Meurtres pour rédemption

81 votes

  • 8/10 Karine Giébel raconte ici une descente en enfer carcérale et personnelle, rude et implacable. La première moitié peut paraître longue et certaines scènes superflues mais je me demande si, tronqué de 100 ou 200 pages, le roman aurait eu le même impact émotionnel. Le but de l'auteur étant justement de nous embourber dans cette atmosphère glauque, douloureuse et sans issue.
    Meutres pour rédemption ne porte pas de jugement sur les êtres et son engagement politique sait ne pas être ostentsible. Reste l'histoire d'une fille qui rêvait d'une jeunesse et d'une liberté qui lui seront refusées J''était à demi blasé en ouvrant le livre pour la première fois (la série Oz est passée par là), l'efficacité du roman m'a détrompé. En le refermant, j'ai pensé que peu de lecteurs seront capables d'oublier le nom de Marianne de Gréville.

    22/06/2012 à 01:27 gilmoutsky (50 votes, 8.1/10 de moyenne) 4

  • 9/10 Karine Giebel nous livre ici un excellent roman avec cette plongée au coeur de l'univers carcéral. Malgré le grand nombre de pages, on ne s'ennuie pas ne seule seconde. Grandiose !

    13/05/2012 à 20:56 parabellum (2 votes, 9/10 de moyenne) 3

  • 10/10 Les travers de Marianne sont très attachants et je n'ai pu m'empécher de prendre son parti dans l'univers carcéral relaté qui est à la fois violent et tendre. Ce pavé est haletant et ne laisse aucun répit au lecteur malgré quelques incohérences que j'ai volontiers accordées à l'auteur.

    28/04/2012 à 21:15 Violette (36 votes, 7.2/10 de moyenne) 3

  • 7/10 Un roman fort mais long ... trop long. J'aurai aimé, comme la majorité des lecteurs, être subjugué par ce roman et déposer une critique élogieuse. Malheureusement, malgré toute la fluidité de l'écriture, l'efficacité du style, l'intérêt de lhistoire et l'attrait des personnages (Marianne en tête), 2 défauts majeurs (selon moi) ont un peu gâché mon plaisir : l'insubmersibilité de l'héroïne, vraiment trop exagérée, et surtout la longueur du roman, notamment la 1ère partie (qui bien qu'intéressante car décrivant de façon très dure et crue le milieu carcéral) aurait gagné à être épuré afin d'en venir plus rapidement au véritable sujet du roman ; la mission que devra mener Marianne pour gagner sa rédemption. Pour autant, force est de reconnaître le talent de Karine Giebel, mais talent selon moi, plus mis en valeur dans "Jusqu'à ce que la mort nous unisse".

    22/04/2012 à 15:08 ericdesh (933 votes, 7.4/10 de moyenne) 1

  • 10/10 Pour les personnages,pour l'intrigue extraordinaire,le cadre dans lequel se déroule l'action.Je ne l'ai pas trouvé trop long,au contraire,j'aurais bien lu quelques pages de plus,tellement j'etais fascinée par tant de noirceur diabolique.Pour toutes ces raisons,j'ai mis 10(un roman comme on en lit un par an,voir tous les 2 ans).

    08/04/2012 à 16:11 pausina (27 votes, 8.3/10 de moyenne) 2

  • 10/10 La rédemption : le rachat des péchés !!! Quel vœu pieux… !
    Stoppons là les bondieuseries…

    Karine nous plonge avec ce roman dans l’univers carcéral avec ses détenus et leur histoire mais aussi et surtout la vie en prison, toutes ces horreurs auxquelles on ne pense pas ou auxquelles on ne veut pas penser. Les violences physiques, verbales entre détenus mais aussi avec les matons. Les souffre douleur, les forts en gueule, les coups bas… Mais aussi ces doses d’amour et d’amitiés sincères qui permettent de souffler aux détours de quelques pages avant de se reprendre une grande claque.
    Le charisme de Marianne nous hante. Mais peut-elle vraiment s’en sortir, à chaque nouveau calvaire, on se dit : Quoi ! Ce n’est pas encore fini. Mais jusqu’où va-t-elle résister. Qu’est-ce qui la fait vraiment tenir ?
    Cette petite lueur de liberté, de rédemption alors qu’elle a pris perpet’ ? Peut-être…
    Et comme d’hab’ chez Karine, cette fin !!! Personne n’est épargné !
    Bref, un roman bouleversant qui ne peut que rester longtemps gravé dans nos esprits.
    750 pages qui ont fait que ce livre est resté longtemps, trop longtemps, dans ma bibliothèque. Quelle grossière erreur !!!
    Vous ne l’avez pas encore lu, alors foncez, vous en ressortirez forcément touché.

