Michèle Pedinielli, née à Nice il y a 47 ans d’un mélange corse et italien, est « montée à la capitale » pour devenir journaliste en presse écrite. Après quinze années de ce métier elle est passée à la conception éditoriale web. Consultante en communication digitale elle forme des journalistes au web, tout en rédigeant encore quelques papiers, pour La Strada, par exemple, unique journal culturel (et gratuit) de Nice, une ville qu’elle a retrouvée aujourd’hui.
Pour vivre vraiment, elle s’immerge dans les livres, savourant ses trois polars par semaine, avec une vénération marquée pour les Américains. De là à recevoir et présenter Craig Johnson ou R.J Ellory il n’y avait qu’un pas ou deux, franchis récemment avec la complicité d’un libraire niçois… Autre audace récente : se piquer au jeu de l’écriture en apprenant que Toulouse Polars du Sud organisait un concours. Car si l’on excepte les griffonnages frénétiques de l’enfance et de l’adolescence, Celle que l’on ne voit pas, qui a obtenu le troisième prix 2015, est sa première fiction aboutie, et lue par d’autres yeux que ceux de ses proches.