El Marco Modérateur

3257 votes

  • Dolls tome 1

    naked ape

    3/10 Dans un futur proche (« Troisième Empire de Tôto », officiellement) : le taux de criminalité est tel que les suspects/coupables sont jugés par contumace et exécutés par des forces spéciales afin de pallier la surpopulation pénitentiaire. Une unité radicale dont les membres sont chargés d’appliquer cette justice expresse et auxquels s’opposent « Les chasseurs de poupées », des terroristes décidés à les annihiler.
    Un premier tome que j’ai trouvé très poussif, au dessin guère engageant et au scénario inabouti malgré une idée de départ qui, ma foi, pouvait le faire. L’ensemble n’est finalement que peu passionnant et encore moins original, alors je m’arrête là pour cette série.

    17/12/2023 à 19:42 3

  • Echange mortel

    Stuart Woods

    3/10 Un roman à suspense qui commence très bien mais qui devient vite lassant, prévisible et sans intérêt. Selon moi, un immense gâchis !

    04/11/2008 à 19:06

  • Eitaro le négociateur tome 2

    Takashi Kii

    3/10 Moi qui n’avais guère été convaincu par le premier tome, je me suis lancé dans le deuxième, histoire de vérifier mes impressions. J’y ai retrouvé un graphisme toujours aussi sommaire, à la limite du laid, et des situations convenues au possible. Eitaro commence par dissuader du suicide une jeune femme qui habite son immeuble avec des arguments d’une banalité affligeante. Ensuite, une histoire de braquage ouvertement inspirée par l’affaire Spaggiari, et qui commence mal (la manière dont le cerveau du cambriolage se fait piéger en devient presque risible tellement elle est absurde et grotesque) et la suite est d’une fadeur incroyable. Puis une histoire autour d’incendies criminels et d’une milice d’autodéfense, inachevée, qui ne m’emballe pas des masses mais dont j’ai envie de connaître l’épilogue. Bref, non seulement rien de très nouveau avec ce deuxième opus, mais en outre, ma déception voire pire ne fait qu’augmenter.

    23/06/2019 à 20:42

  • Enfer en Martinique

    Jean-Yves Delitte

    3/10 On poursuit l’histoire du Belem, accostant ici à Saint-Pierre, en Martinique, peu de temps avant l’(authentique) éruption de la montagne Pelée. Malheureusement, il faut ici passer par une trentaine de planches (la 36ème, pour être exact) puissamment bavardes et sans réelle fil rouge avant d’entendre le « Braaoumm » de la catastrophe en approche. Et je ne parle pas des rares planches suivantes, où ce massacre, qui a tout de même fait près de trente mille morts, est traité à l’arrache, sans panache ni émotion. Dire que cette BD n’est vraiment pas à la hauteur de l’événement décrit serait un euphémisme. Que Jean-Yves Delitte soit « Peintre officiel de la Marine » est une chose (ses dessins sont vraiment beaux), mais de là à dire qu’il est ici également un scénariste à la mesure de ce dont il parle serait totalement faux. Une immense déception, l’impression qu’il y avait tromperie sur la marchandise avec ce tome, presque une arnaque, sans parler de l’absence d’humanité qui était là une obligation morale.

    19/10/2022 à 17:08 1

  • Gereksiz tome 2

    Minoru Furuya

    3/10 On continue dans le grand n’importe quoi, avec notre trois protagonistes (respectivement Mirage, Tatsumi Ônishi et Chalcosoma Caucasus) aux têtes enflées et bizarroïdes (sans parler des corps), qui rencontrent dès le début un congénère… tout poilu. Ils mangent des boulettes de terre, voient l’un des leurs mourir, bavardent, pénètrent par effraction dans une maison, font du stop, mangent, etc. Il y a certes un rebondissement vers la dernière partie, puis dans les ultimes images, mais… J’ai eu l’impression d’être un naufragé au beau milieu de cette histoire sans queue ni tête, et s’il y a un sens profond, une symbolique cachée, un message subliminal à ce foutoir, je suis complètement passé à côté. Cela n’aura donc fait que renforcer ma mauvaise impression du premier tome.

