El Marco Modérateur

3271 votes

  • Sniper bleu

    José Noce

    8/10 Erri est un sniper freelance qui peut s’enorgueillir de n’avoir jamais tué que des êtres nocifs. Mais une belle rencontre imprévue pourrait bien changer son destin…

    Quinze pages, pas une de plus. Au même titre que Lucille de Franck Membribe, Boarding de Jean-Marc Demetez, Super haine de Jeanne Desaubry ou encore Gun de Max Obione, ce récit ultracourt est paru dans la collection « Petit noir » de chez Krakoen. Indéniablement, José Noce maîtrise son sujet. La nouvelle est très équilibrée, parfaitement construite et menée avec intelligence. Même si les mots manquent en raison de la concision du texte, l’auteur les manie avec tellement d’efficacité que leur carence n’érafle en rien leur précision. À la manière d’un sniper avec ses cartouches, José Noce emploie ses mots avec justesse et précision. Si l’histoire semble de prime abord classique (le tueur à gages, sa solitude, l’amour qui lui tombe dessus alors qu’il honorait un contrat), la suite des événements contredit ce pressentiment. La langue demeure belle voire poétique, et l’on se laisse prendre sans mal au jeu de ce livre.

    On lit cet ouvrage avec une vélocité proche de celle d’une balle. Un très bon moment de lecture, à la fois subtil et pétulant, pour une belle fiction d’amour, de mort et d’humour.

    08/12/2013 à 08:48

  • Soleil de plomb

    Lesley Glaister

    6/10 Le couple anglais formé par Cassie et Graham décide d’accepter le travail offert par Larry. Le but : rester pendant une année entière dans la maison isolée dans les plaines australiennes pour prendre soin de la ferme et s’occuper de Mara, l’épouse de Larry. Rapidement, les deux jeunes gens se rendent compte d’un malaise insistant : Mara vit comme une recluse, nue et sous l’influence de médicaments qui la transforment en zombi. Quel secret cache leur hôte ? Que sont devenus les prédécesseurs de Cassie et Graham ?

    S’appuyant sur une trame classique – le huis clos avec des personnages troubles, Lesley Glaister offre un roman efficace et prenant où l’accent est mis sur le désir et l’érotisme. L’écriture est très agréable et permet une véritable plongée dans la psychologie de ses personnages, notamment Cassie et Graham, très réalistes dans leur rôle de couple qui connaît des difficultés. Par ailleurs, la tension croissante dans le décor désertique du bush est bien maîtrisée et rendue. Le lecteur restera donc saisi au récit jusqu’aux dernières pages, ce qui est naturellement l’un des objectifs premiers du roman. Cependant, malgré toutes ces qualités, il est dommage que l’intrigue ne réserve pas plus de rebondissements ; en effet, on aurait aimé plus de retournements de situation pour éviter une certaine linéarité, d’autant que certains détails distillés tout au long du roman n’échapperont probablement pas au lecteur averti.

    Au final, Soleil de plomb est un roman au suspense accrocheur mais auquel il manque quelques surprises supplémentaires pour parfaire l’ensemble.

    03/01/2009 à 12:06

  • Soleil Levant

    Michael Crichton

    8/10 Lu il y a longtemps, mais j'en ai gardé un très bon souvenir. Intrigue originale, beaucoup de rebondissements, et une incursion intelligente dans les domaines de l'espionnage industriel et des traditions japonaises. L'aspect technologique a dû vieillir un peu en raison de l'âge relatif du livre, mais ça reste un moment de lecture plus qu'appréciable.

    03/08/2009 à 12:06

  • Sombres créatures

    Doug Allyn

    9/10 Un labrador torturé et marqué au fer rouge d’une croix gammée. Un chat reconstitué et ayant l’apparence de la créature de Frankenstein. Un chien écrasé aux abords d’une route où semblent se dérouler d’étranges commerces. Au total, huit courts récits où il est question d’animaux, avec comme personnage central le docteur David Westbrook, vétérinaire dans le comté d’Algoma, Michigan.

