Le plaisir d’écrire n’est pas chez moi une passion tardive. J’ai toujours éprouvé le besoin de transcrire les histoires qui naissent dans les méandres de mon imagination. Je les lisais à mes camarades de classe ou même aux copains de régiment qui partageaient mon quotidien pendant mon année de Service militaire. De simples nouvelles au début, je suis passé aux romans.
Mes fictions sont truffées de détails historiques réels, de descriptions géographiques précises, de portraits psychologiques fouillés pour les personnages.
J’effectue avec rigueur les recherches nécessaires pour créer un cadre solide et authentique, héritage probable de mon passé de juriste, mais c’est pour mieux laisser couler le récit librement dans cet environnement, à la manière d’une rivière dont on ne sait pas exactement où elle va nous mener.
Car il faut surprendre, séduire, emmener le lecteur dans un univers où il s’évade de sa propre réalité, sinon, à quoi bon écrire ou lire un roman ?