    13/05/2020 à 17:44

  • Happiness T01

    Shūzō Oshimi

    3/10 Makoto Okazaki est un jeune étudiant à la vie assez tarte mais dont la vie bascule quand, de nuit, il s’en va rendre un DVD qu’il avait emprunté et se fait agresser par une femme aux dents très longues. Elle le mord violemment au cou puis lui demande : « Veux-tu mourir comme ça ou devenir comme moi ? ». Puisque Makoto déclare ne pas vouloir mourir, le voilà épargné par cette inconnue et conduit à l’hôpital où il est sensible à la lumière et sujet à une très forte soif. Un graphisme de prime abord léger, parfois naïf, mais du point de vue esthétique, ça se laisse suivre. Mais pour ce qui y est du fond, ça ne vole pas bien haut : le changement de comportement, l’appétit soudain pour le sang, les capacités physiques démultipliées, la violence nouvelle qu’il musèle, et un soupçon de love story gentillette et sucrée… Déjà que de base, je ne suis pas fan de l’univers des vampires, mais là, l’auteur enfile les clichés comme des boulettes de viande sur une brochette, sans éclat, sans originalité, sans âme. A ce stade de la série (je ne peux me prononcer que sur ce premier tome), il n’y a vraiment pas de quoi épiler un grizzly. Peut-être que j’essaierai l’opus suivant, mais s’il est du niveau (pétrolifère) de celui-ci, je m’arrêterai là.

    07/04/2021 à 08:38 1

  • Kamuya Ride tome 1

    Masato Hisa

    3/10 Le premier tome d’une série qui m’a laissé particulièrement froid : cette idée de personnage ayant réussi à terrasser les dieux était intéressante, mais on sombre rapidement dans le plat. Graphisme terriblement grossier et sans le moindre éclat, histoire oscillant mollement entre fantasy, superhéros et magie, dialogues si mauvais qu’ils en deviennent ridicules… « Le monde des hommes commence ici », est-il écrit dans l’une des dernières planches : ça me fait hyper plaisir de le savoir, mais en ce qui me concerne, ma lecture de Kamuya Ride s’arrête également ici.

    10/09/2022 à 08:16 1

  • Killer Instinct tome 1

    Keito Aida, Michio Yazu

    3/10 Voilà le premier tome d’une série, et je crois que je vais en rester là. Rien ne m’a vraiment plu là-dedans. Un graphisme sympa mais sans réel panache ni originalité, un scénario déjà vu et lu des milliers de fois (avec des personnages très distincts qui se retrouvent enfermés dans un espace clos sans savoir pourquoi), des protagonistes caricaturaux (la brute épaisse, l’asocial visiblement pédophile, l’escort girl, le brave type tellement transparent que ça en devient risible, etc.), une psychologie d’une rare nullité (les premières pages où ils découvrent tous les sept ce bâtiment fermé et isolé sont indignes, comme si tout ce barnum était normal, sans qu’ils en soient choqués). Aucun moment vraiment sensationnel ni mémorable, si ce n’est une inutile scène de viol figurée avec réalisme et cruauté et qui n’apporte strictement rien à l’ensemble du manga. Seul le concept historique et traditionnel du « kodoku » m’a intéressé car je ne le connaissais pas, mais ça reste bien maigre pour une œuvre que j’ai trouvée tarte, racoleuse et sans la moindre âme. Dans la série des « Stop ou encore », pour moi, c’est clairement « stop ».

    17/12/2017 à 19:36 1

  • La Disparition du professeur Kowalski

    H. R. Woestyn

    3/10 Le professeur de bactériologie Kowalski travaille dans un laboratoire sis dans un assez vaste domaine mais avec peu d’autres personnes. Durant une nuit, la femme du jardinier prévient les habitants que son mari est évanoui. Sortant de son inconscience, il déclare que Kowalski a été assassiné. Mais le plus abracadabrant est que, toujours selon les dires du jardinier, il aurait été assassiné par un véritable monstre. Et lorsque les élèves du professeur se rendent sur place : éclats de verre, traces visqueuses, sang… et absence de cadavre. Est-ce réellement un acte surnaturel ? L’inspecteur Pinson, au bout de plusieurs jours, finit par avoir une déduction étonnante.
    Une nouvelle très faible. Les déductions sont assez plates à mon goût et le postulat (la prétendue créature meurtrière) est tellement forcé que je n’y ai jamais cru – le romancier et l’enquêteur non plus, ce qui fait que la suite a été totalement délégitimée à mes yeux. Et au final, je n’ai guère été surpris par la chute en raison de ces traits si épais voire épaissis. Une magnifique déception pour cette petite vingtaine de minutes d’écoute.