    Avec ce recueil de nouvelles, Doug Allyn a obtenu de nombreux prix. Ces histoires, très variées, sont emplies d’une profonde poésie et d’une grande richesse littéraire. Les chiens constituent le fil rouge de ces récits, à part celui intitulé « Les Plages du Paraguay ». Proies, victimes de la barbarie des hommes, monstres éduqués pour combattre leurs congénères, ces animaux remplissent également une fonction métaphorique, puisqu’ils sont souvent bien moins féroces que leurs maîtres. Avec comme protagoniste David Westbrook, ancien détenu et homme de cœur, Doug Allyn a créé un univers bien à lui, à la fois extrêmement lyrique et très cruel, peuplé de personnages retors, où se déclinent des complots épouvantables et des sentiments nauséabonds. Et par-delà ces qualités scénaristiques, où le lecteur avale avec entrain ces nouvelles, l’auteur multiplie les morales, de manière juste mais jamais naïves ou trop démonstratives, où l’animal devient souvent le miroir de nos propres errements.

    Brillant et atypique, ce recueil est un ouvrage d’une immense sensibilité en plus d’être singulier. On a hâte de retrouver ces qualités dans le roman L’Instinct de la meute.

    06/04/2013 à 17:48

  • SOS dans le cosmos

    Guillaume Guéraud, Alex W. Inker

    7/10 …ou la folle odyssée dans l’espace. Un chat involontairement héroïque, des Martiens qui ressemblent à des oreillers, un cyborg débile à souhait, et des références appuyées et assumées au film Alien. C’est iconoclaste en diable, bourré de plaisanteries puériles et jubilatoires, jusqu’au final gentiment canaille. Un petit moment de bonheur, sans prétention aucune, et souligné, voire tonifié, par la mise en page et les dessins d’Alex W. Inker.

    01/04/2017 à 09:49

  • Sous la peau

    Michel Faber

    9/10 Je suis encore sous le choc de ce roman ! Rarement il m'a été donné de lire un ouvrage aussi trouble et surpuissant ! Tout y est maléfique, ombres et suspense. Le style est poétique, l'intrigue dense et suffisamment bien menée pour tenir en haleine jusqu'à la dernière des 304 pages. Au fur et à mesure de la lecture, on ne cesse de s'interroger sur les raisons qui poussent Isserley à ainsi prendre vivants les divers autostoppeurs qu'elle croise. Et, sans rien vouloir dévoiler de la fin, sachez que vous ne cesserez pas de penser aux personnages appelés les vodsels, ainsi qu'à ce livre étonnant, mélange de polar, de thriller et de terreur.

    Croyez-moi, ce livre selon moi méconnu est l'un des plus impressionnants.

    06/09/2009 à 09:55

  • Souvenir d'oubliette

    Ellen Steiber

    7/10 Une histoire intéressante, mais dont la concision atténue grandement le suspense, les émotions des victimes ainsi que la psychologie du bourreau. J’ai beaucoup aimé la fin, touchante.

    11/05/2014 à 19:47

  • Souvenirs d'Ecosse 1/2

    Jenny, Patricia Lyfoung

    6/10 Punition pour le capitaine de la garde qui a échoué à arrêter nos deux justiciers : capturer un grand cheval blanc qui terrorise les habitants de la ville et qui semble être capable d’apparaître et de disparaître comme par magie. Au programme : ce fameux étalon qui n’est pas si inquiétant que ça, un étrange œuf immense et doré, une histoire renvoyant à des événements s’étant déroulés en Ecosse, une femme capable de marcher sur l’eau, etc. Difficile de me prononcer sur ce tome dans la mesure où il est (comme les précédents) le premier opus d’un diptyque et qu’il est inachevé. Ici, beaucoup d’éléments épars pour le moment et avec guère de liens apparents entre eux. Voyons ce que donnera le huitième tome, donc.

    27/12/2022 à 08:17

  • Souviens-toi de Titus

    Jean-Paul Nozière

    8/10 Une œuvre assez courte, bien écrite, et au scénario prenant. L'ambiance provinciale est bien restituée, les personnages sont crédibles et ont suffisamment de profondeur. Si l'identité du tueur ainsi que ses motivations apparaissent rapidement, demeure le rebondissement final quant à l'identité actuelle du criminel. Par ailleurs, les deux dernières pages du livre réservent une « chute », au propre comme au figuré, assez mystérieuse et totalement inattendue. Un très bon polar pour les jeunes et moins jeunes.

