Mitch Tobin, ancien policier new-yorkais devenue détective privé, accepte de se rendre à L’Étape, un centre de postcure que d’autres comparent à un asile psychiatrique. En effet, depuis quelques temps, des accidents étranges se produisent. Table, balcon, placard, échelle… De nombreux pensionnaires sont blessés suite à la chute d’objets, et tout porte à croire qu’il s’agit d’actes délibérés. Mais qui peut bien être le responsable ? Et pourquoi ? Quand un énième accident entraîne la mort d’un interné, une course contre la montre s’engage.
Donald Westlake, écrivain majeur de la littérature américaine, n’est plus à présenter. Encensé par la critique, adulé du public, de multiples fois adapté au cinéma, il n’a cessé de ravir plusieurs générations et d’influencer quantité d’auteurs. Cette Pomme de discorde n’est probablement pas le plus connu de ses œuvres, mais sa lecture n’en procure pas moins un grand plaisir. Si ses mots et son style sont finalement simples, ils n’en demeurent pas moins prenants et terriblement efficaces. Il y a comme une sorte d’enchantement derrière ce texte, et l’on éprouve les plus grandes peines à abandonner le récit tant il est prenant. Les personnages sont nombreux, constituent autant de suspects potentiels, au point que Mitch Tobin doit recenser les pensionnaires de L’Étape avec, pour chacun d’entre eux, les raisons de leur internement, pour commencer à y voir clair. Avec une immense économie de moyens et un sens incontestable des répliques, il plante un décor peuplé de protagonistes, certes aliénés ou mâchés par l’existence, mais nullement caricaturaux. Sans recourir à des pétarades ou autres effets pyrotechniques, Donald Westlake nous entraîne dans les couloirs de cette étrange maison, où rôde un mystérieux Dewey que lui seul semble avoir rencontré, jusqu’au dénouement, à la fois éclatant de sobriété et de justesse.
Parcourir la bibliographie d’auteurs aussi féconds que Donald Westlake, c’est la certitude d’y trouver, au hasard d’une chronique ou par sérendipité, une pépite oubliée, comme celle que l’on dénicherait sans dessein particulier à l’intérieur d’une malle oubliée dans un grenier. Souhaitons-nous encore d’aussi belles découvertes, car cette Pomme de discorde est une véritable gourmandise.
Mitch Tobin, ancien policier new-yorkais devenue détective privé, accepte de se rendre à L’Étape, un centre de postcure que d’autres comparent à un asile psychiatrique. En effet, depuis quelques temps, des accidents étranges se produisent. Table, balcon, placard, échelle… De nombreux pensionnaires sont blessés suite à la chute d’objets, et tout porte à croire qu’il s’agit d’actes délibérés. Mais qui peut bien être le responsable ? Et pourquoi ? Quand un énième accident entraîne la mort d’un interné, une course contre la montre s’engage.
Donald Westlake, écrivain majeur de la littérature américaine, n’est plus à présenter. Encensé par la critique, adulé du public, de multiples fois adapté au cinéma, il n’a cessé de ravir plusieurs générations et d’influencer quantité d’auteurs. Cette Pomme de discorde n’est probablement pas le plus connu de ses œuvres, mais sa lecture n’en procure pas moins un grand plaisir. Si ses mots et son style sont finalement simples, ils n’en demeurent pas moins prenants et terriblement efficaces. Il y a comme une sorte d’enchantement derrière ce texte, et l’on éprouve les plus grandes peines à abandonner le récit tant il est prenant. Les personnages sont nombreux, constituent autant de suspects potentiels, au point que Mitch Tobin doit recenser les pensionnaires de L’Étape avec, pour chacun d’entre eux, les raisons de leur internement, pour commencer à y voir clair. Avec une immense économie de moyens et un sens incontestable des répliques, il plante un décor peuplé de protagonistes, certes aliénés ou mâchés par l’existence, mais nullement caricaturaux. Sans recourir à des pétarades ou autres effets pyrotechniques, Donald Westlake nous entraîne dans les couloirs de cette étrange maison, où rôde un mystérieux Dewey que lui seul semble avoir rencontré, jusqu’au dénouement, à la fois éclatant de sobriété et de justesse.
Parcourir la bibliographie d’auteurs aussi féconds que Donald Westlake, c’est la certitude d’y trouver, au hasard d’une chronique ou par sérendipité, une pépite oubliée, comme celle que l’on dénicherait sans dessein particulier à l’intérieur d’une malle oubliée dans un grenier. Souhaitons-nous encore d’aussi belles découvertes, car cette Pomme de discorde est une véritable gourmandise.