    07/04/2012 à 16:58 micelnat (4 votes, 8.5/10 de moyenne) 4

  • 10/10 Un des livres les plus "vibrant" que l'occasion m'ait été donné de lire. Tous les sentiments y passent : haine, désespoir, révolte mais aussi envie, passion, amour. C'est poignant, violent au sens propre comme au sens figuré. Vous ne pourrez pas rester insensible à moins de l'avoir lu en "diagonale"... Giebel ne traite jamais cette noirceur avec ironie, "Meutres pour rédemption" est un livre extrêmement bien écrit où l'auteur manifeste pour ses personnages un véritable intérêt humain.La grande voix féminine du polar français nous livre un thriller terrifiant qui attrape le lecteur à la gorge pour ne relâcher son emprise qu'à la toute dernière page. Un chef-d'oeuvre!

    04/03/2012 à 13:55 Mic (117 votes, 7.3/10 de moyenne) 3

  • 8/10 Le personnage de Marianne est étonnamment attachant, malgré son côté Terminator que rien ne peut abattre. Par contre, j'ai trouvé les scènes de violence à la limite du soutenable.

    10/02/2012 à 19:10 LaClaire (69 votes, 7.3/10 de moyenne) 2

  • 10/10 Quel choc! quelle fureur! On ne sort pas indemne de cette lecture; 800 pages qui filent à toute allure. Aucune concession, un extraordinaire voyage dans un univers que l'on cotoie sans le connaître (c'est plus simple). On finit (finirait?) par souffrir avec Marianne: un comble non?

    04/01/2012 à 20:54 paul3632 (1 vote, 10/10 de moyenne) 2

  • 9/10 Un roman dur comme son héroïne. Point de poésie. Un ouvrage sans concession.

    03/01/2012 à 15:07 bidibule (255 votes, 7.9/10 de moyenne) 2

  • 10/10 Quelle claque ! Il y a longtemps que je n'avait pas ressenti ça à la fin de la lecture d'un roman !
    C'est noir, très noir, très violent aussi, mais on ne peux s'empêcher de s'attacher à Marianne, l’héroïne du roman.

    Je ne peux que recommander cet ouvrage.

    28/10/2011 à 13:52 Ludo (20 votes, 7.5/10 de moyenne) 3

  • 10/10 Je sors de la lecture de ce roman complètement bouleversée. J'ai même du mal à trouver les mots pour dire ce que j'ai ressenti tout au long de ces 800 pages... Non seulement il y a un suspens haletant qui tient le lecteur en haleine de la première à la dernière page, mais il y a surtout des émotions si fortes qu'on a du mal à s'en remettre. Je n'avais plus l'impression de lire un livre, j'avais l'impression d'évoluer aux côtés de l'héroïne, de vivre les choses qu'elle traverse en même temps qu'elle... une réussite totale, une puissance incroyable. Bref, un chef d'oeuvre de la littérature noire.

    20/09/2011 à 16:11 Maydi (4 votes, 8.3/10 de moyenne) 3

  • 8/10 Attention, près de 800 pages! Un début que je trouvais poussif et un peu rébarbatif mais qui prend toute sa dimension au fur et à mesure que l'on avance. Les personnages sont à la fois attachants, repoussants et on se prend à les aimer puis les détester et finalement les comprendre. Le final est tel un uppercut que l'on sent pourtant arriver. KO technique, on reste debout, on ferme le bouquin et on attend longuement pour retrouver ses esprits. Bravo et surtout merci à l'auteur pour ce combat épuisant mais tellement riche en émotions. Dur, dur de repartir sur un autre bouquin, va falloir quelques jours...

    21/08/2011 à 14:21 stef77 (12 votes, 8.3/10 de moyenne) 1

  • 2/10 Je me suis fait offrir ce polar, c'est la 1e fois que je lisais cet auteure. J'en avais entendu parler sur France Culture ! Je suis hyper déçue : c'est du niveau d'un roman Harlequin. Les personnages ne sont pas crédibles, aucune épaisseur psychologique, les dialogues sont ridicules. J'en suis à la page 400, et pour l'instant, aucune histoire, il ne s'y passe rien, à part quelques scènes de c... mal écrites, et quelques scènes de torture si peu vraissemblables que c'en est risible (l'héroine aurait dû mourir 20 fois dans la vraie vie, mais elle se relève toujours, comme le Coyote dans les dessins animés). je crois que je vais m'arrêter là. Bref, merci France Culture ! Je n'écouterai plus jamais leurs recommandations.