    03/12/2011 à 08:51

  • Souviens-toi que tu dois mourir

    Michele Giuttari

    8/10 A Florence, des hommes sont sauvagement assassinés, leurs corps lacérés à l'arme blanche. Le commissaire Michele Ferrara prend l'affaire en main : ce sera pour lui le début d'une longue enquête au cours de laquelle lui-même deviendra la cible de lettres de menaces.

    Il est en fait assez difficile de décrire l'amorce de ce roman sans parler la multitude de personnages et de pistes qui vont rapidement se présenter au commissaire Ferrara : les marchands d'art peu scrupuleux, un clergé tentant de camoufler de graves fautes du passé, le couple homosexuel formé par Cinzia et Valentina, un journaliste dandy... Les personnages de Souviens-toi que tu dois mourir foisonnent, et le récit bascule très rapidement entre les divers points de vue des protagonistes. Le style de Michele Giuttari est très agréable, assez classique, mais suffisamment prenant. L'intrigue est bonne, jouant habilement sur les faux-semblants et la psychologie, exploitant la connaissance et l'expérience de l'auteur. Ici, pas de scènes d'action, de fusillades ou de courses-poursuites effrénées ; il s'agit d'une enquête "à l'ancienne", méthodique, et très réussie.

    Au final, Souviens-toi que tu dois mourir est un très bon thriller, avec un personnage de policier attachant que l'on a hâte de retrouver dans de futures enquêtes.

    24/09/2007 à 11:02

  • Spiral

    Paul Halter

    8/10 Quand Mélanie part pour Dinard où l’attend son oncle Jerry, Quentin se sent patraque. Dans cette lande bretonne isolée, sans moyen de communication moderne, Mélanie correspond par courrier avec son amoureux. Mais là-bas, un assassin rôde, un étrangleur qui a déjà plusieurs victimes à son actif. Et que dire de cette pièce isolée tout en haut d’un escalier effrayant où un meurtre en chambre close semble pourtant impossible ?

    L’auteur des très bons Tigre borgne, La Septième hypothèse ou encore de La Nuit du Minotaure arrive chez Rageot dans la collection Thriller. On retrouve le style de Paul Halter : écriture fine et élégante, personnages nombreux et ambigus, et une ambiance particulièrement menaçante. Cet écrivain, en quelques phrases, sait dépeindre un lieu trouble où l’on se doute de l’arrivée imminente d’un drame. Sa plume sert ici une intrigue mise à la portée des jeunes (collégiens et lycéens) et qui saura également satisfaire les adultes, avec notamment une belle mise en relief des tendres relations entre Mélanie et Quentin.
    Usurpation d’identité, tueur en série, une murder party qui tourne mal, un meurtre en chambre close, des rebondissements abondants, des chapitres courts qui s’achèvent sur des cliffhangers bien sentis, le tout dans le décor spectral d’une maison abandonnée sur les récifs bretons. Tous les éléments pour accaparer l’attention du lecteur sont là, et employés de manière efficace. Le suspense est savoureux, et ce n’est que dans les ultimes pages que Paul Halter lève le voile sur l’identité du tueur et ses motivations. Une bien belle réussite.

    Les trois premiers ouvrages à sortir dans cette nouvelle collection étaient Décollage immédiat de Fabien Clavel et Les Voleurs de têtes d’Hervé Jubert, ainsi que Spiral. Ce dernier opus constitue certainement le plus cérébral des trois. Une œuvre maîtresse, où Paul Halter accroît son aura de grand auteur français, en plus d’ajouter une nouvelle corde à son arc : la possibilité presque naturelle de s’adresser à des lecteurs plus jeunes.

