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9/10 Un 4 mars appartenant déjà au printemps, Maigret reçoit un courrier anonyme l’informant qu’un crime va avoir lieu. Où, qui, quand, comment ? Enigme. Remontant la piste du papier utilisé, il aboutit à l’appartement de maître Parendon, avocat spécialisé en droit maritime. Comparé à un gnome, l’homme ne présente guère d’intérêt à part son obsession pour l’article 64 du code pénal. Sera-t-il la victime de son épouse ? De sa maîtresse ? De l’un de ses deux enfants ? De ses domestiques ? A moins qu’un rebondissement inattendu ne survienne.
J’ai, une fois de plus, adoré ce roman de Georges Simenon. On y retrouve la patte unique de l’écrivain belge : écriture sèche et acide, roman court, une psychologie de haute volée malgré l’immense économie de mots, des personnages croustillants, et une intrigue forte et crédible. Ici, ce qui retient l’attention à mon avis, ce sont les protagonistes, à vif et si mal assortis, notamment maître Parendon, tarte comme ça n’est guère possible, à l’esprit chancelant et au physique fragile dixit son épouse, mais surtout cette dernière : froide, moins maîtresse de maison que despote à peine éclairée, presque castratrice, et à l’âme plus complexe que prévu. L’épilogue est en soi un petit prodige : quelques mots, quelques phrases, à peine quelques paragraphes, fondés sur des ellipses, des sous-entendus, des non-dits, où ce fameux article 64 revient à la charge dans l’esprit embrouillé et dubitatif de notre si cher commissaire Maigret. Bref, une fois de plus, une réussite totale.12/12/2022 à 18:03 El Marco (3430 votes, 7.2/10 de moyenne) 3
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8/10 Un très bon Maigret avec de l'originalité. Un crime est annoncé par une lettre anonyme. Va-t-il se produire? Quand, qui, où? On ne sait pas. Le commissaire, avec cet art inénarrable, entre dans la psychologie et les méandres des personnages pour trouver le meurtrier d'un crime qui se produira dans le seconde partie du roman.
10/04/2018 à 21:20 xavier (853 votes, 7.8/10 de moyenne) 5