jackbauer

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  • Après la chute

    Dennis Lehane

    7/10 De prime abord, j'ai ressenti le même désarroi, la même confusion que l'héroïne de ce roman noir, l'impression de m'être fait moi aussi arnaquer... La frustration du lecteur floué par une histoire qui n'a pas l'air de vouloir tenir toutes ses promesses...
    Pourtant, elles paraissaient nombreuses: Dennis Lehane, un auteur apprécié, presque adulé, après les machiavéliques Shutter Island et Mystic River, l'avis laudateur de Gillian Flynn en préambule, un démarrage équivoque et engageant...
    Mais voilà, après une centaine de pages fastidieuses, sans relief particulier, j'avais du mal à accrocher, et y trouver mon intérêt, à fortiori, mon bonheur...
    Sauf qu'Après la chute, souvent, viennent les rebond(issements)...
    Et alors, voilà qu'ils amènent du sang neuf, et un nouvel éclairage, qui, même s'ils ne transcendent pas l'œuvre, la placent dans une nouvelle perspective, nous permettant de passer au final un très agréable moment...
    La relation Rachel / Brian prend alors une nouvelle tournure, on bascule de Douglas Kennedy aux frères Cohen, et l'on en vient à regretter les atermoiements du début...

    25/11/2017 à 14:16 7

  • L'Appel du néant

    Maxime Chattam

    9/10 De cet appel du néant, il en est finalement sorti quelque chose... Oui, l'inspiration de Maxime Chattam, celle qui lui a permis de composer sa Trilogie du Mal, est toujours là...
    Après pas mal d'histoires en deçà de celles qui l'avaient révélé au public, ou d'autres beaucoup trop foutraques, ou tout simplement ratées à mon goût, il revient en pleine lumière, en s'écartant partiellement des ténèbres, s'éloignant de sa zone de confort, tentant d'appréhender la nébuleuse terroriste...
    L'association djihadisme / tueur en série pouvait s'avérer casse-gueule ; pourtant, pour une fois, Chattam s'en sort plutôt avec les honneurs, malgré les horreurs...
    Peut être parce qu'il joue ici profil(er) bas, en circonscrivant son intrigue à un périmètre plus humain, moins dans la démesure, plus dans la retenue, que lors de ses précédentes histoires...
    Moins de strass, plus de stress : la tension est omniprésente, et l'auteur n'est plus dans l'épate, ni la surenchère, son sujet se suffisant à lui-même...
    Finalement, contrairement à ses derniers romans, où il nous plongeait au cœur de l'abîme, c'est en nous poussant vers le bord du précipice, que Maxime Chattam parvient le mieux à s'élever dans la hiérarchie des auteurs du genre...

    19/11/2017 à 18:37 9

  • Tenebra Roma

    Donato Carrisi

    8/10 Tous les chemins mènent à Rome, et principalement celui de la rédemption pour Marcus le pénitencier, contraint d'enquêter sur lui-même pour retrouver la trace d'un enfant disparu...
    S'appuyant sur un postulat de départ aguichant ( la ville de Rome privée d'électricité durant 24 heures), le nouveau thriller gothique de Donato Carrisi, en dépit d'un schéma narratif assez semblable à son précédent, s'avère, une fois encore, remarquablement prenant...
    Une intrigue sous influence, autour de laquelle gravitent des bandes de casseurs à la Walking Dead, un génie du mal, cousin d'Hannibal Lecter...
    Des rebondissements en cascade, et si Rome ne s'est pas faite en un jour, l'auteur s'efforce de la défaire en un temps record... Un scénario catastrophe qui colle à la frénésie du tempo, cette course poursuite dans une Rome en état de ( Saint ) siège, et un final en guise de promesse, celle de retrouver prochainement nos héros dans de nouvelles aventures trépidantes...

