Pascal Neufville est tombé dans l’écriture par goût, mais surtout par hasard. Il avait toujours couché ses idées sur le papier. Pour son métier, et pour son plaisir. Mais de là à rédiger des romans…
C’est pourtant ce qui lui arrivera. Avant de disparaître, sa mère avait laissé quelques notes de sa vie de fillette à la campagne dans les années trente. Pascal en a fait un livre. Puis ce sera son autobiographie, titrée «Les Petits Oiseaux Noirs». Et le doigt était dans l’engrenage…
Suivra un premier roman, «Homicide au Bloc Opératoire», dans lequel un chirurgien se défend d’avoir assassiné une de ses patientes. Les personnages, les décors et les situations avaient été puisés dans les souvenirs de Pascal lorsque, durant près de trente ans, il accompagnait les praticiens dans l’exercice de leur art.
Puis viendra «Voutes Kidnappées». Quand, dans une modeste ville de province, les notables se réunissent au manoir pour déguster le cigare, une jeune fille est kidnappée à proximité. Un huis clos à l’anglaise où tous les protagonistes sont des suspects potentiels.
Son troisième polar est un flash-back dans les années 70 : «Fac-Similé» raconte l’histoire d’un jeune homme retrouvé mort sur le campus universitaire. L’inspecteur Dubourg est chargé de l’enquête, mais le choc des cultures est violent. Lui est un flic «à l’ancienne» alors que règne dans les couloirs de la fac un relent de «mai 68». Contre toute attente, notre policier va faire la connaissance d’un impertinent étudiant qui l’aidera à résoudre cette affaire. Une plongée dans l’ambiance des «pattes d’eph», des cheveux longs, des Renault 12 et de Léon Zitrone à la télé…