El Marco Modérateur

3257 votes

  • Prison School 004

    Akira Hiramoto

    4/10 On retrouve nos cinq prisonniers, et aussitôt le mélange de scato / érotisme / domination dans cette geôle. Même si le graphisme reste réussi, j’ai eu du mal à accrocher à l’ambiance générale, ainsi qu’à l’intrigue qui m’a semblé croupir plus qu’autre chose (malgré le geste de Chiyo par exemple). L’une des scènes finales, où un épieu finit d’ailleurs dans le fondement de l’un des garçons, a achevé mes rares résolutions à propos de cette série.

    02/05/2020 à 08:31

  • Reversible Man tome 3

    Nakatani D.

    4/10 … où l’on retrouve la malheureuse Marie Kajii, emmaillottée façon momie après avoir subi les plus atroces outrages, dont sexuels, de la part de ses bourreaux. Si le dessin est globalement réussi, l’excès de violence et de voyeurisme (notamment lors des scènes de viol collectif, ces femmes aux membres inférieurs et supérieurs tranchés pour devenir des « sex-toys vivants », ou encore la râpe d’ébéniste passé dans l’urètre de ce type) m’a rapidement donné la nausée. Habituellement, la violence, qu’elle soit explicite ou suggérée, m’est tolérable, mais ici, la mesure est telle qu’elle dépasse mon niveau de résistance, sans compter le fait qu’elle est gratuite et sans le moindre intérêt, desservant même le propos.

    24/09/2023 à 19:55 2

  • Roadmaster

    Stephen King

    4/10 Un des rares romans de Stephen King que j'ai eu du mal à finir : beucoup trop long selon moi, et les frissons ne m'ont pas gagné...

    10/05/2009 à 20:13

  • Roman de gare

    Pierre Pelot

    4/10 Une nouvelle que j’ai trouvée décevante. L’écriture, détonante et échevelée, se laisse suivre avec plaisir ; de même, le personnage central a titillé ma curiosité par ses émotions, ses bavardages et ses curieuses motivations quant à sa présence dans la gare. Mais le problème est justement là : quand s’achève le récit, les zones d’ombre persistent. Qui est cet homme ? Que veut-il réellement ? Et surtout, où voulait en venir Pierre Pelot ? J’ai beau apprécier la prose de cet auteur, cet écrit demeure pour moi une sorte de mystère littéraire car, même en y réfléchissant a posteriori, je n’ai pas saisi le but de ce brouillard littéraire.

    26/03/2014 à 18:00 3

  • Satan dans le désert

    Boston Teran

    4/10 Franchement rien d'emballant. Une intrigue bien faible et déjà-vue que l'auteur tente de sauver avec des scènes difficilement soutenables. Mais la forme ne sauve pas le fond.

    28/06/2005 à 22:56

  • Scumbag Loser tome 1

    Mikoto Yamaguchi

    4/10 Masahiko n’a rien pour lui, le pauvre : il est harcelé dans son lycée parce qu’il est gros, moche, à lunettes, et à forte odeur corporelle. Il aurait encore pu être épargné en raison de la pression également mise sur Yamada, un autre bouc émissaire, jusqu’à ce que ce dernier montre une photo de sa nouvelle petite copine, très mignonne. Objectif de Masahiko, du coup : trouver à son tour une petite amie. Le hasard, c’est le retour de la belle adolescente Haruka Mizusawa dont il prétend vite être le compagnon. Double hic : les deux ne pouvaient pas se sentir lorsqu’ils étaient gosses, et surtout, l’adolescente est censée être morte.
    Une idée de base intéressante mais la suite m’a gêné : un sacré brin malsain voire voyeuriste, entre harcèlement, manipulation, fortes connotations sexuelles, complaisance dans les brimades subies par le protagoniste, etc. Le manga aurait pu être une dénonciation du harcèlement, au contraire creuser le sillon de la noirceur, pour n’être au final ni l’un ni l’autre. Et je ne parle même pas du côté fantastique qui vient comme un cheveu sur la soupe. Pour moi, un coche raté.

