Med.SoB

55 votes

  • Fidèle au poste

    Amélie Antoine

    10/10 C’est avec ce livre que j’ai découvert l’auteur. Vous connaissez la suite, je vais probablement lire ses autres œuvres car non seulement elle a le don de nous donner l’impression d’être dans une spirale où on n’arrête pas de tourner sans tout comprendre jusqu’à ce qu’elle décide de nous révéler la vérité, mais aussi parce qu’elle a une plume fluide et facile à lire ce qui nous fait apprécier encore plus l’histoire.

    01/03/2018 à 11:43 4

  • 7 jours à River Falls

    Alexis Aubenque

    7/10 Après avoir lu « Des larmes sur River Falls » qui est le troisième volet de cette saga, ce fut un véritable coup de coeur livresque ! Comment ne pas chercher à lire les autres tomes de cette Saga ! Heureusement que les histoires sont séparées, hormis quelques détails que vous remarquerez si vous les lisez 😉

    Bref, parlons de l’histoire… On est à River Falls, un gros bourg où tout le monde y mène une vie tranquille. C’est pourquoi que le Shérif Logan l’a choisi en laissant derrière lui Seattle et ces enquêtes à n’en plus finir… mais ce que Logan fuyait se produit lors d’un soir de printemps où deux étudiantes ont été retrouvées sauvagement assassinées. Tout pousse à croire qu’il s’agit de l’oeuvre d’un serial-killer.
    L’affaire fait tout de suite la une des journaux ; il s’agit de quelque chose dont les habitants de River Falls n’y étaient pas habitués. C’est pour cela qu’il fallait y remédier le plus vite possible en mettant tout l’effectif du commissariat et en faisant appel à la profileuse la plus douée de Seattle ; Jessica Hurley qui n’est autre que l’ex du shérif Logan (Ce dernier l’avait quitté après l’avoir appelé pour lui dire : Jessica, c’est fini entre nous. Comme ça, sans la moindre explication. Et est parti pour River Falls)…. je ne vous en dis pas plus :p

    Alexis Aubenque a ce quelque chose qui vous accroche dès le début de l’histoire. Je comprends maintenant pourquoi on le surnomme Le Harlan Coben Français. Il nous fait visiter la ville, nous présente ses protagonistes qui sont très bien construits, on n’a dans aucun moment l’impression d’être dans le cliché, puis nous plonge dans une enquête digne d’un bon polar. On se demande sans cesse qui est le prochain dans la liste de ce meurtrier ? S’agit-il de crimes passionnels ou est-ce que le meurtrier choisit ses victimes selon certains critères ? Et comment vont, Logan et Jessica, mettre la main sur ce tueur ? Et pourquoi pas savoir la raison qui les a séparés…

    C’est avec satisfaction que je referme ce livre. Il s’agit en fait du premier tome de la saga « Les enquêtes de Mike Logan et Jessica Hurley » dont on peut lire les volets séparément.

    Du suspense, des meurtres, une enquête et pour donner plus de vie à l’histoire, quoi de mieux qu’une douloureusement histoire d’amour ?

    Une saga qui mérite vivement d’être lue !

    15/02/2019 à 08:33 2

  • Des larmes sur River Falls

    Alexis Aubenque

    9/10 Quoi de mieux qu’une découverte d’un nouvel auteur. Et oui ! C’est grâce à ce livre que j’ai fait la connaissance de Alexis Aubenque. Plus tard j’ai découvert qu’en fait c’est le deuxième tome d’une saga. Heureusement qu’on peut lire chaque tome indépendamment.

    Alexis Aubenque nous offre ici une histoire qui ne peut que nous captiver. Plus on progresse, au fil des chapitres, plus l’intrigue est corsée. Et ça se déroule sur River Falls, une ville qui m’était inconnue avant mais d’après les descriptions de l’auteur elle mérite d’être visitée. Bref, revenons à l’histoire. River Falls est une ville tranquille où la loi est maintenue grâce au shérif Mike Logan. Mais ce calme est balayé un soir où le corps d’un fermier est retrouvé crucifié comme un vulgaire épouvantail. Qui peut commettre un tel crime ? Est-ce un nouveau tueur en série ? Ou un simple règlement de compte ?

    En plus de l’intrigue qui est magnifiquement menée, Aubenque donne à chaque personnage un caractère, si bien étudié qu’on s’y attache, et un rôle très important sur le déroulement de l’histoire. Je ne vous en dit pas plus, je vous invite à le lire vous ne serez pas déçus 😉

    Quant à la plume de l’auteur, je dirais que c’est ce qu’on a envie de retrouver dans un bon thriller ; légère, facile à lire et accrochante.

    Je vais sûrement lire ses autres livres désormais ^^

    Un grand merci aux éditions Bragelonne pour cette magnifique découverte.

    28/08/2018 à 00:11 4

  • Bad Man

    Dathan Auerbach

    5/10 Avoir le titre de « Successeur de Stephen King » n’est pas un fardeau léger ! Parce que, comme il est peut-être le cas de nombreux d’entre ceux qui ont lu ce livre, j’ai décidé à le lire après avoir lu le résumé et la phrase où on compare Dathan Auerbach à Stephen King. Et pour tout vous dire, je ne vois pas ce qu’ils ont en commun !
    Mais cela ne veut pas dire que j’ai été déçu, non ! Juste que je n’ai pas trouvé de ressemblance entre les deux écrivains.