    12/11/2017 à 14:40 6

  • Une fois dans ma vie

    Gilles Legardinier

    7/10 Gilles Legardinier redonne à ses héroïnes foi dans leur vie, malgré coups de blues, coups de folie et coups de foudre, celles qui, le plus souvent, rendent les larmes devant les problèmes du quotidien...
    Ce sont les tantes et cousines des Julie, Marie et Sophie, ces personnages déjà rencontrés dans d'autres pages de l'auteur, un air de famille qui s'invite jusque dans leurs histoires qui se ressemblent aussi, d'un ouvrage à l'autre, et qui nous privent peut-être d'un effet de surprise, pour qui a déjà lu ses précédents romans, ce tourbillon romanesque qui émane des écrits de Legardinier, mais qui s'essouffle à force de redites...
    C'est en tout cas ce que j'ai ressenti en lisant cette nouvelle histoire : alternance de moments réussis, drôles ou touchants, notamment quand il évoque le quotidien de ces saltimbanques débonnaires et atypiques, avec d'autres moins efficaces, plus sentencieux, trop solennels, privés d'une fantaisie qui ramène son propos à des formules un peu creuses de développement personnel...

    05/11/2017 à 23:08 5

  • Origine

    Dan Brown

    4/10 J'essaie de faire preuve, en général, d'imagination en rédigeant les avis que je poste, mais, ici, je vais faire du Dan Brown, et recycler une formule qui fonctionne ( ou pas ) : les assidus apprécieront, les autres moins, voire pas du tout, ce gaspacho à la Da Vinci Code...
    Les mêmes ressorts dramatiques, les mêmes problématiques scientifico-religieuses, des rebondissements attendus, ou devinés, un temps d'exposition beaucoup trop long, un rythme qui en pâtit, et un final trop expliqué, et vite expédié...
    Bref, même si j'ai apprécié les quelques anecdotes historiques dont Dan Brown a l'habitude de parsemer ses récits, on ne peut pas dire que cette quête de nos origines ait transcendé le sens du divin...

    29/10/2017 à 20:47 8

  • Sans défense

    Harlan Coben

    7/10 Toujours un réel plaisir de retrouver Myron Bolitar et ses acolytes...
    Et une fois n'est pas coutume, c'est lui qui vole au secours de son meilleur ami, pour l'aider à résoudre une disparition vieille de 10 ans...
    Une lecture sans prise de tête, du rythme, des rebondissements, parfois un poil tirés par les cheveux...
    Et puis, Coben, c'est un peu comme le corbeau avec le renard : on jure que l'on ne se fera plus (sur) prendre, et pourtant, à la fin, on se laisse piéger une nouvelle fois...

    24/10/2017 à 17:44 6

  • On la trouvait plutôt jolie

    Michel Bussi

    8/10 Il n'y a pas à dire, Michel Bussi connaît la chanson, et récite ses gammes avec maestria, réussissant à jouer sa partition (presque) sans fausse note...
    S'appuyant sur ce talent de conteur qu'on lui (re) connaît, l'effet quasi hypnotique de sa prose et l'articulation d'un récit qui nous porte à bout de pages, Bussi, en brillant artisan du thriller qu'il est, nous concocte une autre de ses histoires à tiroirs, peuplée d'un panel de personnages charmants et savoureux...
    Vient s'y greffer un choeur de questionnement politique, qui trouve son écho dans le sort réservé aux migrants, et le commerce abject qui en découle...
    Mais le juge de paix qui valide définitivement la réussite, ou non, des romans de Michel Bussi, c'est son twist final...
    C'est comme avec les feux d'artifice : si le bouquet final est réussi, le souvenir n'en est que plus prégnant...Or, là, ce fameux twist intervient, à mon goût, un poil trop tôt, et désamorce le final, qui perd en concision et en efficacité...
    Néanmoins, une bonne cuvée pour ce cru 2017...

