Augusto De Angelis

28/06/1888 — 18/07/1944

Selon le Dictionnaire des littératures policières de Claude Mesplède, Augusto De Angelis (1888-1944) est « sans doute le plus grand parmi les auteurs de romans policiers italiens d’avant-guerre ». Issu d’une famille aisée, il fit des études de droit, mais préféra s’occuper de littérature, de théâtre et de journalisme. Passionné de littérature policière, il s’occupa de la collection « Collezione Poliziesca » aux éditions Ariete de Milan à une époque (1938) où le régime fasciste avait officiellement nié l’existence du crime. Hostile à l’idéologie dominante, il fut, au début de la République de Salo, emprisonné à Como et, affaibli par les mauvais traitements et la maladie, en mourut. Les circonstances de son décès n’ont jamais été officiellement éclaircies.
Redécouvert ces dernières années, De Angelis est devenu un auteur culte. Son héros, le commissaire De Vincenzi, est un policier cultivé qui lit les Epîtres de saint Paul, La Ballade de la geôle de Reading d’Oscar Wilde, Platon et D.H. Lawrence. « Il est fasciné par les mystères de la psyché, attentif aux variations de ton et de comportement les plus subtils, sensible aux atmosphères. Son approche psychologique est souvent imprégnée d’un remarquable goût de l’esthétique auquel le romancier donne parfois un ton fantastique et surréaliste. » (Dictionnaire des littératures policières)

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