1957
Éric Cartier se définit lui-même comme un autodidacte voyageur ! En 1989, sur un scénario de Naegelen, il signe La Mer à boire dans la collection « X » des éditions Futuropolis. Cette même année, de nouveau avec Naegelen, il s’essaie un court temps à la science-fiction avec Caste Magnétique, un ouvrage paru aux Humanoïdes Associés. À la suite d’un long séjour aux États-Unis, il illustre Tompkins Square Santera, une histoire se déroulant dans les bas-fonds new-yorkais, imaginée par James Rose et publiée chez Rackham. Alors qu’il se trouve en Jamaïque, il autoproduit Flip in Paradise. Adoptant dès cette époque un graphisme plus humoristique, plus dynamique, il rentre en Europe et entame une collaboration avec Zenda qui se traduit par le Pigeon Maltais, puis Epices and Love, deux albums édités en 1991 et 1992. En 1993, il s’associe avec Joan et fonde l’association Stakhano International, spécialisée dans la production de petits ouvrages et dans la réalisations d’expositions. Au fil des ans, il y conçoit des recueils comme Mekong King, Sing Sing Song ou un manuel de sérigraphie destiné à Anagraphis. Tout en menant ses activités d’éditeur, il participe aux différents travaux « stakhanovistes », repris dans les collectifs Tutti Frutti Music, Tutti Frutti PinUp et Europiccolo, Tous différents, tous égaux – ce dernier recueil étant co-réalisé par le Conseil de l’Europe. Parrallèlement, il collabore au journal de Spirou avec divers récits regroupés dans l’album Flip, l’ami des voisins, édité par Alien (Association littéraire enfantine de Solliès-Ville). Rapide et instinctif, le graphisme d’Éric Cartier témoigne d’un indéniable plaisir de dessiner.