    08/08/2023 à 08:38 1

  • Sous l'oeil de l'écorcheur

    R. L. Stine

    4/10 Autant j’ai trouvé le début de l’histoire intéressante et aguicheuse, avec cette débauche d’étranges gentillesses faites à Dustin, la substitution d’identité entre Dustin et Ari, ces mystérieux enfants visiblement insensibles à la douleur, l’histoire du croquemitaine, etc., autant je trouve la fin complètement manquée, avec force ingrédients fantastiques, spectres courroucés, esprits vengeurs et tout le toutim. A mes humbles yeux, une profusion d’effets qui, à la manière d’un mets saupoudré de trop d’épices, en vient à devenir trop disparate, ayant perdu sa saveur initiale et, pour tout dire, raté.

    09/05/2017 à 19:34 2

  • Thuy Diêm

    Denys, Daniel Pecqueur

    4/10 Séances de torture et fusillades à gogo pour commencer ce troisième et ultime tome de la série. On reprendra encore une bonne rasade de clichés du genre (le type suspendu au patin de l’hélicoptère, l’intervention des tarés du KKK qui arrivent comme des cheveux gras sur une soupe fadasse, le chef des hackers suffisamment con pour avoir oublié son ordinateur portable sur un yacht, etc.). Seule la référence directe à Phan Thị Kim Phúc, la pauvre gamine brûlée au napalm lors de la Guerre du Vietnam, a un peu relevé le niveau de mon attention, d’autant que même le final est téléphoné, mièvre et sans la moindre saveur. Une conclusion un peu bâclée pour une série guère passionnante.

    18/12/2023 à 17:38 3

  • Total combat round 2

    Jack Manini

    4/10 Jimmy vient de perdre par abandon face à Mike Seymour, quittant la cage pour venir en aide à son grand-père, et en apprend beaucoup plus qu’il ne l’aurait voulu sur sa famille, découvrant qui est son véritable père ainsi que le fait qu’il est encore en vie. Malgré l’éclairage porté sur la discipline qu’est le MMA, un second tome aussi éparpillé et inintéressant à mes yeux que le premier. Objectivement, sans grand intérêt, l’accumulation d’ingrédients venant tuer le goût du cocktail final.

    29/01/2023 à 20:01 1

  • Tu m'as ouvert les yeux

    Patricia Lyfoung

    4/10 Toujours une belle réussite graphique (à condition d’apprécier le genre, évidemment, à savoir les couleurs flashy et le côté un peu aseptisé). On a nettement basculé dans un domaine où la magie abonde (cf. les statues géantes qui font office de gardiens ensommeillés), mais l’action tarde sacrément à venir (environ la moitié de la BD, et encore, c’est très vite évacué). Le rythme manque donc vivement pour exciter ma lecture d’autant que les dialogues sont pâlichons voire grotesques (« Oui, je sens la puissance venir en moi ! Je me sens fort !! »). A réserver je pense aux fans d’aventures teintées d’un sentimentalisme étalé à la truelle si on est un adulte, ou alors à des ados.

    26/03/2023 à 18:17 2

  • Tu seras toujours à moi

    Patricia Lyfoung

    4/10 Préparatifs du mariage et actions justicières pour nos deux héros masqués. Badinages, bavardages et autres « Je t’aime, moi non plus » jusqu’à la quarantième planche environ, ce qui fait que le temps m’a paru extrêmement long. Seul le final, où Maud est seule au pied de l’autel, pourra éventuellement me marquer, mais à mes yeux, c’est un tome très mou et sans grande inspiration où l’auteure/dessinatrice semble s’essouffler.

