Quand les rêves se dissipent avec les années qui passent, la tentation du raccourci peut être la plus forte. Oubliés le mépris des compromissions et la transparence des sentiments. Pour Max Ripoll, ces belles valeurs s'incarnaient jusque-là chez son anarchiste de père et sa petite Lou qu'il adore. Mais l'illusion d'un bonheur à portée de main le fait basculer tout d'un coup. Le destin a les traits de Catherine, une belle bourgeoise qui lui fait miroiter l'échappée à son train-train de détective à la petite semaine. C'est pour elle qu'il décide de jouer sa partition en solo. Mais le saxo ne tarde pas à s'emballer et ses accents free balancent entre enfer et paradis... Max, il n'est pas le seul, a juste oublié cette évidence énoncée par le grand Sigmund : on ne peut choir de ce monde...
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Soumis le 08/11/2014 par El Marco