Ce sont plusieurs enfants que l’on retrouve morts dans les alentours de la ville de Sens. Le point commun, en plus du jeune âge des victimes, est qu’ils étaient issus de la notabilité locale. Serait-ce une vengeance ? L’œuvre d’un tueur en série ? D’une vague de suicides ? Luc Mandoline est bien décidé à tirer cette sordide histoire au clair.
Cet ouvrage issu de la série consacrée à l’Embaumeur est un pur régal de noirceur. On y retrouve avec plaisir notre thanatopracteur préféré, toujours aussi charmeur et direct, obstiné dans sa quête de la vérité, et entouré de ses camarades Sullivan Mermet, ancien légionnaire, et Elisa Deuilh, l’incendiaire journaliste rousse. Jacques Saussey s’est glissé avec facilité – et indéniablement avec un plaisir communicatif – dans la peau de l’Embaumeur, comme l’ont fait avant lui, entre autres, Michel Vigneron, Maxime Gillio ou Jess Kaan. Son style, abrupt et efficace, séduit de la première à la dernière page. L’intrigue est également très réussie, et ce ne sont que les ultimes pages de ce livre écrasé de dureté qui offriront la résolution complète de l’histoire.
Environ cent-vingt pages d’une lecture efficace et prenante, saturées de ténèbres et de suspense, pour probablement l’un des opus les plus sombres de la série, ce qui n’exclut pas un humour de bon aloi et des moments de franche rigolade, tels des coupe-feux au beau milieu d’un incendie. On ne peut que remercier Jacques Saussey pour ce moment de fièvre passé au côté de l’un des personnages récurrents de la littérature policière française les plus atypiques qui soient.
Ce sont plusieurs enfants que l’on retrouve morts dans les alentours de la ville de Sens. Le point commun, en plus du jeune âge des victimes, est qu’ils étaient issus de la notabilité locale. Serait-ce une vengeance ? L’œuvre d’un tueur en série ? D’une vague de suicides ? Luc Mandoline est bien décidé à tirer cette sordide histoire au clair.
Cet ouvrage issu de la série consacrée à l’Embaumeur est un pur régal de noirceur. On y retrouve avec plaisir notre thanatopracteur préféré, toujours aussi charmeur et direct, obstiné dans sa quête de la vérité, et entouré de ses camarades Sullivan Mermet, ancien légionnaire, et Elisa Deuilh, l’incendiaire journaliste rousse. Jacques Saussey s’est glissé avec facilité – et indéniablement avec un plaisir communicatif – dans la peau de l’Embaumeur, comme l’ont fait avant lui, entre autres, Michel Vigneron, Maxime Gillio ou Jess Kaan. Son style, abrupt et efficace, séduit de la première à la dernière page. L’intrigue est également très réussie, et ce ne sont que les ultimes pages de ce livre écrasé de dureté qui offriront la résolution complète de l’histoire.
Environ cent-vingt pages d’une lecture efficace et prenante, saturées de ténèbres et de suspense, pour probablement l’un des opus les plus sombres de la série, ce qui n’exclut pas un humour de bon aloi et des moments de franche rigolade, tels des coupe-feux au beau milieu d’un incendie. On ne peut que remercier Jacques Saussey pour ce moment de fièvre passé au côté de l’un des personnages récurrents de la littérature policière française les plus atypiques qui soient.