Rob Roberge vit dans le sud de la Californie.
Quand il n’est pas occupé à écrire ou à jouer (et parfois chanter) dans un de ses trois groupes de garage/rock/punk de L.A., ou encore à enseigner la création littéraire, Rob aime bricoler des amplis vintage ou des sex-toys des années 1920.
Il est l’auteur des romans Panne sèche (Gallimard/Série Noire, 2006) et Drive (non traduit en France), et publie des nouvelles dans de nombreuses revues dont le magazine de charme Penthouse.
Si Roberge refuse de parler de ses livres en termes de sens ou de thèmes, c’est qu’à ses yeux l’écriture est un moyen de mieux se connaître et que la littérature doit être vivante, elle doit être une expérience à vivre pour les lecteurs comme pour l’auteur.
La Tête à l’envers, les pieds au mur, son premier recueil de nouvelles paru chez 13e Note Éditions en 2012, met en scène familles sclérosées et gueules cassées avec un humour toujours noir.
Souvent comparé à Bukowski et Denis Johnson, beaucoup de critiques, lecteurs et écrivains déplorent que Rob Roberge ne soit pas davantage lu et reconnu comme l’une des plus grandes voix de la littérature américaine contemporaine.