    L’histoire se déroule en Floride du nord. Sortis pour se ravitailler au magasin de la ville, Ben, 15 ans, avait du mal à supporter les supplices de son petit frère âgé de trois ans, Eric, qui n’arrivait pas à se tenir tranquille. Vous savez comment sont parfois les mômes, en gros, parfois ils font tout pour vous faire perdre patience, et quand ils y arrivent pas, il vous demande de les raccompagner aux toilettes, un besoin urgent.
    Ben a fini par céder devant les protestations de son petit frère et l’a raccompagné aux toilettes. Mais pendant un bref moment, quelques petites secondes où Ben tentait de nettoyer le jouet de son petit frère, ce dernier disparaît, sans laisser de trace…
    Cinq ans plus tard, Ben est recruté au magasin. Mais toujours tourmenté par la disparition de son petit frère, Ben est persuadé que s’il y a une chance de retrouver son frère, il doit chercher là où le cauchemar a commencé, dans ce magasin.

    Les premières pages du livre nous emmènent dans une ligne droite, un suspens qui augmente crescendo pour rester stagné pendant de longs chapitres. Les rebondissements diminuent et on se retrouve face à des blocs de textes descriptif qui, selon moi, on peut s’en passer (par exemple, il y avait plusieurs pages consacrés au fonctionnement de la presse à balles de carton, ou encore des descriptions du magasin). Certes, les passages descriptifs sont essentiels, surtout pour un bon thriller, mais pour dans ce livre c’était un peu trop pour moi. Sans parler des bavardages inutiles entre Ben et ses camarades du magasin. Auerbach prend son temps avec l’histoire, ce qui a fini par tuer l’ambiance qu’il a créé au début.
    J’ai continué sa lecture dans l’espoir que l’histoire devienne un peu plus en phase avec ce à quoi je m’attendais. J’ai commencé à pensé qu’il y aura peut-être des réponses, d’autres éléments pour re-booster le mystère mais ce n’est qu’arrivant vers la fin que ça se produit. Je ne sais pas si vous appréciez une telle structure pour une histoire, mais ça n’a pas fonctionné pour moi. J’aurais préféré que le livre soit moins court, en mettant un peu plus en valeur l’intrigue.

    Par contre, j’ai beaucoup apprécié le fait que le fait que l’histoire se déroule dans les années 80 ou 90, même si cela n’a jamais été précisé. Une époque sans téléphones cellulaires ni appareils photo numériques. J’adore les livres dans ces contextes car cela rend les choses beaucoup plus compliquées. Vous n’avez aucun moyen de rechercher des rapports de police sur Google ou de prendre une photo d’une personne suspecte sur votre téléphone.

    En fin de compte, je ne peux pas recommander BAD MAN, mais je ne peux pas ne pas le déconseiller non plus. Cela dépend vraiment de ce que vous aimez en tant que lecteur.

    01/04/2019 à 00:04 2

  • Les voisins d'à coté

    Linwood Barclay

    9/10 Mon premier livre lu de Linwood Barclay et ce fut un véritable page-turner ! Du suspense, du mensonge, de la trahison et de faux-semblants : tous les ingrédients pour un thriller psychologique qui vous laissera éveillé bien tard dans la nuit !

    L’histoire commence chez les Langley où Derek faisait ses au revoir à son ami qui partait en famille passer quelques jours de vacances. Mais Derek, comme tous les ados, n’est pas aussi innocent que ça et avait une idée derrière la tête ; Celle d’utiliser la maison de ses voisins comme un lieu privé où il pourra passer du temps tranquille avec sa petite amie une fois que les Langley partiront.
    Le plan était simple : Leur dire au revoir, faire semblant de partir puis se cacher au sous-sol le temps que les Langley quittent leur maison.

    Mais les choses ne se passent pas comme l’espérait Derek, car quelques minutes après avoir démarré, les Langley reviennent chez eux. Mme Langley ne se sentait pas en forme pour ce voyage. Ils ne partiront que le lendemain.
    A peine rentrés chez eux, Derek entend de nouveau quelqu’un qui frappe à la porte. La porte s’ouvre, la voix de Mr Langley qui s’élève puis des coups de feu. Il entend la porte se refermer après l’individu et puis le silence…
    Quelqu’un est venu et a assassiné toute la famille, et Derek a tout entendu…

    Dès le début, ce livre m’a complètement happé, c’est très bien écrit, c’est mystérieux, on a l’impression d’assister à un film. C’est très descriptif, on a le sentiment d’être au sous-sol avec Derek. Cet incident nous amènera également à se poser toutes sortes de questions, par exemple; qui a assassiné les Langley ? est-ce à cause du travail de Mr Langley qui est avocat ? comment Derek pourrait expliquer ce qu’il faisait à l’intérieur de la maison sans paraître suspect ? comment tout ça va-t-il se terminer ? et bien d’autres questions.

    Le livre est pour la plupart raconté par Jim Cutter, le père de Derek. Un personnage très intéressant. Très bien développé ; un dur à cuir, rusé d’apparence mais ne manque pas d’humour ironique, de quoi divertir les lecteurs.
    C’est avec Jim Cutter que le lecteur va essayer de démêler l’histoire et y trouver un sens.

    S’il n’y avait pas le nom de l’auteur écrit sur la couverture, j’aurais soupçonné que Harlan Coben en est l’auteur. En effet, le style de Linwood Barclay est très proche de celui de Harlan Coben. Si avez lu leurs livres vous allez y remarquer des similitudes; un style fluide, plein de rebondissements qui ne laissent pas place à l’ennuie. A peine quelques mots de l’auteur et je suis tombé fan de sa plume. J’ai hâte de lire ses autres romans -sur ce point j’ai de la chance, il en a écrit 15 autres-

    Aux fans de Thrillers Psychologiques, je vous conseille de lire ce roman qui vous saisira dès les premières lignes. Car, je le répète, cet ouvrage est digne des grands Thrillers où le suspens est maintenu jusqu’à la toute fin du roman. Une réussite !

