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Cadillac juke-box
8/10 La promesse d'une plume.
L'univers de James Lee Burke n'est pas une ode chatoyante or sa poésie, à travers ces lignes, confère un moment littéraire Immuable.
Magnifié, aussi, par la traduction au cordeau de #FreddyMichalski Étincelles30/05/2021 à 11:48 2
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Last Exit to Brooklyn
7/10 Vénéneux tel le taïpan, létal comme le sumac, l'écriture de Selby ne suit pas de codes, il trace sa ligne en bannissant toute concession.
Un style, donc, direct au plexus solaire coupable d'apoplexie sans pour autant que le récit m'est emporté.08/05/2021 à 22:32 1
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L'Inconnu de la Poste
8/10 Le Document de Florence Aubenas affleure d'une profonde empathie et bienveillance pour Gérald Thomassin, poursuivi par une existence lardée de failles béantes.
Un livre qui transmet de la dignité et un éclairage sur ce sombre récit.28/04/2021 à 20:40 5
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La sirène qui fume
9/10 Sur une trame à la limite du caricaturale, l'auteur possède le don de vous scotcher.
Plongée en apnée dans la désolation du proxénétisme de mineures pour le bon "plaisir" des puissants, le récit à deux voix s'engouffre dans une horreur palpable et viscérale.
Les deux flics, diamétralement opposés, ont leurs propres failles. Et, dans cette sarabande macabre s'extrait une humanité profonde loin des contingences administratives et politiques.
L'auteur possède, donc, le don d'installer une atmosphère qui vous enserre et ne vous lâche pas.
Du polar pur et dur sans pour autant cautionner, stricto sensu, la phrase accrocheuse de Caryl Férey en faisant la comparaison malaisée avec DOA.
Putain de bon roman comme dirait Bukowski, là, je souscris!21/04/2021 à 12:31 5
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Les Dynamiteurs
9/10 Une énergie puissante souffle dans les pages de ce western suffocant. Une énergie haletante, provocante, sacrificielle.
L'auteur maitrise son sujet et insuffle, donc, une farandole de vie par des dialogues cinglants.
Le récit, arcbouté sur quatre personnages cardinaux qui exprimeront tour à tour des sentiments paradoxaux, dans cette atmosphère rude où ceux-ci ne sont guère permis.
Denver et le Colorado en toile de fond impriment au roman l'étiquette immuable du genre.03/04/2021 à 19:51 8
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Aux animaux la guerre
8/10 Construit sous la forme d'une analepse, "Aux animaux La Guerre" narre un récit où l'auteur semble en immersion.
Maître du tempo, de métaphores jubilatoires qui marquent, aussi, des respirations autant qu'une prose, par instant, poétique, le roman est dense.
Dense, par ses protagonistes, mais dense surtout par les thèmes abordés.
Sous couvert d'histoires de chiens écrasés, le Vosgien dénonce implicitement le sordide d'une société en perdition. Déconstruit un système institutionnel et trace d'un trait la mélancolie de contrées vouées aux gémonies.14/03/2021 à 23:01 5
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Dehors les chiens
8/10 S'essayer au roman de type Western n'est pas chose aisée.
En créant ce personnage, à priori récurrent, Michaël Mention réussit à planter des protagonistes fouillés évoluant dans ce décor d'où suinte le fiel et le sang.
Uppercut pointe du menton!27/02/2021 à 23:41 10
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Jim Morrison et le Diable boîteux
8/10 L'ancien journaliste de Best, Rolling Stones et Libération joue en disposant côte à côte deux mythes, deux de ses mythes.
Entre vérité et romance, l'auteur prend un malin plaisir à décrire cette période, par une plume percutante, jubilatoire.23/02/2021 à 00:09 6
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Affliction
8/10 Le roman de Russell Banks, adapté à l'écran par Paul Schrader, offre des gages; de sa plume compassionnelle, précise mais non leste et indéniablement poétique.
Le récit rend le glissement inattendu du personnage principal tel un puits artésien.14/01/2021 à 23:32 4
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Du Rififi à Wall Street
8/10 Roman sous la forme de matriochkas, Vald Eisinger, alias Antoine Bello, tisse une toile arachnoïde vous prenant au piège qui ne desserre pas son étreinte.
Leg au roman noir et réflexion sur le pouvoir de la littérature que l'auteur maîtrise.02/01/2021 à 00:30 4
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Les Loups à leur porte
7/10 Premier roman de Jérémy Fel qui se joue d'une construction en puzzle afin de plonger son lecteur dans le fil d'existences jalonnées par la désespérance.
Ouvrage noir d'une intensité féroce où le rythme laisse peu de place à l'inspiration.12/12/2020 à 17:15 4
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Ohio
9/10 Les métaphores et images prennent vie à travers cette plume racée qui oeuvre, en pleins et déliés, à décrire la décrépitude d'un monde et des USA en particulier.
La gloriole est démontée en règle.
Sublime roman!05/12/2020 à 23:51 6
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Le Roi du K.O.
7/10 L'univers de Crews!
C'est une équipée, on se délecte de ce monde interlope, on mastique, on croque à pleines dents les fruits défendus.
Un boxeur déchu, NOLA, une tentative de reconversion....
Ce romancier est unique!08/11/2020 à 22:58 7
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Les Nuits rouges
8/10 Brûlot de la Lorraine sinistrée, laissée pour compte, on récolte les fruits de la fureur et d'une simili paix sociale.
S. Raizer nous écrit un roman noir écarlate tel un préquel à Lorraine Connection, de Dominique Mannoti, qui cogne, qui cingle.16/10/2020 à 23:00 5
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Ce lien entre nous
9/10 Ce roman noir extrait une quintessence du genre.
Cet écrit est viscéral, son rythme s'arcboute sur la dramaturgie du récit. Les inflexions viennent à point nommé afin de relancer la tension hélicoïdale.
Un joyau Bakélite!10/10/2020 à 22:39 6
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Nickel Boys
7/10 Bon roman noir qui ne m'a pas transcendé.J'ai ressenti qu'il me manquait une inflexion dans le rythme de la narration afin d'aboutir à une tension crescendo. On effleure les abberations soulevées sans les gratter.
Trop d'attentes?03/10/2020 à 13:04 5
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Night Train
8/10 Doté d'une documentation hors-norme et doué d'une plume tranchante, acérée et sans concessions, Nick Tosches nous narre la vie d'un homme marqué par le seau du noir destin.
La boxe est un art, vivre de son art est un sacerdoce!19/09/2020 à 01:54 4
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Du bromure pour les gayes
7/10 Ne vous formalisez pas sur le titre décalé, ne poussez pas des cris d'orfraies contre l'auteur.
Ce polar de 1962 narre la dérive, pour la bonne cause, d'un jeunot de la bastoche avec la Mafia.
Ecriture à la fois ciselée et verte, belle découverte!08/09/2020 à 00:22 3
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La Rousse
7/10 Un épisode du 87ème district tel un étau qui se resserre inlassablement.
Les protagonistes ne savent où donner de la tête dans ce bowling macabre inexpliqué.
Du McBain dans le texte (Lu dans son édition originale avec taches d'humidité et odeur)03/09/2020 à 00:01 3
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Un pays obscur
8/10 A chaque page la poésie l'écorne.
A chaque chapitre on s'enfonce dans une face sombre de l'humain et son inconscient.
Un roman fort de part sa plume et son récit pesant tel le lest des lacérations de l'existence.04/08/2020 à 00:04 3