    14/04/2012 à 11:02

  • Sprite tome 1

    Yugo Ishikawa

    5/10 Un manga qui ne m’a pas plus transporté que ça. Des idées intéressantes, certes, avec cette eau noire qui submerge la ville et transforme les gens qu’elle touche, mais un peu trop de questions en suspens, comme cette idée de temps dévoyé, d’éclairs liés aux forces extraterrestres, ces gamins âgés de plus de huit siècles. Beaucoup trop ésotérique pour moi. Et l’ambiance manque cruellement à mes yeux de scènes anxiogènes et d’originalité pour me convaincre totalement. Si l’occasion se présente, je tenterai l’aventure d’autres tomes, mais à la lecture de ce premier opus, cela ne constitue pas une de mes priorités de lectures.

    29/08/2017 à 17:15

  • Starving Anonymous tome 3

    Kazu Inabe, Yuu Kuraishi

    8/10 Un troisième opus qui commence par l’annonce du fait que 17 êtres humains vont devoir aller nourrir les larves. Des graphismes très réussis quand les hommes découvrent que leur numéro vient d’être tiré. Cet opus permet de donner encore un peu plus de chair à la série, avec une vue en dehors de l’institut, ce monstrueux élevage humain. De beaux moments de démence lors de cette évasion, une esthétique sombre, racée et gore. Je kiffe définitivement !

    04/11/2019 à 17:12

  • Starving Anonymous tome 4

    Kazu Inabe, Yuu Kuraishi

    9/10 Un quatrième opus qui commence sur les chapeaux de roues, avec une belle révélation quant à l’origine des monstruosités et du passé du chercheur en génie génétique (notamment avec Yamabiki) et des scènes chirurgicales – au sens propre – qui font froid dans le dos. Un graphisme particulièrement léché et anxiogène, qui distille de beaux moments de frissons. C’est gore au possible (comme lorsque l’un des personnages utilise l’une de ses propres côtes pour poignarder les créatures), et pas mal d’autres aberrations liées à des fusions génétiques. C’est trash et sacrément jouissif, dans le genre.

    02/05/2020 à 08:34

  • Starving Anonymous tome 5

    Kazu Inabe, Yuu Kuraishi

    8/10 Encore des graphismes sacrément trash, dès les premières planches, avec notamment cette scène de cannibalisme collectif. Nos protagonistes finissent par se diriger vers le directeur du centre, Shintaro, et ce dernier va prendre une décision très importante, lié à son enfance que l’on revoit en flash-back. Un graphisme toujours aussi précis et travaillé, et une intrigue qui creuse habilement le passé de ce centre, notamment avec l’évasion de la jeune femme, le sacrifice de trois cents employés, ou le magnifique sacrifice de M. Hanajima. De la tripaille à tous les étages, et un plan pour que ces sales bestioles disparaissent d’elles-mêmes, mais il se pourrait que la dernière scène rebatte les cartes. Toujours aussi jouissif et hautement non recommandable en raison de sa violence.

    17/07/2020 à 08:25

  • Stormbreaker

    Anthony Horowitz

    8/10 Redoutable concurrente de la série CHERUB écrite par Robert Muchamore, celle narrant les aventures d’Alex Rider a su trouver son public. Anthony Horowitz, écrivain spécialiste de la littérature jeunesse, a trouvé le concept, les mots et les personnages pour offrir de délicieuses heures de détente à ses fans.

    08/09/2012 à 08:43

  • Suicide Island tome 1

    Kouji Mori

    7/10 … ou comment des suicidaires récidivistes sont envoyés et parqué sur une île déserte (pas tant que ça, finalement, puisqu’on y trouve des cerfs). Les thèmes classiques : la cohabitation, la survie, les efforts pour trouver de la nourriture, mais surtout pour renoncer aux appétits de mort des uns et des autres. Certains n’y parviennent pas, d’autres hésitent, d’où cette lueur d’espoir (notamment pour le personnage central, Sei) parmi des suicides, des atteintes corporelles au couteau, des tentatives de viol. Pour le moment, j’aime surtout pour les réflexions psychologiques quant à la vie, la mort, le libre-arbitre, la place dans la société, même si je trouve qu’il y a parfois quelques détours et autres bavardages.

