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7/10 Je profite de la sortie de New York Cannibals pour relire ce titre pour lequel je n'avais pas voté ici. Pavel est tatoueur dans le New York des seventies. Pour arrondir ses fins de mois, il brosse des portraits robots pour la police. Celle-ci enquête actuellement sur "Bad Santa", un tueur en série qui égorge et viole des femmes incognito dans les ruelles de Big Apple. On s'en doute assez vite, Pavel va se retrouver tristement impliqué dans cette histoire. Parallèlement, on suit sa terrible enfance dans un goulag de la Kolyma (région reculée de Sibérie), dans lequel il a été déporté avec ses parents, accusés d'espionnage. Le dessin de François Boucq est superbe mais c'est très dur par moments (à ne pas mettre dans toutes les mains). Le scénario est intéressant, avec ces allers-retours dans le temps mais, comme Polarbear, j'ai trouvé la fin en demie-teinte.
27/07/2021 à 17:33 Hoel (1164 votes, 7.6/10 de moyenne) 2
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8/10 Une BD très agréable à parcourir, grâce à un dessin très riche, stylé, expressif de Boucq, que je découvrais (il n'est jamais trop tard pour bien faire). Le scénario de Charyn est habile dans la construction, on traverse des époques, des lieux aussi opposés que le Goulags d'après Guerre et le New York des années 70. Seule la fin m'a laissé un peu perplexe comme si l'auteur n'avait pas su terminer ce récit au réalisme cru.
01/02/2020 à 12:06 Polarbear (883 votes, 7.7/10 de moyenne) 2
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7/10 Intéressant , mais je trouve que le récit manque un peu d'intensité.
08/04/2017 à 17:27 gamille67 (2431 votes, 7.3/10 de moyenne) 1
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9/10 Boucq et Charyn forme un duo efficace et nous livre une histoire qui en 80 pages environ nous fait passer du New York de 1970 à la Russie de l'après Seconde Guerre mondiale. Le lien entre ces deux époques, c'est Paul, tatoueur renommé qui aide la police en dessinant des portraits robots mais aussi avec ses talents quasi magiques de physionomiste. Et Paul se souvient de sa déportation dans un goulag russe avec ses parents, accusés d'espionnage. C'est là, doué comme son père pour le dessin, qu'il apprendra l'art du tatouage et rejoindra les rangs d'un clan mafieux. Les deux auteurs dresse le portrait d'un homme meurtri qui parvient à revivre grâce notamment à l'amour. Le tatouage donne à lire les instants cruciaux de la vie du tatoué, le clan auquel il appartient, ses faits d'armes, ses amours... et peut dans une certaine mesure se rapprocher de la bande dessinée.
25/11/2015 à 08:31 LeeWeel (357 votes, 7.9/10 de moyenne) 2
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7/10 Le duo d'auteurs à l'origine de "La bouche du diable" se reforme, et c'est une nouvelle réussite. L'intrigue alterne le New-York des années 1970 où sévit un tueur en série de jeunes femmes et le goulag à la fin des années 40 sous Staline. C'est cette partie qui passionne le plus car on découvre l'organisation et la survie au sein de cet enfer. Le personnage de Pavel, son don pour le dessin et par la force des choses pour la tatouage, est parfaitement brossé et attachant.
16/01/2015 à 14:56 zonedead (417 votes, 7.4/10 de moyenne)