597 votes
-
GB 84
8/10 La grève des mineurs sous l'ère Thatcher.
Violences, collusions, politiques de la destruction sans contreparties.
Peace oscille entre journalisme et littérature brute, il télégramme des émotions et des rebéllions.
Un livre somme !03/05/2022 à 00:49 4
-
Je suis le dernier
8/10 C'est un récit du déterminisme.
D'un littérateur possédant les racines qu'il possède et d'un personnage central acculé de part son histoire radiculaire.
L'écriture se marrie parfaitement au fond narratif voulu.
Sombre et imagé !15/03/2022 à 11:50 3
-
La Cour des mirages
8/10 Capter un lectorat, structurer une trilogie, il maîtrise. Le fond et ses thématiques sont terribles et ouvre des portes chez Lucifer. L'écrivain ne s'octroie aucune compromission.
Rude et abrasif !18/02/2022 à 00:18 6
-
Le Bagnard
8/10 Temporairement il délaisse Robicheaux pour la novella.
Grand bien il lui en prenne, tour à tour naturaliste, behavioriste ou hard boiled, sa plume trempe toujours dans le sulfure.
Des tranches d'existences élaguées à la serpe.25/01/2022 à 00:34 3
-
Prendre les loups pour des chiens
8/10 Hervé Le Corre abonde dans son écriture sensorielle.
Récit et trame conservent une mélodie entre lo-fi et Indie nerveuse.
Et sa matière nous engage vers une exacerbation des passions irréfragable.17/01/2022 à 00:32 3
-
Une plaie ouverte
7/10 L'histoire dans l'Histoire soutenue par une écriture, par un style identifiable.
"C’était encore la paix, son goût de fruit mûr et la douceur des soirs."27/12/2021 à 23:29 3
-
Je suis un soir d'été
7/10 Du Melville, du Corneau de cette écriture d'où jaillisse des dialogues coupés à la serpe.
"On se quitte pas des yeux, comme deux alcoolos qui en finissent pas de se chercher pour se poivrer mutuellement."20/12/2021 à 00:51 4
-
Nous avons les mains rouges
8/10 Jean Meckert a le sens du conte, il a le sens du fond. Il marie à merveille plume et propos engagé.
De nouveau, il nous assène un roman essentiel sur la purge.
Meckert ne déçoit pas. Il exprime nos tabous sans forcer le trait.01/12/2021 à 17:28 3
-
Temps noirs
7/10 Servi par une écriture scénaristique, le duo Boggs et Smith font, de ce second opus, une saga policière tentant de se délester de la ségrégation virginienne.
20/11/2021 à 00:50 2
-
Confession japonaise
7/10 L'auteur se fond, désormais, dans les us du pays du soleil levant.
Porté par une sensibilité et une écriture fine, travaillée sans platitude ou poncif, le récit pénétre les sens.
Le Japon, l'introspection et Sébastien Raizer ne font qu'un.23/10/2021 à 00:42 1
-
Le Système
8/10 Le paraphe de l'auteur idenfiable à chacun de ses écrits embarque.
Du roman docu, du stylet embarqué dans un déferlement de réalisme cru, sans compromissions.
Gattis sonde les entrailles de LA derrière la carte postale.
Uppercut !16/10/2021 à 11:55 3
-
Grace
9/10 Le roman, dit noir, peut s'enorgueillir de présenter des talents littéraires purs.
Lynch en fait partie et nous le prouve à chaque opus.
Ses ingrédients propres viennent du cœur et de ses racines dans une mélodie des mots subjugante.07/10/2021 à 23:34 3
-
Et le verbe s'est fait chair
9/10 J'y ai perçu concomitament du Jérôme Charyn et du Jim Nisbet.
Le style et le propos ne restent pas banales dans ce noir goudronné.
La langue est un art, l'art est de la sublimer.
Sensation!26/09/2021 à 23:29 3
-
Derniers Témoins
9/10 Un documentaire de témoignages bouleversants qui, enfants durant la seconde guerre, l'ont vécue avec leurs yeux.
Parfois avec un pas de côté, d'autres avec ce pas en avant qui leur a fait perdre leur insouciance.
Terrifiant !14/09/2021 à 10:57 3
-
Nous sommes tous des assassins
8/10 Roman écrit avec les tripes.
Replaçant le statut de meurtrier dans une ligne d'existence parsemée de fêlures et d'injustices, Jean Meckert, alias Jean Amila, sut faire preuve de justesse et de naturel.05/09/2021 à 12:26 2
-
Laidlaw
8/10 La Calédonie apporte son lot de souffrances. Laidlaw lui se meut dans une désarmante placidité malgré tout.
Un roman noir surligné d'arabesques saisies au khôl.02/09/2021 à 23:00 1
-
La Défaite des idoles
8/10 Benjamin Dierstein accapare l'esprit dans ce second thriller.
La veine plus politique que le rookie, La Sirène Qui Fume, nous permet de retrouver une partie des protagonistes.
Les êtres restent toujours autant fracturés.
L'affirmation d'un auteur!03/08/2021 à 00:50 3
-
The Whites
7/10 Price, The Wire/ La Couleur de l'argent, romancier urbain du New-York bakélite pose, à chaque fois, ses fondations pour détricoter une image arrondie aux angles. Il aime les vérités brutes.
The Whites reste plus une chronique.07/07/2021 à 23:32 2
-
Paris Blues
7/10 L'auteur réussit à installer le contexte propice à faire évoluer un récit solide et prenant. Conjuguer différents thèmes avec égale aisance et cohérence n'est pas donné à tous. Sans s'imposer une littérature ampoulée, Attia nous propose de l'ouvrage racé sur le passé, la conscience professionnelle, des trajets amoureux chaotiques, une réflexion politique au coeur de l'Histoire, vivre dans ou sans ses lestes.
01/07/2021 à 02:40 1
-
Smonk
7/10 Y'a du Cormac McCarthy, du Faulkner mais il y a surtout du Tom Franklin.
Les pages suintent, sont imprimées de fiel et d'hémoglobine. Les relents de Houblon et de Drye vaporisent l'atmosphère.
De l'ouvrage qui n'a pas le poids d'une plume.07/06/2021 à 00:29 2