    11/07/2019 à 23:47 1

  • À fleur de peau

    James Barnaby

    9/10 Enfin un livre différent, un thriller qui traite un autre sujet que les enlèvements et les meurtres. Le genre de livre dont on s’en lasse pas et qu’on ne peut lâcher avant d’arriver à la dernière page.

    Qui aurait cru que les contes de Blanche-neige, La belle et la bête ou encore Le magicien d’Oz peuvent être, pour certains, de véritables cauchemars. Comme c’est le cas de Jane, jeune étudiante, âgée de 19 ans, souffre depuis ses onze ans de troubles psychotiques, depuis l’été où elle avait disparu pendant un mois sans garder le moindre souvenir de ce mois d’absence. Dès qu’elle visionne quelques images des films Disney elle entre spontanément en état de transe. Jusqu’ici rien d’alarmant, peut-être un bon suivi avec un bon psychologue, les choses rentreront dans l’ordre… Sauf que, les cauchemars de Jane ne vont pas s’arrêter là, car un soir, alors qu’elle est en vacances, dans une cabane près du lac, Jane revient à elle après une des fugues temporelles auxquelles elle était condamné mais, dans sa main se trouve un couteau ensanglanté, et à côté d’elle gisait par terre le corps sans vie de son beau-père.
    Tout porte à croire qu’elle est coupable. Comment une jeune fille qui adule son beau-père peut-elle le tuer ?

    Ce livre est loin d’être un simple thriller. Car à côté de l’intrigue, il traite un fait réel. Je ne vais pas en parler mais vous allez le constater quand vous lirez ce livre.
    Revenons à l’histoire. Si vous avez l’habitude de lire les thrillers, les enquêtes, cette histoire est bien différente. Car en dehors des preuves matérielles, d’autres facteur entrent en jeu. C’est comme si James Barnaby lance un défi au lecteur, un défi pour lui dire : « Vas y, essaie de deviner qui est derrière tout ça » mais croyez-moi, à la fin, vous serez surpris !
    Je pense que je devrais arrêter de vous parler de l’histoire sinon je vais finir par tout vous dévoiler. C’est ce qui m’arrive à chaque fois que je lis un très bon livre, j’ai envie d’en parler à tout le monde ^^ Par contre, je serais heureux de discuter avec vous si vous l’avez lu.

    En avançant dans l’histoire, on sent que l’auteur a fait des recherches, qu’il s’est bien informé avant de se lancer dans l’écriture de ce roman, et cela donne encore plus de poids à l’histoire. Car non seulement on est plongé dans une enquête où le mystère est au summum mais aussi on apprend, sans pour autant s’en lasser. La plume de James Barnaby ne laisse aucune place à l’ennuie.
    Et en parlant de James Barnaby. Sur la quatrième de couverture du livre on lit que James Barnaby est le pseudonyme d’un auteur français bien connu. Normal que ma curiosité a été, disons, atteinte. Et après quelques recherches sur Google j’ai fini par savoir que James Barnaby n’est autre que Edouard Brasey.

    Un livre qui mérite d’être lu et recommandé ! Un véritable page-turner où le lecteur tente tant bien que mal à percer le mystère tout au long de l’histoire mais il n’y arrive qu’une fois arrivé à la dernière page !

    01/04/2019 à 00:08 2

  • Rouge Eden

    Pierre J.B. Benichou

    8/10 J’aime quand un roman m’emmène loin, me transporte dans le temps pour me faire vivre une autre époque, une autre culture… Rouge Eden m’a rassasié !

    Le roman est un ensemble de deux histoires :

    Celle de William Birdy, celle qui m’a le plus angoissé (dont le personnage a été inspiré par Ted Bundy, un tueur en série américain qui a assassiné de nombreuses jeunes femmes durant les années 1970), condamné à mort pour le meurtre de plusieurs jeunes filles. À 48 heures de son passage à la chaise électrique, Birdy confesse ses pêchers à un prêtre qui l’accompagne pendant ces dernières heures.Que peut éprouver un homme quand il sait que ses heures sont comptées ? À quel espoir a-t-il encore le droit de s’accrocher ? Ayant peur que l’enfer soit sa prochaine destination, le tueur en série raconte au prêtre comment tout cela a commencé, comment choisissait-il ses victimes, ce qu’il le poussait à commettre ces atrocités, espérant ainsi purifier son âme…

    La deuxième (la plus intéressante à mon avis), celle de Timofey. Un professeur de la physique quantique envoyé au goulag par erreur à l’époque du régime soviétique de Staline. Dans cette histoire, Pierre Benichou nous bourre d’informations. Caressant à la fois l’histoire et la science. Expliquant ce que c’est que la physique quantique d’une façon à être comprise par un enfant et racontant avec précision comment était la vie à l’époque de Staline (on sent que l’auteur a bien cherché avant de se lancer dans l’écriture de ce roman.).

    Ce livre propulse Pierre Benichou dans la cours des grands. Avec une plume fluide et agréable à lire, l’auteur nous fait frissonner, espérer, imaginer tout au long des chapitres. J’avoue que j’ai appris beaucoup de choses en lisant ce roman, en plus de l’histoire on en sort avec des informations culturelles.

    Après une petite recherche sur le net, j’ai remarqué que, malheureusement, le livre n’a pas connu un succès médiatique et c’est bien dommage. Personnellement, je le recommande à tout lecteur qui aime s’aventurer à travers l’histoire. Pourquoi ce n’est pas un coup de cœur ? Et bien parce que tout a été parfait mais j’ai été un peu déçu par la fin, Un peu expéditive.