    24/10/2017 à 16:14 8

  • Entre deux mondes

    Olivier Norek

    9/10 Oubliez Mowgli, Baloo et Rudyard Kipling, Olivier Norek écrit son propre Livre de la Jungle, et on n'est pas chez Disney...
    Sans condescendance aucune, ni populisme arbitraire, il nous dévoile l'enfer du décor calaisien, en confrontant un jeune flic idéaliste et timide au drame de l'exil forcé... Paradoxalement, il nous donne alors l'opportunité de comprendre, un peu, de l'intérieur ce purgatoire à ciel ouvert, quand tous ceux qui s'y trouvent n'aspirent qu'à des envies d'ailleurs..
    Il donne à voir l'essence de ce qui s'y vit : là où a cours la loi de la Jungle, quand les bonnes actions récoltent plus souvent des mauvais poings dans la gueule que de belles images, et dresse le portrait de ces laissés-pour-compte qui n'ont pas eu le choix, ou plutôt qui n'ont pas choisi...
    Une faune déracinée et persécutée, à qui Norek offre un visage différent de celui des médias calibrés et prêt-à-penser, comme un bras d'honneur aux clichés et à la bêtise des hommes...
    Avec ce récit sauvagement ancré dans notre époque, Norek se fait passeur d'émotions, et de cette traversée d'un drame domestique à l'échelle humaine, vous ne ferez certainement pas partie des rescapés...
    Plus qu'un coup de cœur, un coup de semonce...

    18/10/2017 à 22:15 15

  • Ne dis rien à papa

    François-Xavier Dillard

    7/10 Première incursion dans l'univers domestique de François-Xavier Dillard et la sensation d'être passé pas loin d'une réussite majeure... D'emblée, l'auteur parvient, sans avoir l'art d'y toucher, à faire surgir l'inquiétant au détour de scènes de la vie de tous les jours...
    Une tension grandissante, le passé, sous silence, tourmenté, la résilience en forme de résistance...
    Durant les trois quarts du roman, on est éperonnés par cette histoire de vendetta familiale...
    Puis, d'un coup, surgit une péripétie qui vient déboulonner le bon agencement du récit, discréditant la cohérence de l'histoire, une argutie qui m'a personnellement dérangé, et fausse la bonne tenue de l'ensemble...

    12/10/2017 à 09:12 6

  • Ne fais confiance à personne

    Paul Cleave

    9/10 Paul Cleave nous aide à boucher les trous ( de mémoire), en juxtaposant les points de vue, et les souvenirs, pour tenter de démêler le Grey du faux...
    Il teinte les blancs de noir, avec ce whodunit paranoïaque et haletant, traversé de féroces éclats de rire, où la vérité de la veille n'est pas forcément celle du lendemain...
    Face à l'incertitude constante qui façonne le quotidien de Jerry, le lecteur s'interroge avec lui sur le bien-fondé de ses actes, et la réalité de ses dires...
    Avec son imbroglio psychologique, Cleave traduit de manière brillante l'essence même de ce vers quoi tend tout bon romancier de polar : l'état d'esprit du personnage principal illustre admirablement celui dans lequel les auteurs du noir cherchent à plonger leurs lecteurs... Ballottés entre demi-vérités et révélations douteuses, se défiant de tout, à la merci de leur bon vouloir, ils aiment à se sentir déboussolés en parcourant les lignes de leurs littérateurs préférés, à l'image des fameux carnets de Jerry Grey...

    07/10/2017 à 17:24 11

  • Bon retour en enfer

    Florence Lemaire

    5/10 Un thriller qui, sans renouveler vraiment le genre, s'appuie sur une intrigue plutôt réussie, mais souffre malgré tout de dialogues ratés ; un portrait de femme flic, parfois touchant, mais qui par moments nous plonge dans un inconfort délicat, notamment lorsque l'auteur relate la séquestration de l'héroïne et les tortures endurées...
    Un récit en demi-teinte donc, un souvenir de lecture pas indélébile...

