Monsieur Robert donne deux sens au mot « simulacre ». Il parle d’abord d’image, de représentation figurée. Puis, d’apparence sensible qui se donne réalité. Et là, il renvoie à «fantôme », à « mensonge », à « ombre », « « imitation ».
Dans les sept contes réunis dans le présent volume, il y a de fait tout ce que Monsieur Robert propose. Et donc tout sera différent. Tel personnage, pour se faire comprendre, prendra la voix d’un autre; tel cabotin, dans l’art de l’artifice, sera positivement confondu; tel bonhomme, s’étant levé trop tard, n’aura plus d’avenir; tel médecin aura affaire à une drôle de créature de métal. Et ainsi de suite. En somme, à sept reprises, on aura défiguré le quotidien.
Avec, naturellement, le sens de l’humour et du burlesque.
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Soumis le 07/08/2022 par El Marco