    Un livre que je vous invite vivement à découvrir !

    16/03/2017 à 23:32 3

  • The Cruelty

    Scott Bergstrom

    6/10 L’histoire commence avec la description de la vie de lycéenne que mène notre héroïne Gwendolyn : une fille solitaire. La nouvelle qui débarque au lycée et dont tout le monde se moque.. Âgée de 17 ans, cette dernière vit seule avec son père depuis 10 ans. Hantée pas ses souvenirs d’enfance où chaque soir elle revoit sa mère se faire poignarder juste sous ses yeux.
    Ayant aucun ami, Gwendolyn rase les murs afin d’éviter les autres élevés, jusqu’au jour où elle rencontre Terrance, une petite bouffée d’air frais dans son quotidien étouffant. Mais comme la vie, parfois, ne se contente pas de nous assommer mais cherche à nous détruire. Un soir, en rentrant chez elle, on lui annonce que son père a été enlevé.
    Deux choix s’offrent alors à Gwendolyn : partir chez sa tante en attendant que son père réapparaisse ou mener son propre enquête.
    Refusant de faire encore une fois semblant que tout va bien, elle se lance sur les traces de son père. Et c’est là que l’histoire prend de l’ampleur. On accompagne Gwendolyn en Europe où elle plonge dans un monde plein de trafiquants et rencontre personnes intéressantes qui par la suite vont la transformer chacun à sa manière en une vraie espionne (une jeune femme sévère, plus cruelle que l’adolescente qu’elle a laissée derrière elle, qui se cache, avec cynisme, derrière un masque d’une grande habileté. )
    Pour survivre elle doit suivre une seule règle que l’un des plus grands trafiquants d’armes lui répétait : « Une femme qui cherche à s’élever dans ce monde doit être encore plus cruelle que les hommes. »
    Scott Bergstrom dépeint les protagonistes et leurs crimes avec une extrême brutalité. Montrer au lecteur que ce milieu est encore plus cruel que ce qu’il imaginait.
    Certains passages sont pleins d’action, des rebondissements mais un peu trop à mon avis. J’aurais aimé qu’il y est un peu de réalité. Une jeune fille de 17 ans ne peut s’adapter rapidement à ce monde nouvellement dangereux et devenir une espionne parfaite en à peine un mois mais c’est de la fiction donc…
    Scott Bergstrom écrit à un rythme rapide, ce qui est parfaitement adapté aux événements de l'histoire. Son style d'écriture est claire, simple et fluide. Il est agréable à lire. Et surtout, Il a été en mesure d’assortir le langage et le caractère de Gwedolyn en fonction de son développement.

    07/03/2017 à 12:32 1

  • Une cruelle absence

    Jenny Blackhurst

    8/10 Décès. Amnésie. Souffrance... Une seconde chance. L'histoire comporte tous les ingrédients d'un bon thriller. Je vous le recommande vivement !

    27/09/2018 à 01:58 1

  • Oiseau de nuit

    Robert Bryndza

    7/10 « Oiseau de nuit » Vous ne trouvez pas que le titre est assez énigmatique ? Un Oiseau est un symbole de liberté et de beauté par contre, quand on dit : Nuit on pense à l’obscurité, à la noirceur,… au danger. J’avoue que le titre est la première raison qui m’a résolue à lire ce livre vu que je ne connaissais pas l’auteur avant.
    J’ai décidé alors d’y jeter un coup d’œil, alors j’ai lu le premier passage. Ma décision était vite prise :

    « Une silhouette sombre courait avec légèreté sur le sentier étroit. Ses pieds ne faisaient presque aucun bruit en frappant la terre, et elle se contorsionnait gracieusement, sans ralentir, pour éviter le contact des branches basses et des buissons qui empiétaient sur son passage. Une ombre glissant silencieusement entre les feuilles. »

    Quelques heures après, j’avais terminé sa lecture. Et ce fut une magnifique découverte.

    Un médecin a été trouvé étouffé dans son lit, les poignets attachés et un sac en plastique transparent noué autour de sa tête. La DCI Erika Foster est convoquée pour résoudre l’affaire mais quelques jours plus tard, un autre corps a été découvert, un autre meurtres, dans les même circonstances. Les victimes sont tous des hommes célibataires, respectés par leur entourage et minent une vie tranquille et n’ont pas le moindre antécédent. S’agit-il d’un tueur en série ? Or, ce dernier choisissait ses victimes selon certains critères, ils ont quelque chose en commun. Mais pas pour celui-là. Et Erika Foster doit trouver ce qui les relie pour coincer ce Rôdeur Nocturne comme le surnommait le livre en anglais (Dans la version originale du livre, le titre du roman est : The Night Stalker. Ce qui veut dire en langue française : Le Rôdeur Nocturne).

    Le livre est écrit sous une forme de courts chapitres avec un rythme rapide qui vous fait machinalement dévorer chapitre après un autre. Je sais ce que vous dites, que c’est généralement le cas de tous les bons polars. Mais celui-là est différent car la tension continue de monter même après que l’identité du tueur soit révélée au lecteur (Je vous gâche la surprise ? Non, pas du tout ! ) Car l’auteur nous révèle l’identité du meurtrier arrivé à peine à la moitié de l’histoire. Car ce qui nous captive le plus dans l’histoire, ce n’est pas le Pourquoi vu, que dès les premiers chapitres on arrive à regarder par-dessus l’épaule du tueur ; sa manière de procéder, ce qui motive ses actes. C’est le Comment qui nous tient en haleine ; comment Erika Foster parviendra-t-elle à démasquer le tueur ? Comment va-t-elle le coincer ?

