Dany33

535 votes

  • Celui qui ne meurt jamais

    Dominique Faget

    5/10 Ce roman étiqueté « thriller » était sélectionné pour le prix du polar VSD 2014 dont le jury était présidé par Franck Thilliez.
    Je ne peux pas appeler ce roman un thriller. Il s’agit de deux narrations qui concourent à « résoudre » une énigme à 2500 ans d’intervalle. En effet la première nous emmène avec les aventuriers qui ont effectué le premier tour de l’Afrique d’Est en Ouest. La seconde, plus contemporaine (1970) devrait être le « thriller » annoncé mais pour moi il n’est pas au rendez-vous en se résumant à une romance assez superficielle. J’ai aimé la première pour ses apports ethnologiques, on voit que l’auteure est accro à l’égyptologie, je me suis ennuyée sur la seconde, tant le dénouement est prévisible, même si l’ultime retournement est le seul élément original. En conclusion, ce second roman de Dominique Faget ne m’a pas convaincue à lire le premier, peut-être le prochain ?

    01/07/2015 à 14:03

  • Code Lupin

    Michel Bussi

    5/10 Je ne suis absolument pas entrée dans l'intrigue qui se déroule en langage codé pour les fans d'Arsène Lupin. Donc ... je me suis accrochée jusqu'à la fin parce que d'habitude j'aime beaucoup les romands de Bussi, mais il est vrai que j'ai lu les 3 derniers avant celui-là.
    Je poursuivrai cet auteur au fil de ses nouvelles publications mais pour moi "le code lupin" est une mauvaise pioche ...

    01/07/2015 à 17:07 1

  • L'Enigme du peintre assassiné

    Yannis Maris

    5/10 Présenté par son éditeur comme « le patriarche du roman policier en Grèce » entre 1958 et 1979, j'ai donc choisis ce titre pensant me replonger dans l'atmosphère athénienne que j'ai particulièrement appréciée sur place. En plus, on m'annonce une énigme … alors je fonce !
    Pour tout dire j'ai été déçue car sur les 230 pages que compte ce roman, le lecteur découvre la clef avant la page 100 alors que l'auteur essaye d'entretenir péniblement le suspense jusqu'à la fin. Puisque l'édition originale est datée de 1955, l'histoire se situe bien sûr avant l'ADN et les téléphones portables, ce qui aurait pu ajouter un petit côté Agata Christie qui d'ordinaire me convient assez bien. J'ai eu l'impression de me déplacer hors sol et hors temps, sans aucunes références contextuelles.
    Je me dis en écrivant ces lignes qu'il est aisé de critiquer quand on ne pourrait pas soi-même écrire le quart du début d'un roman. J'en conviens et je m'en excuse. Il ne me restera de positif de cette « énigme », qu'une légère critique du pouvoir de l'argent et de la notoriété à Athènes après la seconde guerre mondiale, quelques lumières sur la résistance aux occupants nazis et les narcotrafiquants.
    Enfin et ce n'est pas l'exclusivité de ce titre … beaucoup de fautes d'orthographes (notamment d'accords) et de syntaxe, ont gâché le peu de plaisir que j'ai eu à cette lecture.

    07/07/2017 à 13:43 1

  • La 11e et dernière heure

    Maxine Paetro, James Patterson

    5/10 Sur la couverture « l’auteur de thrillers le plus lu au monde » semble ouvrir de bonnes perspectives. Cependant j’ai été déçue. En fait il est assez classique ce polar qui ne m’a pas fait trembler une seule minute. L’enquêtrice, Lindsay Boxer, mène de front deux investigations. D’une part, un tueur, peut-être même un policier, descend une série de dealers … planques, perquisitions, fausses pistes, etc. et d’autre part des crânes sont déterrés dans une villa cossue appartenant à une star hollywoodienne elle-même suspectée en son temps de la disparition de sa seconde épouse … planques, perquisitions, fausses pistes, etc. . Lindsay, toujours elle, pendant ses temps libres, s’adjoint ses trois copines, toutes dans l’environnement de l’enquête et qui, comme le club des cinq, vont venir à bout des méchants ! Les fausses pistes ne m’ont même pas perturbée.
    Ce roman, le onzième de la série « Women Murder Club » ne m’a donc pas convaincue d’aller plus loin avec cet auteur prolifique (66 romans au compteur).

