Mephisto

193 votes

  • Le Chuchoteur

    Donato Carrisi

    8/10 Un compte-à-rebours mené par un tueur aux talents de stratège entraîne les policiers aux frontières du chaos, dans des territoires maléfiques. Donato Carrisi, juriste devenu scénariste télé, signe avec ce premier roman un thriller démoniaque.

    27/07/2011 à 12:51 2

  • Le Jour où tu dois mourir

    Marc Charuel

    7/10 Les scènes sont chocs, tout est remarquablement documenté (presque trop), et l'histoire est particulièrement glauque. J'avoue pourtant que je n'ai pas tout aimé - notamment l'accumulation de coïncidences qui perturbent la lecture, idem pour les scènes gore qui finissent par susciter le malaise -, mais on se laisse emporter par un souffle certain, et la facilité de l'auteur pour transporter son lecteur d'un endroit à un autre sur la planète.

    27/07/2011 à 00:34

  • Les Abysses du Mal

    Marc Charuel

    5/10 Après un début fracassant et une mise en place des différents protagonistes plutôt réussie, l'intrigue ne décolle pas vraiment. Là, où on s'attendait à des développements internationaux passionnants, l'histoire patine très vite avec un fil tiré, tiré, tiré mais entremêlé autour de tireurs d'élite mercenaires, mais surtout reste scotchée à l'Hexagone. Dommage. Vraiment. Comme dans tous ses romans (Le Jour où Tu dois Mourir, Les Soldats de Papier, Chiens Enragés), l'auteur, Marc Charuel, a un vrai don pour vous plonger dans des atmosphères angoissantes dignes de Maurice G. Dantec (La Sirène Rouge, Les Racines du Mal), ou de Maxime Chattam (La Trilogie du mal), mais ne va pas malheureusement tout au bout de ses idées.

    05/02/2018 à 16:24 2

  • Les Soldats de papier

    Marc Charuel

    7/10 7,5... En s'inspirant de l'affaire des "disparus de Mourmelon", Marc Charuel a choisi un sujet fort qu'il transpose sur fond de guerre en Yougoslavie. On plonge dans cet univers très noir, limite glauque (l'auteur adore parfois jusqu'à la complaisance les scènes ultra-gore, elles étaient déjà très présentes dans son premier roman). L'écriture est fluide, très visuelle. Les personnages féminins sont toujours en arrière-plan, comme si Marc Charuel était moins à l'aise avec eux. J'ai dévoré le premier tiers du roman, rétrogradé un peu avant de repartir

    23/03/2012 à 17:57

  • La Conjuration primitive

    Maxime Chattam

    7/10 Les admirateurs de sa Trilogie du Mal retrouveront avec plaisir le style efficace de l'auteur, et son inspiration pour le moins torturée. La fin, comme un grand tour noir maléfique, aspire littéralement le lecteur pour une Apocalypse très cinématographique. Du bon ouvrage, mais qui aurait - à mon goût - pu être développé plus amplement. Reste les deux dernières phrases ("Les prédateurs étaient repus. Pour un temps au moins.") qui laissent augurer d'une suite...

    09/08/2013 à 19:58

  • La Patience du Diable

    Maxime Chattam

    7/10 Très visuel. Depuis "L'Âme du mal", Maxime Chattam n'a pas son pareil en France pour scotcher son lecteur avec des scènes à la fois ultra-cinématographique et très très gore (vraiment !!!). Ce thriller, suite de "La Conjuration Primitive", est du même acabit, jouant avec les codes de la terreur, instillant un poil de folie avec un médecin pas très net et des expériences à la "Shutter Island" (une institution pour "fous" isolés). L'auteur reprend et développe une idée déjà très présente dans sa trilogie du mal, celle d'une société de consommation qui serait responsable de l'explosion de la violence dans nos civilisations en apparence si policées.

    06/06/2014 à 19:35 1

  • Que ta volonté soit faite

    Maxime Chattam

    7/10 Le retournement final ne m'a pas complétement convaincu, malgré son côté astucieux. Trop peut-être... Comme s'il fallait être de nouveau efficace arrivé à ce stade et scotcher le lecteur. Il m'a manqué un peu d'émotion alors que tout le récit me semblait converger en ce sens. Pas mon Maxime Chattam préféré (toujours un faible pour "La Trilogie du Mal") même s'il faut vraiment saluer l'ambition de l'auteur à ne pas se cantonner dans un seul registre, et à aller explorer de nouveaux territoires.