    Bryndza écrit avec un style léger et facile à lire. Son pouvoir à garder le tension haute même après avoir révélé l’identité du tueur est juste remarquable !
    J’ai trouvé aussi que les personnages étaient très bien construits, avec plein d’imperfections, ce qui les rendaient encore plus réels aux yeux des lecteurs. Et notamment le détective Erika Foster qui semblait détruite de l’intérieur suite au décès de son mari dans le premier livre de l’auteur « La fille sous la glace », elle respecte ses propres règles et déteste faire les choses à moitié. Apparemment on a une nouvelle héroïne des séries policières. J’ai hâte de voir quelle serait sa prochaine étape.

    En quelques mots, c’est une histoire pleine de suspense et de mystère avec une bonne dose d’action, mais pas trop. Je ne sais pas pour vous mais moi je préfère quand le travail du détective qu essaie de démêler les nœuds de son enquête soit mis en valeur plus que de l’action. C’est quelque chose que je recherche toujours dans un roman policier comme celui-ci.

    30/01/2019 à 15:54 2

  • Tenebra Roma

    Donato Carrisi

    7/10 Si vous aimez les grands récits qu’on ne parvient pas à lâcher, le mystère et l’histoire, alors ce livre est pour vous !

    Pendant toute sa lecture, j’avais plus l’impression de lire l’une des enquêtes de Robert Langdon dans un des livres de Dan Brown. Un mélange de mystère, symboles, histoire et du suspens pour nous scotcher le livre aux mains.

    Cependant, j’ai beaucoup aimé cette petite supposition : Et si Robe tombait dans la pénombre ? Et s’il y avait plus d’électricité, ni internet, ni un moyen de communication pendant une seule journée ? Y’aurait-il des conséquences ? Sans doute oui ! Mais vous êtes loin d’imaginer l’ampleur des dégâts…

    Le livre s’ouvre avec un petit retour dans le passé, sans doute pour donner plus de poids au récit, à l’époque du pape Léon X, en 1521. Neuf jours avant de mourir, le pape Léon X émit une bulle contenant une obligation solennelle : Rome de devait « jamais jamais jamais » se retrouver dans le noir. Ce refus, répété trois fois, aiguise un sens mystérieux de sacrilège qui règne en permanence dans les pages du roman. Carrisi a su capter l’attention du lecteur bien avant le début de l’histoire.

    Dans un premier temps, le livre semble assez, on est bombardé avec des informations et des caractères apparemment déconnectés les uns aux autres que presque il est difficile de rester concentrer sur le roman puis, comme par magie, lentement chaque morceau est mis en place et l’histoire commence à prendre une forme. Tous les personnages et leurs histoires commencent à s’entrelacer à la perfection en suivant quelque chose d’indescriptible et exceptionnel. En commençant par Marcus le pénitencier qui se réveille menotté dans un endroit froid avec aucun souvenir de sa dernière nuit. Son seul indice, un bout de papier dans lequel était écrit un message, celui de chercher un petit garçon disparu il y a neuf ans. Comment était-il arrivé là ? Qu’est-ce qui a causé son amnésie ? Je ne vous en dis pas plus sinon je vais finir par vous spoiler toute l’histoire. C’est le truc avec les bons polars, dés qu’on commence à raconter, on a envie de tout dire. Je ne sais pas pour vous mais personnellement j’aime, même en lisant un polar, qu’il y est une petite touche d’amour entre deux personnages. Et dans ce polar c’est Marcus et Sandra. Cette dernière va se retrouver mêler à toute cette histoire alors qu’elle enquêtait sur un meurtre étrange d’un jeune pénitencier. Et ensemble ils vont essayer de sauver ce qui reste de Rome.

    Avant ce livre, je n’avais jamais lu un Donato Carrisi, et je le regrette. Il a ce don de ne laisser paraître aucune lueur de vérité jusqu’à la fin du roman.

    27/01/2018 à 16:20 4

  • Double piège

    Harlan Coben

    9/10 « Encore un coup de maître d’Harlan Coben ! Un concentré d’adrénaline qui m’a tenu debout une bonne partie de la nuit !

    Maya, une ancienne militaire rentre à la maison après une fin tragique à son service en Irak. Les choses deviennent pire quand son mari Joe est abattu sous ses yeux.
    Tout est remis en question quand Maya visionne une vidéo de sa caméra de nounou dans lequel elle voit son mari « très » en vie jouant avec sa petite fille Lily…

    Les questions se multiplient et le suspens avec tout au long de l’enquête que mène Maya. A un moment je pensais deviner où allait l’histoire et ce n’est qu’une question de quelques pages avant que mon raisonnement se confirme… seulement, comme on dit en langage de foot, Coben tire à contre-pied, et à la fin on est juste abasourdi !

    Je recommande fortement ce livre à tout lecteur qui a aimé un livre habilement tracé plein de tournures. »

    Mon Coup De Coeur :

    L’agent Shane. j’ai beaucoup admiré le mélange entre le professionnalisme et l’affection à l’égard de Maya dont il fait preuve.

    21/01/2017 à 23:00 2

  • Intimidation

    Harlan Coben

    9/10 Étant grand fan de Harlan Coben, j’ouvre toujours ses livres avec ardeur et je les referme avec regret, parce que l’histoire commence déjà à me manquer, et beaucoup de satisfaction car Harlan Coben, comme dans chacun de ses livres, réussit son coup.

    Coben choisit toujours les héros de son histoire avec soin et dans intimidation on fait la connaissance d’Adam Price, avocat de renom, vit avec l’amour de sa vie, la charmante Corinne et ses deux fils ; Ryan et Thomas.