    08/02/2023 à 18:14

  • La fièvre de la pleine lune

    R. L. Stine

    3/10 Une intrigue de prime abord très classique (sur la lycanthropie), et que le déroulé et les péripéties ne viennent pas démentir. De jolis moments de suspense et de tension, aptes à séduire de jeunes lecteurs pas trop regardants quant au manque d’originalité de l’histoire. Et puis, un rebondissement intéressant intervient vers la fin, aux vingt-sixième et vingt-septième chapitres, vraiment inattendus… si cette maudite illustration du livre, en laissant clairement apparaître cet événement intéressant, n’avait tout simplement pas anéanti tout sursaut scénaristique ! Une véritable honte de la part de la maison d’édition, qui engendre une immense désillusion et crispation pour le lectorat, en sabotant tout bonnement le travail de l’auteur !

    23/05/2017 à 18:34 1

  • La nonne était une mule

    William Heffernan

    3/10 Une jeune nonne est retrouvée éventrée alors qu'elle revenait d'Amérique du Sud. L'enquête est confiée à l'inspecteur Paul Devlin et à son équipe qui officient directement sous les ordres d'un maire de New York très soucieux de son pouvoir et de son image. Dès lors, pour cette unité assez particulière de la police, il va falloir affronter l'Opus Christi, puissante branche du clergé américain, et quel meilleur moyen de découvrir la vérité que d'infiltrer ce groupuscule, d'autant que des meurtres de prêtres mis en scène commencent à voir le jour...

    Elu Masque de l'année 2007, La Nonne était une mule répond à la plupart des critères d'une bonne enquête : bonne documentation, personnages nombreux et atypiques, avec notamment une équipe de policiers très croustillante, et l'exploration d'un milieu assez énigmatique : un ordre très opaque de l'Eglise. Malheureusement, les promesses ne sont pas tenues. Les situations sont prévisibles et sentent le réchauffé, les personnages, à part les policiers, sont très convenus et caricaturaux, les très rares scènes d'action sont sans panache, l'intrigue est particulièrement téléphonée et sans rebondissement. L'ensemble souffre en vérité d'un manque patent d'originalité et de noirceur. On finit le livre avec une terrible impression de déjà-vu et de talent gâché par une écriture sans émotion et une intrigue finalement très plate.

    23/10/2007 à 06:48

  • La Pierre d'Onyx

    Fred Burton, Jean Wacquet

    3/10 Coleman Wallace mène un navire intergalactique mais il savait également chasser en son plus jeune temps (cf. la scène d’ouverture où il se bat contre une sorte de dinosaure). Quand un prêtre décide de prendre le contrôle au nom d’un Dieu tout-puissant, les ravages approchent à grands pas.
    Je le dis tout net : je n’ai pas du tout accroché à ce premier tome. Une histoire qui brasse des dizaines d’autres déjà maintes fois lues ou vues, un graphisme auquel je n’ai pas du tout adhéré, une histoire abracadabrantesque qui s’éparpille et ne m’a jamais accroché. Je pense que je vais m’arrêter là.

    20/11/2023 à 18:23 2

  • La Prophétie de cristal

    Manda Scott

    3/10 Pour sceller leur récent mariage, Kit et Stella s’enfoncent dans une grotte et découvrent un crâne de cristal bleu. Ce dernier a été forgé au temps de la civilisation maya et recèlerait, avec les douze autres gemmes sculptés, un pouvoir qui dépasserait l’entendement. Mais un inconnu intervient et blesse grièvement Kit. Qui cela peut-il donc être ? Si l’on s’en réfère aux vieilles légendes, si les treize crânes ne sont pas réunis, le monde courrait à sa perte à la date du 21 décembre 2012. Le compte à rebours est déjà enclenché…

