Bien qu’il ait vu le jour au Sri Lanka, c’est à Hong-Kong que, depuis qu’i y a passé sa lune de miel en 1987, Nury Vittacchi exerce ses multiples talents : écrivain (publié des Etats-Unis à l’Australie en passant par la France, l’Allemagne ou l’Italie), professeur, journaliste, spécialiste du fengshui, fondateur d’un festival international de littérature, ce concentré d’humour aux allures de gourou pop a donné naissance au polar fengshui, incarné par deux personnages aussi opposés que hauts en couleurs, le vieux maître chinois C. F. Wong et sa toute jeune stagiaire occidentale Joyce McQuinnie.
Invariablement vêtu à l’asiatique, avec chemises à col mandarin et vestes à la Nehru –« je milite pour l’Asie. Les cravates sont un truc d’impérialiste occidental pour couper la circulation vers le cerveau »- ce petit homme mince et chauve possède par ailleurs un indéniable charisme qu’il vérifie notamment auprès des lycéens et étudiants qui bénéficient de ses fréquentes et populaires conférences.