    05/02/2016 à 16:47 5

  • La grande chasse

    Anciaux Benoît

    5/10 S’agissant de l’intrigue, tous les ingrédients du thriller y sont. Il est cependant étrange que l’auteur annonce dores et déjà 7 volumes dans cette séries, en confessant qu’il n’en connaît à ce jour aucun des futurs rebondissements ni sa fin. On peut alors redouter de se perdre. C’est le sentiment que j’ai ressenti au début de la lecture. En effet, de nombreux personnages sont évoqués successivement, tous résidents sur le continent européen puis on comprend peu à peu qu’un secret est transmis par les grands-mères à certaines de leurs petites-filles, les mêmes jeunes femmes, toutes blondes et très jolies (les hommes aussi sont tous très beaux …) sont « chassées » par une secte. La lutte du bien et du mal semble annoncée sans pour autant nous faire frémir. Il est prudent pour ne pas confondre les personnages, de tenir une liste à proximité, on ne confondra pas Blanche avec Blanka et Irina avec Irena et l’on positionnera mieux les actions dans les divers pays.
    Pas trop de suspens donc, pas de violence non plus et des situations invraisemblables. La narration est objective dès lors, on ne partage pas suffisamment les états d’âme ou les angoisses des protagonistes. On aimerait en tant que lecteur être plus impliqué. Peut-être qu’un prologue aurait eu le mérite de nous faire envisager une trajectoire convergente à toutes ces histoires de filles.
    Néanmoins, on attend la suite. Qu’advient-il aux jeunes élues détournées de leur vie normale, programmée ? Qu’advient-il aux nouveaux adeptes, volontaires comme Iréna ? Faut-il faire confiance à Kostakis, ange ou démon ? Autant de questions que l’on se pose après 209 pages bien écrites qui nous font côtoyer le mouvement Women en Ukraine, les viticulteurs du chinonais et autres scandinaves, Albanais ou Islandais.
    Je ne sais pas si je lirai le tome 2 ... peut-être pas …

    31/07/2015 à 17:49

  • La Viande des chiens, le Sang des loups

    Misha Halden

    5/10 Ni thriller, ni polar, plutôt une pointe de fantastique, comme si le héros Rory était happé dans une faille spatio-temporelle qui lui permettrait notamment de clore le deuil d’une ancienne liaison et de couler une romance plutôt gore avec l’élue d’une secte. Obscur diriez-vous ? Oui ça l’est et en plus un goût étrange de jamais vu.
    Un roman assez court, original où le langage « parlé » du narrateur fait parfois croire à des fautes de syntaxe mais contribue au rythme soutenu de cette parabole.

    27/10/2016 à 16:48 2

  • Le chardonneret

    Donna Tartt

    5/10 J'avais aimé Donna Tartt et son maître des illusions, je m'attendais à une intrigue de la même veine. J'ai été déçue.
    Le premier volet de l'histoire de Théo est très plaisant, les frasques des deux ados les rendent bien attachants. Dommage que le contexte d'alcoolisation et de toxicomanie juvénile y soit rendu comme bénéfique pour les protagonistes.
    Après, je me suis ennuyée sauf avec les personnages périphériques de la famille Barbour et Hobie, hauts en couleurs.
    Pour moi, un roman trop long (817 pages) qui aurait gagné à s'arrêter aux deux-tiers.

    01/07/2015 à 16:49 1

  • Orisha Song

    Azel Bury

    5/10 Bien étrange cette immersion de deux journalistes Canadiens francophones sans accent et sans expressions exotiques néanmoins, dans le monde de l'occultisme brésilien et haïtien en syncrétisme.
    Une narration à deux voix pour une enquête d'investigation sur terrain miné où enlèvement rime avec envoûtement. Une ambiance bien trouble et moite, une intrigue agréable à lire et bien documentée.

    05/11/2016 à 15:11 2

  • Une Lame de lumière

    Andrea Camilleri

    5/10 Je suis très partagée sur ce roman, le 24 ème de la série Montalbano. Malgré l’avertissement du traducteur, je ne suis pas convaincue du parti pris de créer un pseudo dialecte en modifiant l’orthographe française … certes je n’aurai pas aimé une transposition d’un dialecte français en Sicile, mais je pense que le lecteur « bute » constamment sur ce que son œil enregistre au mieux, comme des fautes de frappe. Ceci dit, peut-être que ceux qui auront au préalable fait connaissance avec le protagoniste au fil des précédents opus, s’y sont accoutumés.
    L’enquête principale est assez classique et les personnages sont peu fouillés. On regrette que l’équipe de Montalbano soit un peu « survolée » car le potentiel y est et l’humour émergeant mériterait d’être d’avantage exploité. Cela fait de ce roman une agréable lecture d’été, sans prise de tête et sans réel suspense.
    Je regrette que l’enquête parallèle « d’actualité », relative aux migrants et à la révolution de jasmin, soit trop peu évoquée et les objectifs des personnages a peine évoqués.
    Enfin la quête amoureuse de Montalbano et ses anciens déboires m’a semblée de faible intérêt.
    Je ne suis pas fan de ce roman et je l’ai lu comme une pause entre deux romans plus prenants.