    Avec cette Prophétie de cristal, Manda Scott signe un thriller dans l’ère du temps. Millénarisme, religion, ésotérisme, voilà quelques-uns des ingrédients qui ont fait l’immense succès de Dan Brown, Raymond Khoury ou encore Steve Berry pour ne citer qu’eux. Dès le premier chapitre, le lecteur bascule dans l’action. Il faut reconnaître à Manda Scott un certain talent pour donner vie à ses personnages, les rendre humains et crédibles. Par ailleurs, l’imbrication des chapitres au présent et ceux relatant l’épopée de Cedric Owen au XVIe siècle, avec force détails quant à l’époque et aux manigances politiques et religieuses du moment, est bien écrite, et même prenante.
    Cependant, parallèlement à ces qualités, et probablement parce que l’écrivaine a fait le choix de la sobriété à l’excès plutôt que de l’action tonitruante, on se retrouve avec un récit particulièrement lénifiant, avec très peu de personnages en jeu, ce qui fait que l’identité du comploteur devient d’une évidence presque enfantine. Ces treize crânes pourraient faire sombrer l’humanité dans le chaos ? Étonnamment, les rares protagonistes présents dans ce roman semblent les seuls à croire à cette prédiction, et on a parfois un peu de peine pour eux, à les voir ainsi se débattre pour retrouver la trace des autres statues sans que cela n’inquiète ou ne motive personne d’autre. Cette impression assez déroutante est renforcée par cette absence de dangerosité de la part de celui qui essaie de retrouver les sculptures : quelques cailloux jetés sur les spéléologistes, un attentat aussi raté que risible, et une tentative de récupération finale qui frise le ridicule. À croire que même Manda Scott, en dépit de son long travail préalable de documentation et de préparation à son ouvrage, n’y croyait pas, ou n’y croyait plus. Il faut ajouter à cela de longues tirades sentimentales, parfaitement inutiles au déroulement de l’histoire, et une fin heureuse, prévisible au-delà du descriptible, pour parachever ce roman à l’eau de rose.

    Une idée de départ originale, mais complètement gâchée par un traitement sentimentaliste déplacé, un manque d’action sidérant, et l’impression, une fois le livre achevé, d’une grande vacuité littéraire. De plus, le lecteur aura l’impression tenace que cet opus n’était qu’une bluette liée à la mode des romans ésotériques ; quand cet engouement scénaristique sera passé, à part quelques lecteurs nostalgiques de cette vogue, il est malheureusement fort à craindre que ce livre de Manda Scott ne laissera aucun autre souvenir qu’une vague réminiscence caricaturale et grotesque.

    11/01/2012 à 19:28

  • La Secte tome 1

    Mook

    3/10 Franchement, j’ai été décontenancé par ce manga comme je l’ai rarement été. Un pitch très simple, pourquoi pas, mais après, j’ai eu l’impression d’être passé dans une sorte de vortex. L’auteur est-il sérieux ou plutôt ixième degré ? Joue-t-il volontairement sur les codes attendus du genre ou se paie-t-il leur tête ? Les dessins soignés côtoient d’autres volontairement simplets, le décalé (cf. la scène avec le cochon en laisse, par exemple) jouxte le prétendument sérieux, les combats d’arts martiaux se multiplient et j’en suis venu à me demander si le scénario avait encore de l’importance… Non, vraiment, je ne sais pas quoi en penser, mis à part le fait que je vais probablement tout bonnement m’arrêter là.

    08/03/2024 à 16:08 2

  • La Trace pâle

    Pierre Christin, Annie Goetzinger

    3/10 La suite directe du précédent tome. S’y entremêlent espionnage, l’étude d’un tableau où se trouve une inscription en cyrillique, etc. Malheureusement, je n’accroche toujours pas, et je crois que je vais en rester là pour cette série après ce second essai infructueux. Des dialogues longs et pénibles de platitude, un total manque d’action, de tension et de suspense (le moment le plus affolant et dingo, c’est tout de même Edith glissant sur du verglas…), et des rappels incessants et irritants au déroulé temporel (genre « Plus tard », « Un peu plus tard » et même « Vraiment plus tard, le même soir… »). J’ai été incapable de m’enthousiasmer pour cette BD comme pour cette série, c’est davantage une profonde léthargie qui m’a envahi, une torpeur à peu près égale à celle du scénario. Seul véritable point positif, mais très secondaire : m’avoir appris qui était Trofim Lyssenko, mais c’est méchamment maigre.

    28/05/2022 à 10:00 2

  • Le Cottage Landor

    Edgar Allan Poe

    3/10 … ou la description, presque de bout en bout, d’un paysage et d’une nature idylliques par un narrateur, accompagné du dénommé Ponto, jusqu’à ce qu’ils parviennent au cottage Landor, du nom de ses deux occupants, une magnifique jeune femme et un homme. Mais là s’arrête ma description de la nouvelle, parce que nombre de lecteurs ne comprendront pas l’intérêt de cette histoire (qui se veut, c’est indiqué dès le début, le « pendant au « Domaine d’Arnheim » »), qu’après avoir lu cette dernière, ce qui est mon cas. Mais malgré cela (je crois avoir compris la visée d’Edgar Allan Poe, avec cette vision minimaliste de la demeure par rapport à celle de l’autre histoire), sincèrement, et malgré mon inclination pour les écrits de l’auteur et son indéniable talent, je me suis profondément ennuyé lors de cette lecture, et mon intérêt n’a survécu qu’en attendant une révélation, une chute, une relecture possible du « Domaine d’Arnheim », ce qui n’a jamais été le cas. Un exercice de style, d’accord, mais qui m’a paru profondément stérile malgré la qualité indubitable de l’écriture.

