Après des études catastrophiques, suivies d’une carrière cataclysmique dans la publicité, François Coulaud est devenu dessinateur de BD et de livres pour enfants à partir de 1995. C’est dire s’il n’est pas jeune. Il a créé une maison d’éditions « Splogofpft » (Comment peut-on inventer un nom pire, nul ne le sait et nul ne veut essayer). Il dessine des personnages absurdes à gros nez auxquels personne ne comprend rien. Il gribouille aussi des histoires de monstres et de sorcières uniquement destinées à faire peur aux bambins, à leurs mamans et à leurs grand-mères. En 2009 il commence à dessiner des femmes dans le style des dessins de mode des années cinquante. Comme il le dit : « Quel but dans la vie pourrait-on avoir si ce n’est les Monstres, les femmes et les bonhommes à gros nez ? » En 2010 il écrit un premier bouquin et en commettra plusieurs autres par la suite. Il paraît que certains les ont lus, mais certains n’ont rien à faire de leurs journées. Notons qu’il est l’auteur de deux romans policiers avec un personnage aussi amusant que lamentable, Franck Baluze, un détective privé qui lui ressemble beaucoup mais en moins pire. Accessoirement, il joue du piano… C’est dire si ce type touche à tout… alors faites attention quand même. Pour compléter ce portrait, notons qu’il déteste le bricolage, le jardinage, la mécanique… et le foot (surtout le foot). En un mot François Coulaud est non seulement particulièrement inutile mais aussi particulièrement peu fréquentable. Ce qui est étonnant, c’est qu’il paraît que les femmes adorent les types peu fréquentables. Allez comprendre…