    12/08/2016 à 14:27 2

  • Vents de carême

    Leonardo Padura

    5/10 Plus qu’un « polar », ce roman restitue Cuba, son ambiance, sa violence, son habitat communautaire précaire, ses restrictions, ses vieilles voitures, la mer, la chaleur et le vent … C’est aussi une solide histoire d’amitié : un flic fatigué, son pote invalide qui vit chez sa mère incroyable cuisinière et les deux copains d’enfance. Tous ont dû abandonner les rêves, confrontés à une réalité peu tendre. C’est enfin une romance charnelle difficile ou impossible … l’histoire le dira.
    L’enquête arrive au second plan et ne sert en fait qu’au développement des personnages. Elle n’est pas palpitante car le plus important est ailleurs.
    Un bon roman pour Cuba et ses extrêmes, un polar moyen pour ceux qui s’attache à l’enquête.

    09/08/2015 à 14:28 2

  • Barcelona

    Daniel Sánchez Pardos

    4/10 Annoncé comme un thriller historique dont l’action se situe dans la ville catalane que j’aime beaucoup, ce roman me semblait bien prometteur … Gaudi certes y tient un rôle essentiel mais s’il n’avait pas été l’architecte emblématique, cela n’aurait pas changé fondamentalement le fond de l’intrigue. Historique : oui puisque l’action se situe en 1874 et les souvenirs du narrateur pendant les six années qui précèdent le coup d’état contre la « première République espagnole » et le rétablissement de la monarchie. Thriller : beaucoup moins. Un jeune bourgeois, le narrateur, amoureux d’une socialiste britannique, rencontre Gaudi et tous trois vont tenter d’élucider une enquête, parallèlement à la police républicaine. Le père du narrateur, patron de presse, accusé de meurtre est en fait au cœur d’un complot monarchiste. L’auteur nous plonge dans une ambiance fin XIXème, où l’illustration dessinée remplace la photo de presse n’existe pas et où les voleurs à la tire peuvent devenir protecteurs.
    Le rythme est lent sauf dans les quelques dernières pages et l’épilogue laisse le lecteur sur sa faim car il ne sait pas en fin de compte, pour Gaudi, ce qui est réel et ce qui est pure fiction, d’autant que ce dernier est présenté comme un trafiquant de drogue et chasseur de paradis artificiels. Je pense qu’il s’agit là d’un manque de rigueur pour un auteur qui ancre son action dans l’histoire espagnole.
    Pour les vrais amateurs de Barcelone, je proposerai plutôt la lecture de « La cathédrale de la mer » d’ Ildefonso Falcones dans la lignée des « piliers de la terre » de Ken Follett ou plus récent « le bourreau de Gaudi » véritable thriller dans la Barcelone contemporaine de Aro Sáinz de la Maza, pour le coup, un vrai régal.

    03/08/2016 à 15:27 2

  • Ce qui ne me tue pas

    David Lagercrantz

    4/10 Je suis une inconditionnelle des trois tomes de Larsson et là … je me suis royalement ennuyée. On n’y retrouve les mêmes personnages, mais dans cette suite ils sont plats, sans charisme. Bref l’éditeur a sans doute voulu faire un bon coup en proposant une suite. A aucun moment je n’ai frémi, je n’y ai trouvé aucun suspens. L’intrigue scientifique est incompréhensible et la fin fait un beau « flop ». Déçue et on ne m’y reprendra pas pour un tome 5 !

    12/09/2015 à 14:59 1

  • Le Coeur noir

    Axelle Fersen

    4/10 Première tentative : Je suis au chapitre 20 et je me sens obligée de faire la pause. Je m'ennuie avec ces personnages sans grand relief.
    Je préfère les romans de Giacometti et Ravenne sur des sujets similaires.
    Je fais donc une pause avec hémoglobine et j'y reviendrais car je termine toujours mes lectures par respect pour les auteurs !!!

    Deuxième tentative : Décidément j'arrête au chapitre 27, même à raison de 2 chapitres tous les 2 jours ... je n'y arrive pas.

    31/07/2015 à 17:40

  • Sauvage était la côte

    Bernard Méhaut

    4/10 Une intrigue qui méritait mieux qu'une fin bâclée, dommage. Des personnages dont certains n'ont que faire dans cette galère, des longueurs, du fouillis et un super flic qui passe son temps à contempler la rue, le crâne appuyé sur la vitre ... Malgré tout ça la Bretagne est superbe !

    31/07/2015 à 17:42

  • Mémé goes to Hollywood

    Nadine Monfils

    3/10 J'avais aimé le commissaire Léon et son chien Babelutte. J’avais aimé les premiers "Mémé" mais là ... je n'ai pas pu terminer. Dommage pour cette auteure bien sympathique au demeurant !

    29/08/2015 à 14:36