brûlures bien plus ardentes que celles du soleil... Amour et Désir vont serpenter dans ce village blessé et répandre leurs venins au sein d'une galerie de personnages enfiévrés. de la femme adultère au mari violent et alcoolique, du flic véreux aux parents anéantis de Adela...Tous réclament vengeance.
    Guillermo Arriaga nous livre ici un roman aride et fort. Plus peintre qu'écrivain, il esquisse des portraits de personnages réalistes et sans concession. On perçoit dans son écriture, le Mexique inconnu du grand public, bien loin du folklore attrape touriste. Cet auteur a écrit les scénarios de 21 grammes, de Babel et du magistral et dérangeant Amours Chiennes (Amores Perros) de Alejandro Gómez Iñáritu . Un Doux parfum de mort est un calque de ces scénarios. Tout y est : l'ambiance pesante, les personnages forts et blessés, les histoires imbriquées et le récit sinueux. le Mexique de Arriaga sent bel et bien la sueur, le stupre, la bière chaude et la mort... C'est un pays de misère, où les hommes sont aussi meurtris et desséchés que la terre, où les femmes perdent leur fraîcheur avant d'avoir eu le temps de vieillir et où les enfants ont peu de chance de devenir adultes.

    20/01/2016 à 07:59 BillieWild (24 votes, 8.2/10 de moyenne) 3

  • 6/10 Une qualité d'écriture indéniable, mais il a manqué ce petit quelque chose pour que j'accroche complètement.

    02/11/2013 à 10:53 Ssarlotte (522 votes, 7.1/10 de moyenne) 2

  • 7/10 Arriaga, c’est le scénariste des films Babel, 21 grammes, Amores perros, Trois enterrements … Il livre dans Un doux parfum de mort un roman picaresque et tragique. Tragique car tout commence par la découverte du cadavre d’une jeune fille. Comme d’habitude, l’auteur met alors en place les protagonistes et les paramètres qui conduiront au dénouement. Picaresque car il dresse des portraits de femmes et d’hommes avec une encre acide et ironique. Ces caractères hauts en couleur conduiront ce vaudeville, entre amour et mort, à un dénouement aussi brutal que son début. Entre deux noirceurs, celle de l’humour et celle de l’histoire, c’est la première qui l’emporte. On sourit donc franchement en lisant les improbables aventures amoureuses de Ramon et Adela.

    15/04/2010 à 11:24 Surcouf (400 votes, 7.3/10 de moyenne) 4

  • 7/10 Fatalité est le mot qui peut résumer ce roman. Dans le pur style sudaméricain, il nous rappelle Cronique d'une mort annoncée.

    30/06/2008 à 21:55 Mamen (492 votes, 7.8/10 de moyenne) 3