    19/01/2015 à 21:24 1

  • 61 heures

    Lee Child

    8/10 Bourré de détails... Un héros aussi dur qu'un bloc d'acier... Une construction implacable... On sort de là, essoré.... C'est mijoté aux petits oignons.

    28/02/2013 à 23:55 2

  • Sans douceur excessive

    Lee Child

    7/10 Lire Child, c'est un peu comme voir ou revoir "Heat" de Michael Mann, une mécanique bien huilée où rien de dépasse mais tout converge à 1000 km/h vers un final aussi explosif qu'abrupt. Jack Reacher ressemble à un tank, une espèce de Rambo à la pensée duale (noir/blanc) mais voilà c'est toujours aussi bien fait. Un très bon divertissement.

    21/10/2013 à 22:15 1

  • Un père idéal

    Paul Cleave

    10/10 J'avais déjà beaucoup aimé l'évidence et l'originalité de son premier thriller ("Un Employé Modèle"). Celui-ci gagne encore en intensité, avec des touches d'ironie bienvenues. Et une spirale dramatique absolument impitoyable. Ecrit à la première personne, "Un Père Idéal" se dévore littéralement.

    14/10/2011 à 02:17 1

  • La Flotte fantôme

    August Cole, Peter W. Singer

    8/10 Les deux auteurs, qui reconnaissent volontiers leur dette aux techno thrillers signés par leur prédécesseur en la matière, Tom Clancy (cf Tempête Rouge), signent un bouquin qu'il est difficile de lâcher une fois commencé. Un conseil, zappez juste les multiples renvois aux articles et références qui « valident » ce roman sinon leur lecture vous semblera rapidement fastidieuse, et préférez largement vous laisser "engloutir" par cette histoire où les océans sont très présents. Les chapitres sont courts, la lecture aisée quitte parfois à survoler ou lire en diagonale certaines descriptions techniques.

    01/07/2022 à 17:18 1

  • Back up

    Paul Colize

    8/10 La fin ne m'a pas surpris car je connaissais l'histoire ou plutôt la rumeur dont s'est inspirée l'auteur mais je tire un coup de chapeau à la construction de ce roman. A la fois complexe, et incroyablement fluide. Par contre, le protagoniste principal n'arrive jamais à devenir attachant, comme esquissé à travers un voile.

    24/11/2013 à 10:55

  • Un long moment de silence

    Paul Colize

    8/10 L'impression d'être entré dans un tunnel, poussé de façon inexorable vers la fin... Un vrai page-turner avec un "héros" super désagréable (à dessein) qui m'a donné plusieurs fois l'envie d'envoyer valser ce livre. Et pourtant ! Impression étrange, mais au final l'envie d'en lire beaucoup plus.

    24/11/2013 à 10:48

  • Dans la ville en feu

    Michael Connelly

    7/10 Minutieux, un peu trop. Michael Connelly fait du Connelly. C'est du bon boulot. On suit pas-à-pas le héros Harry Bosch, toujours en butte avec sa hiérarchie, toujours aussi tête brulée, toujours aussi accro à la musique jazz. Le tempo est rassurant, presque ronronnant. Sur la fin, l'intrigue s'emballe pour arriver à un dénouement, à la fois inattendu mais complétement tirée par les cheveux. Peu importe. On prend du plaisir.

    19/10/2015 à 19:57

  • Jusqu'à l'impensable

    Michael Connelly

    8/10
    Une femme est retrouvée morte, battue à mort, dans sa propre maison. Son compagnon était policier. Le principal suspect tout désigné par son ADN est un ancien membre des gangs de Los Angeles, Da Quan Foster. L'affaire semble pliée. Mais Michey Haller, le demi-frère d'Harry Bosch, est son avocat. Et il est persuadé qu'il peut l'innocenter. Son enquêteur habituel ayant été victime d'un étrange accident de moto, c'est à Harry, tout juste retraité du LAPD, qu'il fait appel. Les liens du sang sont là, mais cela ne signifie que l'on doit tout accepter, d'autant plus quand on est un ancien policier, et qu'aider Mickey à disculper Da Quan entraînerait Harry inexorablement, irrémédiablement, de "l'autre côté."