    28/11/2022 à 16:54

  • Un Million d'hivers

    Richard Marazano, Xiao Shang

    4/10 Troisième tome de la série qui commence dans un paysage hivernal et neigeux, et ses camarades se désespèrent encore de la disparition de Yann. Mais les défauts s’enchaînent de nouveau à mes yeux : un manque continu et un chouia désespérant d’originalité (la BD date de 2015, il n’a même pas l’excuse de son ancienneté…), la disparition de Yann ne signifiait évidemment pas sa mort (là, on n’est plus dans le téléphoné mais dans le poncif assez plat et facile), même le piège tendu au drone évoqué dans le résumé n’apporte rien (genre épiphénomène sans le moindre intérêt et déjà exploité maintes fois auparavant, l’image me venant aussitôt à l’esprit étant issue du film « Predator » qui date de… 1987), et autre compilation de scènes déjà lues ou vues des centaines de fois. Heureusement que le graphisme est agréable et que la dizaine des dernières planches est plutôt effrénée avec la promesse d’une infiltration au sein du repaire des robots ennemis, sans compter le fait qu’il ne reste plus qu’un tome à cette série qui commence à me décourager…

    13/03/2022 à 20:38 1

  • Une Odyssée sicilienne

    Luca Blengino, Pasquale Del Vecchio

    4/10 Printemps 1943. Les Américains s’apprêtent à envahir l’Italie en passant par la Sicile. Ayant échappé à un peloton d’exécution grâce à des bombardements, Ettore est recruté par le Vatican : si Pie XII est mort, une mallette qu’il comptait donner aux autorités s’est échouée en mer suite au mitraillage de l’avion qui convoyait ces précieux documents. Un graphisme moyennement séduisant, parfois un peu grossier, vieilli prématurément on pourrait presque dire, un scénario très abracadabrant, et ce qui devait constituer le bouquet final, à savoir le contenu exact de cette encyclique du pape, a autant d’impact que l’atterrissage d’une mouche sur le museau d’un lapin nain. Bref, un opus particulièrement décevant.

    24/03/2021 à 16:46 1

  • Viens poupoulpe

    Christian Zeimert

    4/10 Voilà un Poulpe un peu pâlot, qui s’égaie dans une histoire où il semble être le seul à s’amuser. On a parfois l’impression que l’auteur s’est fait plaisir en jouant les marionnettistes du fameux limier sans pour autant chercher à combler les groupies de Gabriel. Il en ressort donc cette impression bancale quand on quitte une chambre d’hôpital où l’on a rendu visite à un ami malade : ce sentiment mitigé, quelque part entre la joie de retrouver le Poulpe et la tristesse, une fois le récit achevé, de l’avoir vu en si petite forme.

    02/06/2013 à 08:41 1

  • Zaya tome 3

    Jean-David Morvan, Huang Jia Wei

    4/10 Je termine ici cette trilogie alors que je n’avais que moyennement apprécié les précédents tomes, mais comme j’avais ce troisième opus sous la main… L’esthétique est vraiment très réussie, mais j’ai toujours ressenti le même mal à rentrer dans l’histoire, peut-être parce que ce genre de BD n’est habituellement pas trop mon genre, certes, mais aussi parce que beaucoup d’éléments y sont assez abscons. Trop compliqué, alambiqué, artificiellement entortillé à mes yeux, avec ces bavardages, ces paradoxes temporels, et également l’absence de résumé des BD précédentes. Vraiment dommage.

    27/01/2024 à 15:42 2

  • 25 crimes presque parfaits

    Guillaume Lebeau

    3/10 Une bien belle déception. Autant « 25 mystères en chambre close » était, à mes yeux, satisfaisant, autant ce tome me semble sans grand intérêt. Des histoires confuses, aberrantes, ou beaucoup trop simplistes, sans jamais vraiment solliciter les neurones. Deux solutions à ces énigmes : si on trouve, c’est (très) facilement ; si on ne trouve pas, c’est que cela fait appel à des éléments tellement éloignés d’une résolution scientifique ou cartésienne que le lecteur se sent floué. Quelques histoires surnagent à peu près, mais ça reste sacrément maigre pour dire que ce volume est convaincant. Je retenterai néanmoins l’aventure dans cette collection.

