24/11/1910 — 07/03/1995
Pseudonyme utilisé : Jean Meckert
Né à Paris. Il exerce de nombreux petits métiers avant de se consacrer à la littérature. Son premier roman Les coups (1941), sous le nom de Jean Mekert, sera remarqué par Gide et Queneau. Il y met en scène des gens ordinaires aux prises avec les difficultés de la société. En 1950, à la demande de Marcel Duhamel, directeur de la Série noire, il se lance, sous le pseudonyme de John Amila, dans la littérature policière. Une vingtaine de romans verront le jour dans la Série Noire, dont : La lune d'Omaha, Noces de soufre, Pitié pour les rats (1964), Le boucher des Hurlus (1982), etc. En 1971, La vierge et le taureau, roman écrit après un séjour à Tahiti, dénonce les expériences atomiques et bactériologiques. Jean Amila sera victime d'une grave agression, semble-t-il suite à la parution de ce roman, et souffrira durant de nombreuses années d'amnésie partielle. Ses livres sont tous empreints d'un esprit libertaire et antimilitariste.