Sainte-Mère-des-Joncs, petite commune près de Nantes. Une prostituée surnommée Roxane a disparu. Non loin de là, les esprits s’échauffent quant à la construction d’un aéroport. Le patron du bar préféré de Gabriel Lecouvreur y voit l’œuvre d’un tueur en série quand le Poulpe penche pour une autre piste. Le défi est lancé : Gabriel se rend sur place pour tirer ça au clair.
Il s’agit de la deux-cent-quatre-vingt-septième enquête du Poulpe, et c’est Hervé Sard qui est aux manettes. Le ton est immédiatement donné : ça sera enjoué. Jeux de mots, situations croustillantes, personnages colorés. L’auteur a amplement mis l’accent sur l’humour, et l’on aurait bien du mal à s’en plaindre. Depuis Pliera bien qui pliera le dernier de Margot D. Marguerite, on ne s’était pas autant bidonné. Jugez-en plutôt : un extra-lucide amputé des jambes qui voit la vérité dans la mousse de bière, une agence de prostituées qui siège rue Mac Rell, une patronne de bar zozoteuse, une entraîneuse dont on peine à décrire la laideur… Et tout ça sans compter un improbable complot autour d’une qui a disparu mais que personne n’a jamais vu et d’un projet d’aéroport qui n’est pas sans rappeler celui, non fictif, de Notre-Dame-des-Landes. Certains passages ne sont pas toujours utiles à l’intrigue, mais ils laissent à Hervé Sard la possibilité de laisser aller sa gouaille pour autant de petits bonheurs caustiques.
Assurément un opus réussi de la série consacrée au Poulpe. Espiègle dans la forme comme malin dans son intrigue, il est également l’un des rares ouvrages de cette saga à ne pas compter le moindre meurtre. Un très bon moment de lecture, au titre détournant joyeusement celui de Stanislas-André Steeman, L'Assassin habite au 21.
Sainte-Mère-des-Joncs, petite commune près de Nantes. Une prostituée surnommée Roxane a disparu. Non loin de là, les esprits s’échauffent quant à la construction d’un aéroport. Le patron du bar préféré de Gabriel Lecouvreur y voit l’œuvre d’un tueur en série quand le Poulpe penche pour une autre piste. Le défi est lancé : Gabriel se rend sur place pour tirer ça au clair.
Il s’agit de la deux-cent-quatre-vingt-septième enquête du Poulpe, et c’est Hervé Sard qui est aux manettes. Le ton est immédiatement donné : ça sera enjoué. Jeux de mots, situations croustillantes, personnages colorés. L’auteur a amplement mis l’accent sur l’humour, et l’on aurait bien du mal à s’en plaindre. Depuis Pliera bien qui pliera le dernier de Margot D. Marguerite, on ne s’était pas autant bidonné. Jugez-en plutôt : un extra-lucide amputé des jambes qui voit la vérité dans la mousse de bière, une agence de prostituées qui siège rue Mac Rell, une patronne de bar zozoteuse, une entraîneuse dont on peine à décrire la laideur… Et tout ça sans compter un improbable complot autour d’une qui a disparu mais que personne n’a jamais vu et d’un projet d’aéroport qui n’est pas sans rappeler celui, non fictif, de Notre-Dame-des-Landes. Certains passages ne sont pas toujours utiles à l’intrigue, mais ils laissent à Hervé Sard la possibilité de laisser aller sa gouaille pour autant de petits bonheurs caustiques.
Assurément un opus réussi de la série consacrée au Poulpe. Espiègle dans la forme comme malin dans son intrigue, il est également l’un des rares ouvrages de cette saga à ne pas compter le moindre meurtre. Un très bon moment de lecture, au titre détournant joyeusement celui de Stanislas-André Steeman, L'Assassin habite au 21.