    A son habitude, Michael Connelly tisse une intrigue à tiroirs. Ceux-ci s'ouvrent, et se referment au fur et à mesure que l'enquête d'Harry m'entraîne dans des zones dangereuses. On se demande toujours comment avec un point de départ aussi ténu l'ancien journaliste va nous tenir en haleine jusqu'au bout, jusqu'à l'impensable... Comme l'annonce le titre de ce 21ème roman de Connelly pas très poétique (cf. son chef-d'oeuvre, Le Poète) mais qui tient ses promesses.

    14/06/2017 à 12:31 1

  • L'Epouvantail

    Michael Connelly

    8/10 Ancien journaliste, Michael Connelly se sert en toile de fond du déclin d’un monde qu’il a bien connu –celui de la presse quotidienne –pour imaginer un thriller retors et féroce où les nouvelles technologies deviennent des armes au service du Mal.

    27/07/2011 à 12:50 2

  • L'Etoile du désert

    Michael Connelly

    5/10 L’ensemble, pas désagréable pourtant, ronronne plus qu’il ne détonne. La fin qui sort du cadre habituel, et voit Bosch transgresser ses limites, vient donner un peu de sel, de mordant à l’écriture mais l’impression que j’en ai eu, c’est de lire quelque chose d’assez formaté, plus que d’habitude. Ce n’est peut-être qu’une impression, mais Michael Connelly ne varie guère désormais de sa feuille de route, et il y a un côté très procédurier dans l’avancée de ses histoires ce qui fait qu’on surfe un peu sur les détails, ne sachant jamais celui ou ceux qui permettront le dénouement de l’intrigue. En réalité, la sensation exacte, c’est de lire ses romans en étant de plus en plus détaché alors que dans mon souvenir lorsque j’avais découvert Connelly au début des années 2000, j’avais l’impression d’un lien plus fort avec le personnage de Bosch.

    05/09/2023 à 23:26 3

  • Les neuf dragons

    Michael Connelly

    4/10 Un "petit" Michael Connelly trop vite torché... Les réactions des personnages sont simplement incroyables, mais dans le mauvais sens du terme. En déplaçant son intrigue à Hong-Kong, l'écrivain californien tente de se renouveler... Sans réussir son coup. Ca se lit, et ça s'oublie !

    27/07/2011 à 01:05 2

  • Une certaine vérité

    David Corbett

    3/10 Vendu comme "Le Meilleur Thriller de l'année (quelle année ?) par le Washington Post" en accroche de couverture, ce roman semblait avoir du potentiel. D'autant que l'auteur, David Corbett, est un ancien détective privé. Mais... Mais, j'ai calé au bout d'un tiers de ce pavé sorti chez Sonatine. L'histoire se délite. C'est d'une lenteur exaspérante, et j'ai l'impression de lire un thriller où il ne se passe rien. C'est peut-être un nouveau concept, mais "Une Certaine Vérité" a vite terminé sur ma table de nuit, englouti peu à peu par d'autres romans ayant un peu plus d'aspérité. Je ne vous raconterai donc pas la fin que je ne connaîtrais sans doute jamais. Verdict = Bof. Mon conseil : lire ou relire "La Griffe du Chien" de Don Winslow qui se passe à peu près dans la même zone, un vrai chef-d'oeuvre.

    26/10/2013 à 07:00

  • Kind of Blue

    Miles Corwin

    7/10 L'enquête en elle-même n'a rien de très folichon mais on se laisse entraîner dans cette histoire par le soin donné à camper les personnages, même si le côté désabusé d'Ash Levine le fait ressembler à bien des héros de fiction (rien de bien nouveau sous le soleil de Californie, sinon la judéité du personnage qui lui donne une certaine épaisseur, et son amour immodéré pour l'album "Kind of Blue" de Miles Davis). Un bon premier roman au style minimaliste qui prend son temps, et ne cherche pas à épater mais simplement à raconter un territoire et ceux qui l'habitent.

    29/07/2013 à 19:30