    Dans une ville comme Cedarfield, tout le monde connaît tout le monde, c’est pourquoi l’homme qui s’approcha d’Adam et lui annonce que, contrairement à ce qu’il croit, Corinne n’est pas si innocente et lui dévoila un lourd secret que sa femme réussit jusqu’alors à cacher, est surnommé dans ce livre « l’étranger » d’où le titre en anglais The Stranger.

    « Ce n’est pas ce que tu crois, Adam. Il y a autre chose. » Fut les dernières paroles que Corinne a dit à son mari avant de disparaître sans laisser de trace.

    Et c’est là qu’intervient tout le talent de l’écrivain. Il nous mène par le bout du nez, nous entraînant dans des terrains sinueux. Chaque nouveau chapitre, de nouveaux éléments, de nouvelles pistes. Et juste au moment où on croit savoir, qu’on se pense plus malin que Coben, de nouvelles révélations viennent balayer nos conclusions. En tout cas, Coben ne nous laisse jamais le choix, si on veut dénouer l’histoire, on doit lire le livre jusqu’à la dernière page !

    Quant à la plume de l’auteur, pour certains elle n’est pas étrangère, mais pour ceux qui n’ont jamais lu un livre de Harlan Coben, je vous dis que dès que vous commencez l’un de ses livres, l’idée d’une nuit blanche vous semble naturelle. Fluide, rythmée et précise ce qui ne laisse pas de place à l’ennuie.

    L’histoire est construite d’une manière irréprochable. Les événements défilent sous nos yeux et nous sommes comme des spectateurs d’un film captivant et qu’on n’est pas pressés de voir le générique de la fin.

    Encore une fois, bravo à l’auteur ! Je vous invite tous à le lire sans hésitation.

    15/02/2019 à 08:32 4

  • Par accident

    Harlan Coben

    8/10 L’un de mes plus grands plaisirs est d’apprendre qu’un nouveau thriller de Harlan Coben vient de sortir. Vous savez ce que ça signifie ? Ce n’est pas pour rien qu’on le surnomme Le boss du thriller. De longues nuits s’annoncent !

    Dans l’un de ses interviews concernant sont nouveau thriller, Harlan Coben a dit qu’on allait être surpris à la fin. Et bien OUI ! J’avoue qu’à un moment j’ai cerné le méchant de l’histoire (il y en a toujours un dans un thriller) mais comme brouiller les pistes est son point fort, Harlan Coben a su me dérouter.

    Cette fois-ci Harlan nous présente un nouveau personnage, du même quartier de Myron Bolitar – Il fera d’ailleurs une brève apparition dans l’histoire sans voler le tonnerre au véritable protagoniste de l’histoire. Pour le plaisir des fans – Napoléon « Nap » Dumas, officier de police et enquêteur de comté, hanté par le fantôme de son frère jumeau décédé dans de tragiques circonstances. Quinze ans après, le « suicide » de son frère le tourmente toujours. Il décide alors de mener son enquête et se lance à la recherche des réponses aux questions qu’il s’est toujours posés(La mort de son frère, la disparition mystérieuse de sa petite amie de l’époque,…), aux détails qui ne « collaient » pas avec le verdict. Mais à quel prix ? Parfois le passé recèle des mensonges. Les déterrer n’est jamais sans conséquences…

    Encore une fois, Coben dresse l’art du suspens est à son summum tout au long de l’enquête. On s’accroche dés le début au personnage de Nap : un flic qui est resté longtemps célibataire et qui, pour punir les « méchants », n’obéit qu’à une seule loi, la sienne !
    Les personnages secondaires sont bien étudiés. Chacun un rôle à jouer, une histoire à raconter, un indice à dévoiler qui fera avancer les recherches.

    Se plonger dans un nouveau livre de Harlan Coben, pour moi c’est comme traîner avec un vieil ami que j’ai hâte de revoir. Car en plus de l’histoire, j’admire cet humour sobre et intelligent que Coben incruste dans la personnalité du héro de l’histoire.

    Un thriller digne de ce nom ! Des rebondissements, du suspense et de l’action. Hautement recommandé !

    19/10/2018 à 14:54 3

  • Six ans déjà

    Harlan Coben

    8/10 Comme à chaque fois que j'ai un livre de Coben entre les mains, je ne le lâche pas jusqu'à la chute du suspens.
    L'histoire de Jake. Un jeune professeur à l'université qui, six ans auparavant, a perdu l'amour de sa vie, Nathalie. Sans lui donner de raison valable, cette dernière a décidé de le quitter et de refaire sa vie en épousant quelqu’un d’autre. Elle lui fait promettre de l'oublier et ne jamais chercher après elle. Six ans plus tard, un événement fait rompre la promesse tenue par Jack et il part à la recherche de son amour. Pourquoi a t-il changé d'avis ? Je ne peux vous donner la raison mais je vous invite à lire le roman au plus vite.

    L'histoire est pleine de rebondissements, un vrai voyage de confusion où Coben nous plonge, à nouveau, dans le centre de l'intrigue et on en sort qu'après avoir lu la dernière page.

    Racontée par Jake lui-même, l’histoire fait naître chez le lecteur une certaine empathie envers le personnage principal, nous approche encore plus de l’histoire accompagnant Jake tout au long de l’histoire à la recherche de son premier et unique amour.
    Harlan Coben, toujours fidèle à son style. Avec une plume fluide, accrochante et facile à lire, il nous fait vivre un vrai thriller palpitant où chaque chapitre se termine avec une révélation (ou un brin de révélation) qui pousse notre curiosité au bout et vous donne envie de continuer à lire pour découvrir la vérité, percer le mystère… et juste au moment où on croit avoir découvert la clé de l'énigme, le chapitre qui vient après nous fait propulser vers d'autres déductions et la vérité n'est révélée qu'à la fin de l'histoire, ce qui fait de ce roman un vrai page-turner.

