1944
José Herbert est né à Aniche en 1944. Il fréquenta l’Ecole Normale de Douai pour devenir ensuite instituteur à Vred, puis Auberchicourt, enfin, à partir de 1975, directeur d’école et secrétaire de mairie à Wambaix, petit village du Cambrésis. Il est maintenant installé à Loos en Gohelle. Il publie aux Editions Atria un premier roman, l’instituteur impertinent, qui raconte avec humour, pittoresque et tendresse, une vie professionnelle exceptionnelle.
Son deuxième roman, signé la grande faucheuse, est une pure loufoquerie. Imaginons un couple singulier. Lui, c’est Viktor, enseignant à la retraite. Elle, c’est Samantha, la grande faucheuse, la Mort allégorique, trimballant sa faux au hasard des vies à faucher. Samantha se déplace en mobylette, possède un téléphone portable, se nourrit de salades. Nos deux héros se rencontrent fortuitement, s’aiment et décident de nouer une relation forte et durable qui va les entraîner dans l’espace et dans le temps.
José Herbert nous livre ici une comédie satirique, burlesque, déjantée, inspirée par de nombreux faits divers dans lesquels il puise la matière à son imagination débridée. Loin d’être une farce morbide, le roman est sans nul doute un hymne à la joie de vivre. L’écriture emprunte au vocabulaire ancien des mots tombés en désuétude, que l’auteur veut réhabiliter, en réaction à l’habitude que nous avons d’utiliser trop facilement les mots anglo-saxons.
Le troisième roman, « la messe bleue », est une démarche tout à fait personnelle. Il s’agit d’un témoignage. Lola, la petite fille de José, est née le 20 janvier 2009 avec une maladie très rare, la maladie de Hirschsprung. Elle n’a ni grêle ni côlon valide. Elle est soumise à la nutrition artificielle, dite parentérale, 12 heures par jour et possède une iléostomie sur le ventre. José raconte les bouleversements familiaux, les progrès de la petiote, le comportement exceptionnel des parents qui doivent, matin et soir, effectuer le soin de la messe bleue, à savoir brancher le soir et débrancher le matin Lola à la machine et à la poche de nutrition artificielle. En même temps, José a créé un blog qui permet aux lecteurs de suivre les progrès de « sa petite princesse ».