    25/08/2020 à 08:08 1

  • Le Faux Moribond

    H. R. Woestyn

    3/10 On retrouve l'inspecteur Pinson en congé suite à une blessure par balle, le voilà à Saint-Valery-en-Caux en villégiature, et c'est à son voisin, un vieux monsieur mourant, que notre limier va s'intéresser à la demande de sa belle-fille. L'idée est intéressante mais le récit - fort bref - est complètement tailladé par un titre décidément beaucoup trop explicite. Il saborde tout suspense avant même presque l'écoute de cette nouvelle. Un choix qui s'avère très toxique, presque suicidaire.

    13/12/2023 à 18:05 2

  • Le goût mortel de la pluie

    Michael Prescott

    3/10 En pleine saison des pluies à Los Angeles, un homme capture des femmes avant de leur demander d'écrire une demande de rançon à la ville, de les tuer puis de placer leurs cadavres dans les tunnels d'évacuation des eaux pluviales. Deux femmes que tout oppose vont alors se mettre à traquer ce tueur que l'on surnomme Rain Man : Tess McCallum, agent du FBI en lutte contre sa hiérarchie, et Abby Sinclair, "consultante en sécurité" engagée par une femme qui croit connaître l'identité de ce Rain Man. Malgré leurs caractères et leurs méthodes si différents, elles vont allier leurs forces pour arrêter ce serial killer si atypique.

    Malgré une idée de départ très intéressante, Michael Prescott n'est pas parvenu à écrire un roman de haute tenue. Les personnages - à part peut-être celui d'Abby Sinclair, détonnante et délurée - sont très convenus et sans épaisseur. Le récit est également émaillé de poncifs, tant au niveau des rebondissements très téléphonés que de la structure du livre. L'ensemble se laisse lire, mais sans émoi, sans éclat, et surtout sans âme, au point que l'on finit ce livre en énumérant difficilement les points positifs de ce roman. Au final, un thriller très banal que l'on oubliera rapidement une fois le livre achevé, les paupières alourdies par l'ennui.

    07/12/2007 à 17:18

  • Le machiniste

    Anne Secret

    3/10 Rien de bien marquant dans cette histoire. Des personnages à mon goût si survolés dans leur description psychologique qu’ils en deviennent assez communs voire insignifiants, une histoire d’une rare naïveté et qui m’a surtout semblé invraisemblable (je n’arrive toujours pas à croire aux motivations profondes du personnage principal quant à sa bombe tant c’est mièvre, démesuré et déjà mieux écrit/expliqué dans d’autres ouvrages). Une grande déception à titre personnel.

    15/12/2014 à 20:17

  • Le Meurtre d'un ange

    Frédéric Sipline

    3/10 Tancrède Ardant s’apprête à cambrioler le château de Labrouhe où réside la famille de Bonnay lorsqu’il observe le spectre évanescent d’une jeune et belle dame puis découvre le cadavre d’une femme, étranglée. Il revient alors au château en rapportant le butin volé et fait du chantage auprès de Mechthilde, la sœur de Mathilde, la défunte, pour rester quelque temps sur place et mener son enquête.
    Une enquête qui commence de façon intrigante, avec cette histoire de fantôme et de cambrioleur au cœur bien plus grand et sensible que ne le laissent présager les apparences. Ce Tancrède Ardant, en réalité Laloy, est habile de ses mains, souple et athlétique, et plutôt perspicace, même si sa tendance à soliloquer a eu tendance à me taper sur le système. Mais pour le reste du récit, mon intérêt s’est vite arrêté là : paradoxalement, une nouvelle qui présente des longueurs, un mobile ordinaire de façon abyssale, des personnages stéréotypés (mis à part le père des sœurs, certes malade mais capable de pas mal de promesses de sévices pour démasquer l’assassin de l’une de ses filles), un ton agréable mais pas phénoménal, une intrigue qui est tout sauf mémorable, une fin si gentillette, si sucrée, qu’elle en devient risible, et le fait que ça n’est finalement pas Tancrède qui résout l’énigme, le relayant au rang de cambrioleur certes zélé et bienveillant, mais finalement assez fadasse. Bref, sans être un ratage complet, cette nouvelle est à mes yeux un joyeux fiasco.

    15/09/2021 à 17:44 2