    01/10/2017 à 17:45 3

  • Retour à River Falls

    Alexis Aubenque

    7/10 Même si le style Aubenque a fini par me lasser, le cycle de River Falls demeure le seul encore à trouver grâce à mes yeux...
    Sûrement parce que l'auteur est parvenu à y établir une sorte de connexion avec le lecteur, ses personnages à la limite de la caricature, son cadre bucolique, ce petit coin d'Amérique fantasmée, qu'il n'a plus jamais par la suite retrouvé avec ses autres ouvrages...
    Pourquoi ? Peut-être parce que j'ai l'impression qu'Aubenque a souvent cherché son nouveau River Falls, en tentant seulement de dupliquer sa recette, sans tenter de se régénérer...
    Mais ici, la magie opère encore... Et même si l'auteur retombe dans quelques uns de ses travers ( résolutions simplistes et final un peu vite expédié), je serai présent lors du prochain rendez-vous, à River Falls...

    26/09/2017 à 17:43 4

  • Le diable n'est pas mort à Dachau

    Maurice Gouiran

    8/10 J'aime, comme ici, quand le polar s'acoquine avec l'Histoire contemporaine, pour souligner la barbarie des hommes, réfuter le manichéisme héroïque et fustiger le révisionnisme des vainqueurs, et exacerber le devoir de mémoire...
    Un roman qui apparie le terroir et la terreur... Un récit à partir duquel résonne l'écho d'une certaine amertume ; d'un attachement sincère que l'on porte, à une terre ou à des idées, à l'abdication de toute aspiration, il n'est parfois question que de mauvaise ou de bonne fortune...

    21/09/2017 à 21:39 8

  • L'Homme aux cercles bleus

    Fred Vargas

    6/10 Malgré un préambule plutôt "obscur", Fred Vargas s'évertue, avec cette première aventure du commissaire Adamsberg, à baliser l'univers de son personnage principal : impossible à catégoriser, d'un anachronisme assumé, d'un anti-conformisme quasi inébranlable...
    Elle écrit son histoire comme son personnage résout ses enquêtes, sans se soucier vraiment du qu'en-dira-t-on, des convenances et des modes...
    Le souci avec cette façon-là, c'est le risque de déboussoler l'observateur à un moment ou un autre de l'histoire, à force de digressions étranges, de personnages secondaires horripilants ou de dialogues ubuesques...
    A force de tracer des cercles, Vargas finit par trop tourner en rond; la force de l'intrigue n'es pas suffisante pour ramener le lecteur dans son giron...
    J'ai moi-même dû batailler un peu pour parvenir à la fin de ce drôle de drame...

    16/09/2017 à 18:32 5

  • Les 7 Jours du Talion

    Patrick Senécal

    8/10 Ni juge, ni moralisateur, Patrick Senécal sait mettre sa plume là où ça fait mal... Cet infime instant où l'homme bascule, à partir duquel la frontière entre humanité et animalité se brouille, et remontent les plus vils instincts...
    Senécal parvient à susciter l'embarras chez son lectorat à partir de situations effroyables, de circonstances abominables qui décident du destin d'un homme, et changent une vie à jamais...
    Un plaidoyer pour mieux nous rudoyer; quand la raison objecte mais que les émotions justifient, quand la distance protège mais que l'expérience expose, quand franchir le dernier échelon qui sépare la victime du bourreau n'est jamais qu'une cicatrice de plus à l'âme...

    10/09/2017 à 14:40 7

  • Addict

    James Renner

    7/10 L'obsession pour une vérité officielle, tel pourrait être le sous-titre, en forme de clin d'oeil, de cette enquête menée par James Renner, concernant la mystérieuse disparition de la jeune Maura Murray...
    Le talent de conteur de James Renner trouve une fois encore matière à s'exprimer, même si la matière ici s'avère moins malléable et extravagante que d'habitude, puisque basée sur un véritable fait divers...Il n'empêche; la réalité offre parfois un visage d'une sombre facétie, qui rappelle à tout un chacun que la fiction n'a pas le monopole de l'incroyable et de l'innomable...
    Les ramifications toujours plus improbables de l'affaire Maura Murray justifient sa mise en page, et éclairent d'une lumière saisissante la bibliographie très caractéristique de cet auteur atypique...