    08/09/2015 à 20:08 1

  • Boys of the Dead tome 1

    Douji Tomita

    3/10 Une station-service anonyme aux Etats-Unis. Le pays est secoué par une épidémie de morts-vivants. Une introduction sombre et musclée, radicale, entre survie et sexe, éclatée entre scènes que l’on croirait de prime abord mal associées voire déstructurées. Une esthétique classique mais réussie, mais j’ai eu beaucoup plus de mal avec le fond. Rien n’y est intéressant à mes yeux. Ce n’est pas cette forme volontairement désorganisée, ni la relation homosexuelle entre les deux protagonistes (Linus et Conor) avec pas mal de scènes de cul à la clef (je ne suis pas homophobe, c’est juste que très objectivement, c’est inutile et méchamment répétitif) qui viennent racheter l’ensemble. Un manga bavard, sans la moindre étincelle venant la sortir de la masse de consorts évoquant les zombies. Je ne sais pas si un tome 2 est programmé, mais en ce qui me concerne, ça sera assurément sans moi.

    21/01/2024 à 14:22 2

  • Chez le voyant

    Maurice Renard

    3/10 Le commissaire Jérôme se souvient du temps où il était jeune inspecteur et qu’il avait dû, à l’époque, « tester » le professeur Mabelius, voyant de son état.
    Une nouvelle gentillette mais dont le final, maigrelet, m’a profondément déçu : le sujet était pourtant alléchant et intéressant, mais son traitement et la chute – qui n’en est pas vraiment une – me semblent être d’authentiques ratages.

    24/02/2024 à 08:04 2

  • Dernier été

    Patrick Pécherot

    3/10 Une écriture absolument remarquable et un style très original, voire déconcertant (long monologue). Si la fin est surprenante, on finit par se demander si tout ce qui l’a précédée, c’est-à-dire la quasi-totalité du texte, ou plus exactement l’éventuel lien avec ce tableau de Frédéric Bazille, n’était pas un prétexte, une diversion trop grosse.
    Et je suis encore plus circonspect quant à l’épilogue, où la victime aurait prononcé certaines paroles peu intelligibles, alors que les sources officielles n’ont jamais fait état de cela. Du coup, ça me donne une sorte de sale goût dans la bouche, dû au fait qu’un écrivain, non pas se fait l’interprète d’une piste tout à fait probable, mais profane tout simplement la réalité historique pour qu’elle s’intègre à son récit, lui fasse écho, ou s’accommode de sa vision conspirationniste. Et ça, j’avoue, ça a beaucoup de mal à passer avec moi.

    07/09/2014 à 18:32

  • Dévolution

    Max Brooks

    3/10 Greenloop, près de Seattle : un minuscule village bâti pour des riches soucieux de vivre au plus près de la Nature. « Greenloop est complètement hors des sentiers battus, le nec plus ultra du cul-de-sac, avec une route privée fermée, des alarmes reliées à des agences de sécurité privée et aux flics du comté ». Mais quand un volcan entre en éruption et que l’électricité et les moyens de communication sont coupés, l’Eden tourne au purgatoire. Et si on ajoute un ou plusieurs Bigfoot dans les parages, ça devient carrément l’Enfer.
    Un ouvrage qui se veut à la fois horrifique et divertissant, composé d’extraits d’entretiens et de journaux intimes, afin de reconstituer ce qui s’est déroulé sur place. Pas mal de citations en rapport avec les singes et les Bigfoot/Sasquatch qui sont assez intéressantes, mais quel euphémisme que de dire que je me suis ennuyé. Une entrée en matière interminable, des longueurs kilométriques, des personnages guère intéressants, très peu d’originalité dans le sujet comme dans le traitement, et la triste impression de ne jamais être grimpé à bord de l’intrigue. « Nous sommes simplement déconnectés », dit l’un des protagonistes, et c’est exactement ce qui s’est passé : une connexion impossible en raison d’une intrigue froide, amorphe, atone et lointaine.

    12/04/2024 à 18:29 3