    24/07/2019 à 08:30

  • Suite Rouge

    François Boulay

    8/10 Quand il était adolescent, Salmon et ses camarades étaient envoûtés par Glinka, un pervers charismatique. Ce dernier multipliait les atrocités, les massacres, comme autant de rituels carnassiers. Puis le groupe a cherché à se séparer de l'emprise de Glinka. De manière radicale. En tuant ce leader démoniaque. Salmon s'en est chargé en dissimulant ce meurtre en accident. Près de vingt ans plus tard, Salmon cherche à refaire sa vie dans une maison isolée dans le massif des Maures auprès de ses deux filles et de Maria, sa compagne. Mais des signes inquiétants apparaissent : des animaux sacrifiés, un mort dont on ne retrouve pas le cadavre... Et si Glinka était encore en vie ?

    Après des thrillers comme Traces ou Les morceaux, François Boulay poursuit chez l'éditeur Télémaque avec ce roman très noir. L'histoire part sur une trame somme toute classique : un ancien séide qui pense être poursuivi par son gourou. Mais il serait bien naïf de résumer ce livre à cette simple amorce narrative, car cela reviendrait à ignorer l'écriture de l'auteur. François Boulay est un conteur au talent remarquable, dont le style s'illustre en chaque situation : portraits psychologiques, ambiances lourdes de ténèbres, paranoïa, décors peuplés de spectres... En environ deux-cents-soixante pages, l'écrivain tisse une immense toile d'araignée, épaisse et plausible, angoissante, jusqu'à ce que le monstre sorte enfin de son antre pour montrer ses chélicères. François Boulay injecte une incroyable noirceur dans sa plume avant l'ultime décharge de venin. Tous les personnages sont inquiétants, hantés par des démons qui ne demandent qu'à jaillir pour assaillir les vivants. On frémit avec les protagonistes, on doute de leur innocence, et dans ce dédale habité de bêtes tapies dans l'ombre, la vérité finit par éclater. Si la révélation de l'identité du comploteur peut ne pas être une surprise de taille pour certains lecteurs chevronnés, elle traduit néanmoins la clef de voûte d'un récit méphitique et prenant, en plus de créer un lien inattendu avec l'une de ses précédentes œuvres.

    Suite rouge est donc un thriller solidement bâti, sombre et inquiétant. Une nouvelle réussite de la part de François Boulay qui est décidément un auteur à suivre de près.

    07/04/2011 à 16:15

  • Surgi du passé

    Christophe Miraucourt

    7/10 Arthur est le plus jeune auteur de romans policiers de France. Son existence se déroule sans tracas lorsqu’il reçoit le message d’une dénommée Lina sur son profil Facebook. Lina prétend qu’elle est sa demi-sœur et que leur père a disparu. Rapidement, le binôme se met à enquêter.

    Après Ce que je n’aurais pas dû voir, Christophe Miraucourt reprend les personnages de son premier opus et leur offre une nouvelle investigation. Arthur, Lina ainsi que les autres adolescents sont très sympathiques, et le lectorat ne pourra qu’éprouver une immédiate et profonde empathie pour ces individus de leur âge. L’intrigue est également assez réussie, multipliant les fausses pistes, entre trafics, milieux de la chanson et autres. L’ensemble se parcourt vite et bien, et l’on passe un agréable moment aux côtés de ces mômes particulièrement délurés et perspicaces.

    Au même titre que Ce que je n’aurais pas dû voir, voilà un roman vif et prenant, qui constitue la garantie d’un bien bon moment de lecture.

    12/10/2014 à 17:17

  • Tango flamand

    Jean-Christophe Chauzy, Marc Villard

    3/10 Très déçu par cette nouvelle. Un emboîtement d’histoires, de psychologies ou de saynètes déjà vues maintes fois ailleurs, et, ici, jamais développées ni transfigurées, peut-être en raison de la concision du récit. Des passages invraisemblables : comment Jimi retrouve Tina, l’amitié tombée de nulle part entre Jimi et l’accordéoniste, la manière dont Francky se fait en partie avoir par la danseuse. Je reste sacrément sur ma faim avec cette bande dessinée.

    08/03/2015 à 18:27