    06/09/2017 à 20:31 4

  • Ne prononcez jamais leurs noms

    Jacques Saussey

    9/10 La dernière fois que j'ai ouvert un livre de Jacques Saussey, on peut dire que je n'avais pas forcément envie d'entendre à nouveau prononcer son nom...
    Bien m'a pris alors d'avoir retenté l'expérience avec ce nouvel opus : plus que l'aspect purement policier du roman, et les progrès sensibles au niveau du style et du rythme, j'ai fortement apprécié l'évolution de la relation Magne/Heslin, assez proche de ce qu'a mis en place Franck Thilliez avec son binôme Sharko/Hennebelle, que j'ai trouvé ici beaucoup plus substantielle et crédible... Des conséquences du drame vécu lors du dernier épisode, aux réactions qu'il a pu engendrer, j'applaudis des deux mains au fait d'assumer la noirceur qui teinte chacune des pages du récit, là où j'avais trouvé Thilliez un peu trop "léger"...
    Ici, Jacques Saussey prend l'initiative de faire évoluer ses principaux personnages séparément, et s'évertue à les malmener jusqu'au point de rupture, nous les rendant intensément courageux et généreusement accessibles...
    La suite de leurs aventures n'en est que plus désirée...

    01/09/2017 à 21:17 7

  • L'Affaire Isobel Vine

    Tony Cavanaugh

    8/10 D'abord vient la frustration : en publiant pour commencer le quatrième volet de la série, les éditions Sonatine oblitèrent tout un pan de l'épaisseur psychologique des personnages, principalement celui des personnages secondaires, et nous privent de repères, qui rendent le début du récit bancal...
    Puis, petit à petit, l'enquête prend le pas sur nos réticences, et nous entraîne dans son sulfureux sillage, désireux de résoudre ce mystérieux cold case...
    Tony Cavanaugh sait comment s'y prendre pour nous contraindre à suivre l'investigation de cet anti-héros revenu de tout, subtilement secondé, sorte de croisement improbable entre Harry Bosch et l'inspecteur Callahan...

    26/08/2017 à 21:10 7

  • Sur le Seuil

    Patrick Senécal

    8/10 La fascination qu'exerce la violence sur tout un chacun, c'est le pivot des écrits de Senécal...
    S'interroger sur les raisons de cet attrait morbide, c'est pour l'auteur l'occasion de reprendre son bâton de pèlerin...
    Ici, en l'occurrence, son personnage de psychiatre désillusionné, témoin de bonne foi des compromissions d'une humanité hantée, confronté à la circonspection et au doute... Face à lui, l'écrivain tourmenté, source du chaos ambiant, pont jeté entre le dramatique et l'artistique, le réel et le fictionnel...
    Le bien, le mal, le pouvoir des mots, l'inspiration... Comme pour le Vide, on retrouve ici cette façon qu'a Senécal de nous mettre sur le grill, d'instaurer le malaise insidieusement, de bouleverser nos certitudes ...
    Amis lecteurs, ne restez pas sur le seuil et poussez en grand la porte de l'univers alléchant de Patrick Senécal...

    15/08/2017 à 18:34 9

  • Burn out

    Didier Fossey

    7/10 Chronique désenchantée d'une poignée de flics, acteurs patentés de la rubrique des faits divers, ce Burn Out n'épargne pas la profession, cri d'alerte d'un homme de terrain...
    Il se dégage un plaisir presque coupable à voir les hommes du groupe Le Guenn endurer déboires et coups durs, à plonger avec eux au cœur de la dépression qui guette, l'éloge en revenant à l'auteur d'avoir su tisser une connivence bonhomme avec ses personnages à la marge...

    11/08/2017 à 08:51 2