    Si vous aimez le suspens et l'impression de courir après l'histoire et bien vous allez être servi.

    18/03/2017 à 16:06 1

  • Si tu t'en vas

    C. J. Cooke

    8/10 Vous avez envie de lire un livre d’aventure ? Mais aussi un thriller ? Et vous n’arrivez pas à choisir. Lisez celui-là, il mélange les deux…

    Le livre est divisé en deux histoires : La première se situe à Londres où Éloïse, une femme aimante et mère de d’un garçon en bas âge, Max et un bébé de douze semaines, Cressida et épouse de Locklan, un homme qui s’acharne au travail pour permettre à sa petite famille de continuer à vivre dans la bourgeoisie, disparaît en laissant ses deux enfants endormis et sans surveillance, chose qui ne lui ressemble pas… Au même moment, et c’est la seconde histoire, une femme « Éloïse » se réveille sur une île abandonnée grecque où quatre écrivains y séjournent pour écrire. N’ayant aucun souvenir de qui elle est et les raisons qui l’ont conduites jusqu’ici, elle essaie tant bien que mal à recouvrer sa mémoire.

    Pourquoi une femme qui a tout en apparence abandonnerait son foyer et ses enfants ?

    J’ai beaucoup admiré la façon dont l’auteure manie l’histoire. Elle nous tient en haleine jusqu’à la dernière page. D’un côté on accompagne Locklan dans ses recherches afin de savoir où est passé sa femme, et de l’autre on suit Éloïse en priant désespérément qu’il y aura très vite quelque chose, un indice peut-être, qui fera revenir sa mémoire. Mais, comme dans tout bon thriller, les choses ne se déroulent jamais aussi simplement.

    Un autre point à C.J Cooke pour sa plume qui, en plus d’être fluide, est agréable à lire ; tantôt du présent, tantôt du passé. L’alternance des chapitres et cette petite dose du suspense à la fin de chacun donne plus d’ampleur à l’histoire et nous tient en otage jusqu’à la toute dernière page.

    C’est grâce à ce livre que j’ai découvert CJ Cooke, et je compte bien lire d’autres livres de cet auteure.

    07/10/2018 à 16:55 2

  • Fais-le pour maman

    François-Xavier Dillard

    8/10 Un thriller-psychologique qui m’a angoissé jusqu’à la dernière page !

    François-Xavier Dillard mène son livre avec l’idée « On ne peut jamais s’échapper de son passé. Tôt ou tard la vérité vous rattrape. » nous transportant après chaque chapitre à l’enfance de Sébastien, sans doute pour mieux comprendre la personne qu’il est devenu et savoir ce qui a changé radicalement sa vie : l’instant ou sa propre mère lui demande de s’accuser, et je cite : « Lorsque votre propre mère vous demande de vous accuser du pire des crimes, quel adulte peut-on bien devenir ? »
    Son passé refait surface. et comme tout père protecteur, Sébastien essaie de protéger ce qu’il a réussit à construire. Et c’est là que l’auteur joue avec l’impatience du lecteur, lui donnant à chaque chapitre des bribes d’informations, juste ce qu’il faut pour le maintenir en haleine jusqu’à la fin de l’histoire.

    Quand j’ai commencé la lecture du roman, j’ai tout de suite été happé par l’intrigue et là impossible de le lâcher ! Un point pour l’auteur qui n’a pas perdu de temps avant de nous plonger dans le suspens. L’histoire prend des rythmes différents : Certains chapitres nous laissent perplexes avec nos questions dont on n’obtient les réponses qu’en lisant trois autres chapitres, ce qui fait du roman un vrai page-turner, et d’autres sont comme des chapitres « Pause » pour permettre au lecteur de s’engager émotionnellement en découvrant la vie familiale de Sébastien.
    J’ai apprécié l’alternance des chapitres, entre le présent écrit sous différentes formes : narratif et sous format de journal intime de Léa qui nous donne un point de vue « extérieur » du personnage de Sébastien, et le passé pour mieux comprendre les personnages, leur sombre passé et ce à quoi ils ont dû faire face.

    Un thriller haletant qui vous retourne la tête !

    03/04/2017 à 20:29 5

  • Ne dis rien à papa

    François-Xavier Dillard

    8/10 Après avoir lu admiré la plume de François Xavier-Dillard dans « Fais-le pour maman » où l’intrigue était au summum, j’ai attendu la sortie de son nouveau roman avec impatience pour fixer une idée sur la plume de l’auteur. Et avec ce livre, l’auteur marquera les esprits, j’en suis certain !

    L’histoire commence d’une manière glauque, racontant le massacre d’une famille dont l’un d’eux a survécu, et comment, enterré pendant plusieurs jours avec les cadavres de sa propre famille. Vous imaginez un peu le tableau ? Meurtres, troubles psychologique, vengeance, maltraitance, paranoïa,… c’est dans cet univers le plus sombre de l’âme humaine que l’auteur plonge ses lecteurs.

    Maniant la patience du lecteur, Dillard a donné aux personnages chacun son côté sombre, sans doute pour semer le doute jusqu’à la dernière page, laissant le lecteur libre avec ses déductions pour qu’à la fin…. il sera abasourdi !
    Si vous cherchez un roman sombre, vous laissant imaginer les pires scénarios. Alors ce roman est pour vous !

    27/10/2017 à 22:12 6

  • Réveille-toi !