    19/08/2011 à 08:37 Mamandamel (1 vote, 2/10 de moyenne) 1

  • 10/10 Grosse claque à la lecture de ce roman !
    C'est un roman d'une puissance incroyable, rarement je termine un livre dans cet état, et là je doit avouer que j'ai carrément pleuré de vrais larmes.
    Ce livre te remue les tripes comme on ne peut l'imaginer, tout est fort. La taule ,cet enfermement qui vit Marianne décuple les sentiments, et l'auteure les retranscrit à la perfection.

    02/05/2011 à 20:54 SylvieT (32 votes, 8/10 de moyenne) 3

  • 10/10 Un livre très très très noir! Le genre de roman qui laisse des traces! Car même si l'histoire est une fiction, elle nous interpelle sur la violence carcérale subie quotidiennement par bon nombre de détenu(e)s! Livre réservé à un public averti sous peine de se prendre un bonne claque!

    14/04/2011 à 14:52 guimouts (416 votes, 7.9/10 de moyenne) 2

  • 9/10 je frissonne rien que de me souvenir de ce roman, j'en ai même ralenti la lecture pour l'apprécier encore +, comme un mets exquis, je lis depuis 5 à 6 polars / mois depuis qq années, celui-ci reste un des meilleurs

    05/04/2011 à 13:21 BERNIEnoel (136 votes, 7/10 de moyenne) 3

  • 8/10 Oui, ce roman est soufflant. Le parcours de Marianne marque et imprime au fer rouge dans notre cortex quelques images fortes: le milieu carcéral tout d'abord, impitoyable, sauvage, hiérarchisé au sein même des détenues. Karine Giébel y installe une ambiance pesante à travers les péripéties violentes que vit son héroïne, à travers les relations fortes entre prisonnières et ambigües avec les matons. De la violence au quotidien, de la douceur dans les rêves d'évasion...
    La deuxième partie s'appuie davantage sur l'intrigue et flirte avec le thriller. A ce propos, j'égratigne le choix du titre qui fait très thriller alors que le livre n'en est pas un, et qui aurait pu m'arrêter dans ce choix de lecture.

    Au total, on a un roman dense, épais, sans concession. Des redites et des longueurs aussi, pour souligner le temps qui passe, comme pour insister sur la punition qu'est l'attente. Un personnage central fort, franc, violent, à qui la vie n'a pas fait de cadeau, Marianne, et pour qui la liberté à un prix. La redemption est elle possible? Peut on choisir de se racheter? Les puissants le restent ils au point de rendre cet engrenage insoluble, au point de nous ranger dans une case dont les parois trop épaisses empêchent toute sortie possible. A ce titre, la République en prend un coup, tant dans ce qu'elle fait de ses prisons qu'à ses pensionnaires fautifs. Nul doute que le choix du prénom Marianne pour illustrer ce récit n'est pas lié au hasard...

    11/03/2011 à 19:31 Xave (233 votes, 6.9/10 de moyenne) 3

  • 10/10 Dans une vie de lecteur, il y a des ouvrages, des personnages qui vous marquent au fer rouge. Marianne, l'anti-héroine de ce formidable ouvrage hante pour toujours mon imaginaire dorénavant. Un livre bouleversant, parfois terrifiant, parfois teriblement émouvant. Au delà du cercle des amateurs de polars, il s'agit d'un grand livre, tous genres confondus ... Merci Karine Giebel.

    12/02/2011 à 18:11 jujuramp (138 votes, 7.4/10 de moyenne) 4

  • 8/10 Du bon, du trés bon, du trés trés long. Une héroïne en or, violente et attachante, une intrigue qui met 400 pages à décoller mais quand elle décolle wouaou!, une écriture limpide, une plongée en enfer carcéral. C'est glauque, c'est violent, c'est prenant, c'est brillant. On ne lâche pas le livre et on voudrait tourner les pages plus vite. Karine Giebel (ou son éditeur) aurait coupé 200 pages, j'aurais mis 10.

    22/01/2011 à 10:18 Doc (16 votes, 3.8/10 de moyenne) 1