    François-Xavier Dillard

    7/10 C’est à Paris que l’auteur nous emmène où les rumeurs à propos d’un tueur en série commencent à se répandre. Plusieurs victimes ont été tuées, sauvagement mutilées et parmi elles la fille du premier ministre. La police ne perd pas de temps et met l’inspecteur Rémi Dubois et le Dr Flair Nicolas, psychiatre et mentaliste, sur le coup…. Pendant ce temps, depuis qu’il a été greffé d’un nouveau cœur, les nuits de Basile se font de plus en plus courtes. A chaque fois qu’il ferme l’œil, c’est au cœur d’un sinistre cauchemar qu’il atterrit . Ce peut-il qu’il voit ce que le monstre fait ? Est-ce une sorte de prémonition que Basile vit chaque soir ? Telles sont les questions que je me suis posé au fil des chapitres. Et à la fin, l’auteur me réservait tout une autre tournure.

    Fidèle à sa plume, bien que fluide mais terrorisante, François Xavier-Dillard nous accroche dés le début dans une vertigineuse histoire à nous glacer le sang. On fait la connaissance de plusieurs personnages au fil des chapitres, chacun est là pour une raison, même si sur le coup on se demande pourquoi encore celui-là. C’est un peu comme l’idée qu’un psychiatre puisse aider la police. Regardant de loin on trouve que ça n’a aucun sens mais plus on avance et plus on comprend… Vous le saurez en lisant ce livre 😉

    Le seul point que je reproche à l’auteur est d’avoir un peu trop encombré l’histoire par des protagonistes. Certes chacun a son histoire, se raison mais personnellement je commençais à confondre entre les noms, je devais constamment revenir en arrière pour reconnaître « qui il est lui et ce qu’il fait », mais ça n’a en aucun cas gâché le charme de l’histoire.

    Une histoire au rythme endiablé et superbement bien structurée, personnages complexes et tourmentés, une intrigue bonne et bien ficelée. On se laisse totalement guidé par l’auteur, pas à pas dans un récit totalement cauchemardesque. Croyez-moi, une fois commencé vous ne le lâcherez pas avant d’arriver à la dernière page !

    27/07/2018 à 15:57 3

  • La Fille du roi des marais

    Karen Dionne

    8/10 J’ai attendu la sortie de ce livre avec impatience. Je me rappelle même avoir envoyé un message à Karen Dionne pour lui demander si une traduction française était prévu et elle m’avait répondu que ce serait disponible sous peu, donc il est resté sous mes radars quelques mois. Comment je l’ai découvert ? Et bien c’est grâce au commentaire de Clare Mackintosh : « Si vous lisez seulement un thriller cette année, faites-en la fille du roi des marais. C’est sensationnel. » Et comme je suis un grand fan de cette dernière, j’ai suivi son conseil.

    Parlons du livre…

    Karen Dionne ouvre la porte sur un conte à la fois horrible et fascinant. Son pouvoir de se glisser dans la peau de notre personnage Helena est stupéfiant ! Helena avait douze ans quand elle a découvert qu’en fait il existe un monde différent en dehors de ce qu’elle vécu avec ses parents : Elle n’est jamais allée à l’école, n’a jamais roulé à bicyclette, n’a jamais connu l’électricité ou l’eau courante et n’a jamais parlé qu’avec deux personnes en douze ans… Vénérant son père, elle ignorait que ce dernier avait kidnappé sa maman à l’âge de quatorze ans et faire d’elle sa femme captive dans une cabane de chasse cachée au fond des bois de la péninsule supérieure du Michigan. L’histoire est racontée du point de vue d’Helena. Alternant présent et passé : l’auteur nous emmène dans son passé, la façon dont elle a vu le monde, vivant sans autre contact humain que ses parents pendant plus d’une décennie de sa vie – à son présent, où elle tente tant bien que mal à garder son passé enfouit, loin de ses enfants et son mari. Et pour ce faire, elle a dû tuer une partie d’elle-même. Elle a changé son apparence du mieux qu’elle a pu (Coupe de cheveux, teinture,…). Mais sa vie tranquille s’ébranle quand son père s’échappe de prison. Helena sait qu’elle est la seule capable de suivre son père. Mais après 15 ans, comment va-t-elle réagir quand elle revoit son père?

    Ce n’est pas une histoire heureuse. C’est sombre, émotionnel, cru et si réel qu’on pourrait presque croire lire l’une de ces histoires véridiques racontées par des personnes qui ont un vécu difficile.

    Le talent de l’auteur est de toute sa grandeur présent dans le côté psychologique des protagonistes où elle nous fait ressentir la lutte interne et les émotions contradictoires que vivait Helena quand elle a commencé à comprendre la véritable nature de son père, ainsi que le combat qu’elle a mené pour s’intégrer dans la civilisation actuelle :

    « Quand j’ai quitté le marais, j’ai vraiment essayé d’intégrer les conventions sociales. Serre la main des gens que tu rencontres. Ne te cure pas le nez. Fais la queue. Attends ton tour. Lève le doigt quand tu veux poser une question en classe et attends que le professeur te donne la parole […] N’oublie pas de te laver les mains et de tirer la chasse d’eau. »

    Au fil des chapitres, l’auteure a fait naître en moi un sentiment. Le sentiment de vivre le monde à travers les yeux d’un enfant et plus tard d’une personne qui a été élevée dans l’isolement. La curiosité et le manque de compréhension à l’égard des choses que beaucoup d’entre nous considéreraient comme de la routine vibraient à partir de la plume de Karen Dionne. Les détails sont décrits d’une façon si réelle que ça a donné au récit une sensation authentique et magique.

    Un roman obsédant, unique et absolument captivant qui ne manquera pas de devenir un grand succès. Je pense déjà que cela ferait un film fantastique.

    20/04/2018 à 00:53 5